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 Guide général du Califat Hadursha

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Hadrios




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MessageSujet: Guide général du Califat Hadursha   Guide général du Califat Hadursha I_icon_minitimeLun 23 Déc - 17:26

La carte du Califat
Le puissant empire Hadursha

-Carte à venir-

Le califat Hadursha s'étend sur de vastes régions, ce qui amène une grande variété dans la topographie et le climat des zones qu'il occupe.

Le califat est improprement divisé en quatres régions : les côtes splendides, les étendues infinies, les sables avides, Les oasis luxiantes. A chacune de ces régions est rattaché l'une des déesse-sultanes, qui composent le cœur du harem. Au centre, on retrouve la ville-capitale d'Hadurabad où siège le Calife.

Ces noms de régions ne reflètent pas réellement les régions qu'elles visent dans le califat moderne et doivent être considérés à l'époque où les dieux occupaient encore le palais d'Hadurabad.

Hadurabad est sans conteste la plus grande ville du Califat, et accueille plus d’un million d’habitants. Au bord d’une Oasis luxuriante, la ville se dresse comme un monument à la gloire du panthéon familial d’Hadur.


Dernière édition par Hadrios le Lun 23 Déc - 17:38, édité 1 fois
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Hadrios




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MessageSujet: Re: Guide général du Califat Hadursha   Guide général du Califat Hadursha I_icon_minitimeLun 23 Déc - 17:31

L’ORGANISATION POLITIQUE

Le Calife

Le calife est l’image centrale et l’autorité ultime au sein du territoire Hadurshan, et plus généralement pour la partie nord du continent de Brana. Considéré comme le successeur mortel de Hadur en personne, le Calife appartient à la famille qui possède le sang le plus pur dans ses veines.

Entre les mains du calife se retrouve un pouvoir considérable, à la fois politique, religieux et économique. Du monde connu, il est probablement l’homme le plus puissant. Un tel pouvoir est évidemment accompagné d’un nombre important de contrainte, comme celle de demeurer protégé au sein du Palais doré d’Abad tout au long de sa vie et d’entendre les doléances des nombreux dignitaires de sang de l’empire.

Le titre de Calife a été créé par Hadur en personne, lorsqu’il a annoncé à sa cour qu’il quitterait le monde. Depuis, il est détenu par les Princes mâles de la dynastie Hadurmide, considérée comme étant la plus pure du monde connu.
Ce titre s’accompagne de nombreux qualificatifs supposés louer la valeur de l’héritier du puissant Hadur, et de valider son autorité sur le territoire du Califat.
Le calife actuel est Hakim « Al-Daqiq », un homme discret de 67 ans fréquentant bien plus son Harem que ses généraux et conseillers.

Sa titulature complète est « Le Calife Hakim IX Al-Daqiq ibn Hadur, le Sultan Absolu, Seigneur de la Sagesse, Généreux père des clans, la pureté du monde ». Il est le 122ème Calife Hadursha et est en fonction depuis 16 ans.

Les Sultans

Le Calife doit par tradition posséder au moins quatre fils, lesquels portent les titres de Sultans en référence aux quatre régions entourant le Califat. Ces Sultans disposent en théorie (seulement) d’une autorité absolue sur ces régions, mais évitent bien souvent de s’immiscer dans les affaires des princes locaux.

La tradition accorde également à la mère du Sultan de porter ce titre, en référence aux épouses divines du dieu Hadur. Ainsi, lorsqu’une princesse du sang donne naissance à un fils bien portant, celui-ci pourra par exemple être nommé « Sultan des Côtes Splendides ». Sa mère portera le titre de Sultane des Côtes Splendide. Ces titres peuvent être réattribués par le Calife, faisant souvent perdre d’important privilèges à un prince désavoué et à sa mère.

Le futur calife est toujours repris parmi les Sultans, et porte le titre d’héritier du trône doré (Sa mère peut prétendre au titre de « Première Sultane »). Lorsqu’il devient le Calife, les autres Sultans n’ayant pas accédé au titre sont souvent gardés à part dans le Palais doré, ou exilés, pour éviter qu’ils ne causent du tort au nouveau calife. Ils continuent de porter leur titre jusqu’à ce que le Calife en place ait sa descendance mâle en place.

Si l’héritier au trône meurt et que le Calife n’ait pas pu annoncer sa descendance, le titre revient au plus âgé des Sultans.
Si aucun Sultan n’est vivant, le titre revient de droit à l’héritier mâle le plus âgé ayant un Calife comme parent. Cela risquerait évidemment d’amener une guerre civile, mais cela ne s’est jamais produit en raison de la vaste descendance de chaque calife.

La dynastie

Le sang sacré ne devant pas être perdu, il est de coutume pour la noblesse de ne pas « gaspiller » ou « diluer » l’héritage d’Hadur. Les filles d’un Calife sont toujours logées au sein du Harem, où elles résident durant toute leur vie.

Les princes sont souvent quant à eux nommés à des postes importants dans l’administration et les relations avec les autres nations. Ils épousent des femmes d’une grande pureté (venues des autres dynasties pures, ou du Harem califal – donc souvent des sœurs, cousines, …) et peuvent disposer d’un harem. S’ils plaisent au Calife, ils peuvent être rappelés au Palais pour y tenir une fonction de prestige.

Les membres de la famille étendue du Calife (donc l’ensemble de la dynastie ; cousins, cousines, oncles, tantes, famille éloignée …) sont souvent gardés au sein du palais doré et du Harem. Certains sont mariés avec les membres de la haute noblesse ou des dignitaires étrangers, ce qui est considéré comme un témoignage de haute estime de la part du Calife.

Le Harem

Le harem est un important lieu de pouvoir au sein du califat, et de nombreux accords passent par ses murs avant d'arriver aux oreilles du puissant Calife. L'ordre y est garanti par une structure rigide, définie par la tradition et hors d'atteinte de qui que ce soit (même du Calife !).

En premier lieu du Harem se trouve la Sultane Validé, qui n’est autre que la mère du Calife. Celle-ci organise le Harem et contrôle les concubines avant leur rencontre avec le Calife. Son rôle au sein du Califat est grand, et il est courant qu’une Sultane Validé entretienne une correspondance massive avec de nombreux dirigeants du monde. Lorsqu’elle meurt, ce titre est accordé à la doyenne du Harem de la dynastie Hadurmide, à l’exception de celles ayant eu un enfant avec le Calife en place.

Le grand eunuque est responsable de la logistique au sein du Harem, de la qualité de ses divertissements et de son approvisionnement. Il est le seul homme habilité à autoriser des accès au Harem, qu’il réserve à d’autres eunuques validés et au seul Calife en place.

Les sultanes, au nombre de quatre, résident au Harem. Parmi elle, une seule a droit au prédicat de Première Sultane, si elle est la mère de l'héritier présomptif au califat. Pour devenir sultane, il faut être favorite du Calife, et avoir donné au moins un fils (qui soit toujours en vie, sous peine de répudiation). Ce titre n’est pas définitif, mais ne peut être porté que par une femme de la dynastie Hadurmide ayant donné un fils au Calife en place.

Les concubines du palais sont les nombreuses favorites du Calife reprises au sein de sa dynastie. C’est parmi elles que sont reprises les quatre sultanes. C’est la Sultane validé qui choisit avec qui son fils passera la nuit, aussi celle-ci dispose d’une influence considérable sur les potentiels héritiers au trône. Les concubines du palais sont traitées avec un infini respect, puisqu’elles permettent de prolonger la bénédiction d’Hadur sur le monde.

Les concubines sont les favorites du Calife, qui ne sont pas de la dynastie Hadurmide. Leurs enfants n’auront naturellement pas la même légitimité que ceux des concubines du palais. Les concubines sont souvent offertes en cadeau au Calife par les nobles du Califat ou par des nations étrangères. Comme le veut la tradition, les enfants nés de cette union sont souvent renvoyés vers leurs racines, pour y propager le sang du Calife (en tant qu’héritié le plus pur d’Hadur). Cela est un moyen pour le Calife de rapprocher sa dynastie avec celles des vassaux, et d’améliorer la pureté au sein de son vaste domaine.

La haute noblesse du Califat

Le gigantesque territoire du Califat est gouverné par de nombreuses dynasties nobles qui dirigent leurs domaines d’une main de fer, en s’appuyant sur des gouverneurs locaux. On ne peut donner de structure ferme et définitive dans les domaines et leur répartition au sein du territoire, car ces éléments sont susceptibles d’évoluer en fonction des alliances politiques et des décisions venant du Palais Doré. On peut donc retrouver des domaines « indépendants » au centre même d’une vaste région contrôlée par un autre noble, et ce car cela est la volonté du Calife.

On peut toutefois indiquer un ordre dans les titres possédés au sein du Califat, par ordre décroissant d’importance : Emir, Cheik et Sayyid. On retrouve également les Wali, qui sont des sortes de gouverneurs pour des villes importantes (ou indépendantes, sous l’autorité du Calife) et les Bey, qui sont des chefs de clan (nomades ou non) qui parcourent les terres du Califat. Les nobles sont nombreux au sein du Califat, et leur pouvoir/richesse l’est tout autant.

L’ordre entre les nobles locaux est assuré par le palais Doré, par l’intermédiaire du puissant corps des Janissaires, placé sous la direction de l’Emir des armées (Amir el-Mahalla). Les émirs n’étant pas autorisés à gérer la justice au sein de leur domaine (cela étant réservé au Calife), ils sont aidés dans cette tâche par un Kadi envoyé par le Palais.

Il est important de noter que tous ces titres sont uniquement portés par des hommes. Les femmes, au sein du Califat, étant réservées aux harems officiels et à des fonctions d’influence.


Les conseillers du Calife

Un si vaste territoire ne pourrait être administré sans un certain nombre de conseillers compétents. On retrouve ainsi plusieurs fonctions d’importance, en plus de celles mentionnés ci-avant.

Le Grand Vizir, qui centralise les affaires du Califat et les rapporte au Calife, il préside également le conseil des ministres. Il est la seule personne autorisée à déranger le Calife, et ce même dans le Harem (il peut ainsi exiger à entrer, même avec le désaccord du Grand Eunuque). Cependant, aucun n’a jamais osé exercer ce droit…

Le Chambellan du Palais (Hadjib al-qasr) est la personne qui s’occupe du Palais Doré et de sa logistique.

Les différents vizirs occupés aux différentes affaires de l’état :
  • Bureau des correspondances (Diwan al-rasail) : s’occupe de la diplomatie, et des relations avec les autres nations. Il gère aussi les postes et renseignements internes et externes.
  • Bureau des finances (Diwan al-harag) : s’occupe de prélever et de gérer les différents impôts au sein du califat.
  • Bureau des sceaux (Diwan al-hatam) : s’occupe des archives au sein du Califat, et des différentes universités.
  • Bureau des armées (Diwan al-mahalla) : s’occupe des armées et des généraux du Califat. Il est présidé par l’Emir des armées, et pas par un Vizir. La marine du Califat est également reprises dans ses attributions.
  • Bureau des juges (Diwan al-kadi) : s’occupe des juges au nom du Calife. Ces juges sont envoyés aux quatre coins du domaine pour gérer la justice et les affaires religieuses. Le vizir en charge de ce bureau porte le titre de Kadi al-fadila (Juge des vertus)
  • Bureau des nobles (Diwan al-nabal) : gère le domaine du calife et reçoit les nobles qui ont des litiges entre eux. Tout est fait pour éviter les guerres internes, proscrites par le premier Calife lors de son accession (cela n’a évidemment pas toujours été respecté).

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Hadrios




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MessageSujet: Re: Guide général du Califat Hadursha   Guide général du Califat Hadursha I_icon_minitimeLun 23 Déc - 17:37

LA NATION

Historique

D’après la légende, le dieu Hadur aurait fédéré les clans des oasis et des déserts centraux de Brana sous son égide durant une quête de plusieurs décennies. Victorieux, il se sera établi à Abad, et y aura fondé la ville sainte d’Hadurabad. De cette période, les hommes retiennent souvent que la légende.

Lors du départ des dieux, Hadur aurait demandé aux hommes de poursuivre son œuvre en gérant son domaine en son nom. Il aurait souhaité un monde pur, beau, où les familles pourraient se développer sainement et croître sous la protection de seigneurs bienveillants.

Quelques années après son départ, plusieurs dynasties se sont fait la guerre, en revendiquant la bénédiction de Hadur et la plus grande proximité avec le dieu tout puissant. Cette impressionnante guerre civile aura finalement vu une dynastie remporter la guerre, et s’appeler les Hadurmide. Durant cette période de trouble, plusieurs califes se sont succédé sans pouvoir maintenir leur pouvoir, et ne sont donc pas considérés comme les vrais héritiers de Hadur.

De nombreux évènements se sont produits durant le Califat, et en font cette nation que l’on connaît aujourd’hui.

En -397, Selim Ier est introduit comme premier calife au palais doré, il prend alors place sur le trône d’Hadur. C’est cette date qui a été choisie comme début du calendrier du Califat Hadursha ; le début de l’âge de la paix et de la prospérité.

Le prophète Kaleem s’est annoncé en -310 (Calendrier du Califat : 87) au sein du Califat, et a enseigné la technique de la Graduation aux sages du palais doré. Depuis lors, cette technique est employée pour évaluer les nobles du califat.

Le Calife Jawhar a dû faire face à une impressionnante rebellion d’une des familles de sang du Califat, les Amarides, en -160 (Calendrier du Califat : 237). Ces derniers profitant de leurs importantes possessions territoriales ont rallié plusieurs émirs à leur cause et ont tenté de prendre le throne de force. Cette rebellion a été matée en -158 à la bataille de Shala.

Le Calife Selim IV a combattu le Prince d’Or Meledon Sol’Dran en 323 à la bataille du pont de Mirfa. Les elfes de Meledon ont débarqué en 110 sur les côtes du Califat et ont obtenu un domaine indépendant des mains du Calife de l'époque, en négociant avec ce dernier. L’extension territoriale des elfes, et leur refus de plier le genou devant Selim ont poussé ce dernier à écraser les elfes.

En 456, Selim VI devient officiellement suzerain du Négus Trégénide en échange de sa protection contre la Sérénissime.

En 639, le Sultanat reçoit l’aide du Calife Jafar dans sa guerre contre le Despotat. Les armées du Calife font ensuite pression au sultan pour lui faire accepter de devenir son vassal.

Le Calife Ishaaq a dû faire face en 643 (Calendrier du Califat : 1040) à l’invasion par le Despotat de Maadba de l’île de Qarqat. Le Califat a subit une importante défaite navale, et n’a jamais repris son ascendant dans la mer intérieure depuis lors (qui est sous la domination de la Sérénissime).

Relations étrangères

Le Califat est une nation prospère qui se repose largement sur ses acquis et profite de sa situation favorable. Ses armées sont vastes, et ses coffres bien remplis. Il serait hasardeux de s’attaquer directement au Calife.

Les Califes suivent toujours la même ligne de conduite : ils s’imposent comme les maîtres du continent de Brana, par la diplomatie et les menaces. Ils évitent autant que possible le recours à leurs armées, et préfèrent attendre une opportunité pour frapper si cela devient nécessaire. Ils sont vus par les nations du nord comme un puissant géant pacifique, dont un seul revers pourrait déséquilibrer le monde.

Le sultanat de Nékhéara : Le calife apprécie ses sujets de l’ouest, et en prend soin comme on prend soin d’un ancien du village. Le Calife refuse généralement de lancer ses armées contre le Despotat de Maadba, ce qui agace le Sultan. Pour l’heure, le Sultan n’est pas en mesure de payer ses impôts et le calife ne les lui a pas réclamés en raison de l’instabilité dans les terres de feu.

Négusat Trégénide : Le Négus et ses administrés sont sous la bienveillante protection du Calife, qui apprécie les qualités de ses augustes sujets. On trouve de nombreux bureaucrates du Négusat au sein du Califat, et le commerce entre les nations est fructueux.

Satrapies-Unies de Ruman : Le Chah de Ruman a refusé de payer des impôts au Califat, lequel n’a pas encore décidé de s’imposer dans le pont de terre. Les Califes hésitent à s’attaquer aux satrapies, en raison des accords que ceux-ci possèdent avec les nations des Côtes Marchandes (Sérénissime, Falaën, Trevalion). Il est probable qu’il décide un jour à partir à l’assaut des Satrapies, et la balance actuelle ne laisserait que peu de chances au Chah.

Makoko de Wbé : Véritable épine dans le pied du colosse Hadursha, les clans du désert et des grandes étendues au sud n’ont de cesse d’attaquer les villes frontalières et piller les caravanes qui parcourent le Califat. Le Makoko réclame d’importantes sommes d’or pour arrêter ses pillages. En réaction, le Calife a dépêché plusieurs de ses légions de Janissaires.

Sérénissime : Le Sérénissime et le Calife se sont souvent entendus, en raison du commerce fructueux entre leurs nations. Il y a cependant de nombreux points de tensions entre les dirigeants qui s’accumulent avec les années, comme l’annexion de l’île de Qarqat par la Sérénissime prise au Despotat, et que le Calife considère comme sa possession. L’amitié entre la Sérénissime et les Satrapies risqueraient fort de leur causer du tort à toutes les deux.

Directoire de Falaën et Trevalion: Le Calife débecte les savants du Directoire, et refuse à ces derniers de poser le pied sur ses territoires. Lorsqu’ils le font et sont arrêtés, ils sont généralement utilisés comme cobayes par les professeurs en médecine des universités d’Hadurabad ou exécutés publiquement. Ce sort est également réservé aux nobles de Trevalion, ou aux savants ressortissants d’autres nations.

Grand-duché de Merkal : Les nobles confréries du Grand Duché plaisent au Calife, car cela lui est exotique. Il arrive donc que certains nobles soient conviés au Califat, et travaillent pour celui-ci en tant que mercenaires.

La graduation

La graduation a été présentée pour la première fois en -310 par le prophète Kaleem. Son enseignement, il lui aurait été inspiré par Hadur en personne.
Cette technique permet d’évaluer le sang d’une personne, et de percevoir la fraction de divinité au sein de ce dernier. Ses ingrédients exacts sont tenus secrets par les Kadis qui effectuent le rituel, mais on sait qu’il implique des étapes de purification, l’emploi d’une potion secrète et de cendres.

La graduation est en principe accessible à tous. Cependant, ses rituels sont onéreux et toujours à charge des demandeurs.
Il arrive cependant qu’un noble généreux offre des rituels de graduation à des personnalités de son peuple. Dans un autre contexte, ce rituel est également une façon pour certains nobles de se donner en spectacle ou de ridiculiser des rivaux en leur offrant le prix de ce rituel (que l’on ne peut refuser de passer).

Il est à noter que refuser de passer la graduation est considéré comme infâmant. Il est également malvenu de la réclamer pour les membres de la famille Hadurmide, ou d’autres familles de haute noblesse dont l’ascendance divine serait reconnue (cela supposant que leur divinité est remise en question).

La nécromancie

Tout comme le Sultanat de Nékhéara, le Califat emploie la nécromancie de manière massive pour certains usages civils. Les champs et plantations emploient donc souvent des morts vivants pour occuper les postes les plus ingrats.

Traditionnellement, les morts peuvent continuer à servir une famille sous forme de morts vivants basiques. Ils sont ainsi employés par des nécromanciens au service des familles, et sont utilisés jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus être rentables.

Contrairement au Sultanat, la nécromancie n’est pas vue comme une récompense, mais comme un moyen économique de se fournir en main d’œuvre. Ce sont donc plutôt les esclaves et les basses classes qui sont ainsi relevés pour des desseins économiques. Les nécromants sont donc plus souvent des mages en quête de revenus, que des prêtres de la mort.

La culte

-Voir la partie panthéon pour les détails-

Le culte d’Hadur est largement prédominent au sein du Califat, et ses prêtres ont un pouvoir considérable sur la gestion et l’influence de l’état. La dynastie régnante étant héritière d’Hadur, on comprend que leur autorité se mêle fortement à la ferveur du peuple.

Les prêtres d’Hadur prêchent la pureté et la propreté des individus grâce à un mode de vie sain et pieux. Selon leur crédo, c’est par ces étapes de purification que l’on peut atteindre la paix de soi et du monde. La purification peut venir de l’alimentation (par des périodes de jeûnes, notamment), de l’abstinence et du travail pour la collectivité. Les individus ne se réprimant pas sont considérés comme décadents, et vus avec dédain par la société.

Evidemment, les autorités sont souvent perçues comme pures et ce sans même en faire la démonstration. Ceci explique notamment la débauche dans laquelle vivent les nobles et les nantis, qui font des démonstrations publiques de leurs charités pour excuser leurs excès.

Il est à noter que de nombreux courants de pensée existent au sein du culte de Hadur, et que les autres cultes reçoivent également du soutien de la part des autorités du Califat.

La commerce

Au Califat, le commerce est une dimension importante et parfois même essentielle. Le territoire du Califat étant vaste, de nombreuses cités ne pourraient survivre longtemps sans l’apport de marchandises par les marchands itinérants. De par sa position sur le continent de Brana, ses ressources intérieures et ses relations diplomatiques, on peut trouver de tout dans les souks du Califat. En effet chaque village et ville du Califat possède en son centre un lieu de commerce et d’échange permanent ou semi-permanent appelé Souk.

Parmi les matériaux de valeur, on trouve en premier lieu les épices et les teintures, que le Califat exporte à prix d’or vers les côtes marchandes. Les marchés aux esclaves sont également pour eux une grande source de revenus.
Les marchands du califat sont réputés pour trouver tout ce que le monde produit de mieux, et n’hésitent pas à parcourir de grandes distances pour écouler leurs marchandises aux plus offrants.

La vie au califat

Au Califat, les conditions de vie sont relativement bonnes eu égard du reste du monde connu. Le Califat est en paix depuis de nombreuses générations, et parvient à maintenir l’approvisionnement de ses villes malgré leur éloignement. Il est évident cependant que cette prospérité pourrait être mise en péril par la destruction des routes commerciales entre les villes califales.

Au Califat on retrouve plusieurs classes sociales : les esclaves, les étrangers, les citoyens infidèles, les citoyens fidèles, les prêtres, les kadis, la noblesse. La société fait une différence dans les individus fidèles à Hadur et ceux qui se soumettent à d’autres divinités.

La loi est sévère et ceux qui l’enfreignent sont souvent réduit en esclavage ou éliminés publiquement. Dans certains cas, lorsque les armées le réclament, les malfrats sont enrôlés de force dans les corps de janissaires. Les armées sont mobiles et ont l’interdiction de pénétrer dans les villes.

L’alimentation au califat est relativement épicée, en comparaison aux autres régions du monde. Certains aliments sont bien plus présents dans les plats du commun que d’autres ; on y retrouve principalement du blé, des fèves, des légumes et fruits frais ou cuits. Les plus nantis peuvent se procurer des viandes, comme du mouton, de la chèvre, du bœuf ou encore d’autres plus exotiques. Les plats sont souvent cuits longuement, et marinent dans des sauces épicées agrémentées de fruits secs.

Certaines périodes rituelles invitent au jeûne pour tous, de sorte à purifier son corps et son esprit et à se rapprocher d’Hadur. Cela permet aussi en principe de s’éloigner des tentations du monde. Lors de ces périodes, il est interdit de manger durant le jour, et des buffets sont organisés à la tombée de la nuit.
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