L’ORGANISATION POLITIQUELe CalifeLe calife est l’image centrale et l’autorité ultime au sein du territoire Hadurshan, et plus généralement pour la partie nord du continent de Brana. Considéré comme le successeur mortel de Hadur en personne, le Calife appartient à la famille qui possède le sang le plus pur dans ses veines.
Entre les mains du calife se retrouve un pouvoir considérable, à la fois politique, religieux et économique. Du monde connu, il est probablement l’homme le plus puissant. Un tel pouvoir est évidemment accompagné d’un nombre important de contrainte, comme celle de demeurer protégé au sein du Palais doré d’Abad tout au long de sa vie et d’entendre les doléances des nombreux dignitaires de sang de l’empire.
Le titre de Calife a été créé par Hadur en personne, lorsqu’il a annoncé à sa cour qu’il quitterait le monde. Depuis, il est détenu par les Princes mâles de la dynastie Hadurmide, considérée comme étant la plus pure du monde connu.
Ce titre s’accompagne de nombreux qualificatifs supposés louer la valeur de l’héritier du puissant Hadur, et de valider son autorité sur le territoire du Califat.
Le calife actuel est Hakim « Al-Daqiq », un homme discret de 67 ans fréquentant bien plus son Harem que ses généraux et conseillers.
Sa titulature complète est « Le Calife Hakim IX Al-Daqiq ibn Hadur, le Sultan Absolu, Seigneur de la Sagesse, Généreux père des clans, la pureté du monde ». Il est le 122ème Calife Hadursha et est en fonction depuis 16 ans.
Les SultansLe Calife doit par tradition posséder au moins quatre fils, lesquels portent les titres de Sultans en référence aux quatre régions entourant le Califat. Ces Sultans disposent en théorie (seulement) d’une autorité absolue sur ces régions, mais évitent bien souvent de s’immiscer dans les affaires des princes locaux.
La tradition accorde également à la mère du Sultan de porter ce titre, en référence aux épouses divines du dieu Hadur. Ainsi, lorsqu’une princesse du sang donne naissance à un fils bien portant, celui-ci pourra par exemple être nommé « Sultan des Côtes Splendides ». Sa mère portera le titre de Sultane des Côtes Splendide. Ces titres peuvent être réattribués par le Calife, faisant souvent perdre d’important privilèges à un prince désavoué et à sa mère.
Le futur calife est toujours repris parmi les Sultans, et porte le titre d’héritier du trône doré (Sa mère peut prétendre au titre de « Première Sultane »). Lorsqu’il devient le Calife, les autres Sultans n’ayant pas accédé au titre sont souvent gardés à part dans le Palais doré, ou exilés, pour éviter qu’ils ne causent du tort au nouveau calife. Ils continuent de porter leur titre jusqu’à ce que le Calife en place ait sa descendance mâle en place.
Si l’héritier au trône meurt et que le Calife n’ait pas pu annoncer sa descendance, le titre revient au plus âgé des Sultans.
Si aucun Sultan n’est vivant, le titre revient de droit à l’héritier mâle le plus âgé ayant un Calife comme parent. Cela risquerait évidemment d’amener une guerre civile, mais cela ne s’est jamais produit en raison de la vaste descendance de chaque calife.
La dynastieLe sang sacré ne devant pas être perdu, il est de coutume pour la noblesse de ne pas « gaspiller » ou « diluer » l’héritage d’Hadur. Les filles d’un Calife sont toujours logées au sein du Harem, où elles résident durant toute leur vie.
Les princes sont souvent quant à eux nommés à des postes importants dans l’administration et les relations avec les autres nations. Ils épousent des femmes d’une grande pureté (venues des autres dynasties pures, ou du Harem califal – donc souvent des sœurs, cousines, …) et peuvent disposer d’un harem. S’ils plaisent au Calife, ils peuvent être rappelés au Palais pour y tenir une fonction de prestige.
Les membres de la famille étendue du Calife (donc l’ensemble de la dynastie ; cousins, cousines, oncles, tantes, famille éloignée …) sont souvent gardés au sein du palais doré et du Harem. Certains sont mariés avec les membres de la haute noblesse ou des dignitaires étrangers, ce qui est considéré comme un témoignage de haute estime de la part du Calife.
Le HaremLe harem est un important lieu de pouvoir au sein du califat, et de nombreux accords passent par ses murs avant d'arriver aux oreilles du puissant Calife. L'ordre y est garanti par une structure rigide, définie par la tradition et hors d'atteinte de qui que ce soit (même du Calife !).
En premier lieu du Harem se trouve la Sultane Validé, qui n’est autre que la mère du Calife. Celle-ci organise le Harem et contrôle les concubines avant leur rencontre avec le Calife. Son rôle au sein du Califat est grand, et il est courant qu’une Sultane Validé entretienne une correspondance massive avec de nombreux dirigeants du monde. Lorsqu’elle meurt, ce titre est accordé à la doyenne du Harem de la dynastie Hadurmide, à l’exception de celles ayant eu un enfant avec le Calife en place.
Le grand eunuque est responsable de la logistique au sein du Harem, de la qualité de ses divertissements et de son approvisionnement. Il est le seul homme habilité à autoriser des accès au Harem, qu’il réserve à d’autres eunuques validés et au seul Calife en place.
Les sultanes, au nombre de quatre, résident au Harem. Parmi elle, une seule a droit au prédicat de Première Sultane, si elle est la mère de l'héritier présomptif au califat. Pour devenir sultane, il faut être favorite du Calife, et avoir donné au moins un fils (qui soit toujours en vie, sous peine de répudiation). Ce titre n’est pas définitif, mais ne peut être porté que par une femme de la dynastie Hadurmide ayant donné un fils au Calife en place.
Les concubines du palais sont les nombreuses favorites du Calife reprises au sein de sa dynastie. C’est parmi elles que sont reprises les quatre sultanes. C’est la Sultane validé qui choisit avec qui son fils passera la nuit, aussi celle-ci dispose d’une influence considérable sur les potentiels héritiers au trône. Les concubines du palais sont traitées avec un infini respect, puisqu’elles permettent de prolonger la bénédiction d’Hadur sur le monde.
Les concubines sont les favorites du Calife, qui ne sont pas de la dynastie Hadurmide. Leurs enfants n’auront naturellement pas la même légitimité que ceux des concubines du palais. Les concubines sont souvent offertes en cadeau au Calife par les nobles du Califat ou par des nations étrangères. Comme le veut la tradition, les enfants nés de cette union sont souvent renvoyés vers leurs racines, pour y propager le sang du Calife (en tant qu’héritié le plus pur d’Hadur). Cela est un moyen pour le Calife de rapprocher sa dynastie avec celles des vassaux, et d’améliorer la pureté au sein de son vaste domaine.
La haute noblesse du CalifatLe gigantesque territoire du Califat est gouverné par de nombreuses dynasties nobles qui dirigent leurs domaines d’une main de fer, en s’appuyant sur des gouverneurs locaux. On ne peut donner de structure ferme et définitive dans les domaines et leur répartition au sein du territoire, car ces éléments sont susceptibles d’évoluer en fonction des alliances politiques et des décisions venant du Palais Doré. On peut donc retrouver des domaines « indépendants » au centre même d’une vaste région contrôlée par un autre noble, et ce car cela est la volonté du Calife.
On peut toutefois indiquer un ordre dans les titres possédés au sein du Califat, par ordre décroissant d’importance : Emir, Cheik et Sayyid. On retrouve également les Wali, qui sont des sortes de gouverneurs pour des villes importantes (ou indépendantes, sous l’autorité du Calife) et les Bey, qui sont des chefs de clan (nomades ou non) qui parcourent les terres du Califat. Les nobles sont nombreux au sein du Califat, et leur pouvoir/richesse l’est tout autant.
L’ordre entre les nobles locaux est assuré par le palais Doré, par l’intermédiaire du puissant corps des Janissaires, placé sous la direction de l’Emir des armées (Amir el-Mahalla). Les émirs n’étant pas autorisés à gérer la justice au sein de leur domaine (cela étant réservé au Calife), ils sont aidés dans cette tâche par un Kadi envoyé par le Palais.
Il est important de noter que tous ces titres sont uniquement portés par des hommes. Les femmes, au sein du Califat, étant réservées aux harems officiels et à des fonctions d’influence.
Les conseillers du CalifeUn si vaste territoire ne pourrait être administré sans un certain nombre de conseillers compétents. On retrouve ainsi plusieurs fonctions d’importance, en plus de celles mentionnés ci-avant.
Le Grand Vizir, qui centralise les affaires du Califat et les rapporte au Calife, il préside également le conseil des ministres. Il est la seule personne autorisée à déranger le Calife, et ce même dans le Harem (il peut ainsi exiger à entrer, même avec le désaccord du Grand Eunuque). Cependant, aucun n’a jamais osé exercer ce droit…
Le Chambellan du Palais (Hadjib al-qasr) est la personne qui s’occupe du Palais Doré et de sa logistique.
Les différents vizirs occupés aux différentes affaires de l’état :
- Bureau des correspondances (Diwan al-rasail) : s’occupe de la diplomatie, et des relations avec les autres nations. Il gère aussi les postes et renseignements internes et externes.
- Bureau des finances (Diwan al-harag) : s’occupe de prélever et de gérer les différents impôts au sein du califat.
- Bureau des sceaux (Diwan al-hatam) : s’occupe des archives au sein du Califat, et des différentes universités.
- Bureau des armées (Diwan al-mahalla) : s’occupe des armées et des généraux du Califat. Il est présidé par l’Emir des armées, et pas par un Vizir. La marine du Califat est également reprises dans ses attributions.
- Bureau des juges (Diwan al-kadi) : s’occupe des juges au nom du Calife. Ces juges sont envoyés aux quatre coins du domaine pour gérer la justice et les affaires religieuses. Le vizir en charge de ce bureau porte le titre de Kadi al-fadila (Juge des vertus)
- Bureau des nobles (Diwan al-nabal) : gère le domaine du calife et reçoit les nobles qui ont des litiges entre eux. Tout est fait pour éviter les guerres internes, proscrites par le premier Calife lors de son accession (cela n’a évidemment pas toujours été respecté).