Les Yazata

Les Yazata ont existé sous leurs formes actuelles depuis au moins quatre mille ans et revendiquent des origines encore antérieures. Ils s'intéressent principalement au concept de transcendance. Autant faire le bien dans le Monde est nécessaire, mais tout est une partie de l'effort vers la transcendance, que ce soit individuellement ou pour le groupe. Là où d'autres peuvent se concentrer sur la continuité du Monde, la justice sociale, l'individualité ou d'autres vertus, les Yazata sont concentrés vers l'élévation du Monde à un niveau plus juste.
La plus grande faiblesse des Yazata est leur opinion d’eux-mêmes. Plus que les autres panthéons, les Yazata pensent que leur façon de faire est la seule façon de faire (bien que chaque membre ait une interprétation légèrement différente de cette façon). Cette inflexibilité arrogante fait qu’il est souvent difficile pour les Yazata de se coordonner avec d'autres panthéons au moment où ils ont le plus besoin d'alliés. Ceci les amène à maintenir un équilibre délicat entre leurs idéaux et l’aspect pratique de la guerre contre les Titans. Mais comme tous les vrais idéalistes, parfois (et leurs scion également) ils sacrifient l'aspect pratique en faveur ce qui est "juste".
Les scions des Yazata passent le plus clair de leur temps à traquer les engeances dans des endroits de désordre social et de décrépitude morale. Les quartiers malfamés, les territoires de gangs ou de barons de la drogue et les guerres civiles entre des nations déchirées sont les endroits privilégiés pour ces scion pour mettre fin l'influence des engeances. Bien que n'étant pas toujours du côté de la loi, en fait, il est tout aussi probable qu’ils soient du côté opposé, les scions des Yazata travaillent avec ceux dont les idéaux correspondent le plus étroitement avec les leurs ; après tout, ils ont vraiment un mandat divin.
Les dieux persans ont tendance à traiter leurs scions très bien. Ils attendent beaucoup, mais ils sont plus que d’accord pour donner des conseils ou accorder des cadeaux pour aider leurs enfants dans la guerre. Les masses, les épées et les arcs sont communs comme armes, mais les scions des Yazata sont tout aussi susceptibles de recevoir des cadeaux moins martiaux. Tandis que les Yazata peuvent être généreux avec leurs enfants, ils ne sont pas indulgents pour autant et leurs scions sont tenus à de grandes espérances de conduite, tant sur le champ de bataille qu’en dehors. Toute la bonté et la générosité, aussi bien que les privilèges, peuvent disparaître en un instant si un de leurs scions ne se montre pas à la hauteur.

Vertus associées
Conviction, Devoir, Expression, Vaillance

Dieu des médecins et de la guérison, Airyaman gouverne aux plantes médicinales même s’il n’en a pas besoin pour guérir les malades. Il sait comment soigner par ses pouvoirs divins et n’hésite pas à y avoir recours afin de soulager l’humanité de ces maux. On dit que les médecins ne doivent leurs compétences qu’à sa générosité et son amitié.
De nos jours, Airyaman descend souvent dans le Monde. Il estime que le grand nombre de maladies encore existante rend sa présence nécessaire. Sous les traits d’un grand médecin renommé ou ceux d’un vieux rebouteux de village, il fait son possible pour soigner les souffrants partout où il les trouve.
Les enfants d’Airyaman sont, tout comme leur père, particulièrement doués pour guérir toutes sortes de maladies, et prêts à donner de leur personne pour que les gens se sentent mieux. Choisissant généralement des carrières médicales, on peut les trouver aussi bien dans un dispensaire d’un pays du tiers-monde que dans le service des urgences d’un grand hôpital.

Domaines de prédilection : Asha – Fertilité – Santé
Attributs épiques de prédilection : Vigueur – Intelligence – Astuce

Compétences associées : Artisanat – Culture – Empathie – Médecine – Occultisme – Science

Anahita, la déesse de l'eau, prend ses devoirs très au sérieux. Elle doit s’assurer de la fertilité, faire en sorte que les gens restent en bonne santé et régner sur les eaux. Cependant, Anahita trouve aussi le temps pour des poursuites intellectuelles, tant théoriques que pratiques. Dans son aspect de voyageuse, elle entretient des intérêts tant dans la guerre que dans le climat, allant dans un char puissant tiré par les quatre chevaux : Vent, Pluie, Nuage et Neige.
Qu’Anahita prenne toujours un grand plaisir dans la vie est à peine surprenant, puisqu'elle est si étroitement liée avec la vie et la procréation. Elle apparaît toujours comme une belle jeune femme d'origine indéterminée avec un corps magnifique et des yeux charmants. Ses vêtements ont tendance à être colorés et chers. Anahita a essayé beaucoup de positions sociales : infirmière dans une maternité, chef d’un département de R&D, assistante social, réserviste militaire, membre d’un Corps de la Paix et même nonne.
Anahita s'occupe bien de ses scions, à commencer par ses hautes normes quant à leurs parents mortels. Elle prend un grand plaisir à observer ses scions grandir et est toujours une partie active de leur vie, même s'ils ne réalisent pas que la bibliothécaire bienveillante ou l’institutrice est leur mère. Comme elle, les scions d'Anahita sont d'habitude beaux et sociables, avec une grande préoccupation pour le bien-être de leurs amis. Malheureusement, parfois ils se lient d’amitié à la mauvaise personne, et leur fidélité inaltérable a mené parfois des scions vertueux vers l’égarement.

Domaines de prédilection : Asha – Eau – Fertilité – Santé
Attributs épiques de prédilection : Charisme – Apparence

Compétences associées : Corps à corps – Culture – Empathie – Médecine – Politique – Résistance

Avec un petit sourire satisfait sur le visage, Ard donne toujours l'impression qu’elle elle en sait plus que ce qu’elle dit. Responsable des récompenses des justes autant dans le sens physique que spirituel, Ard sait que son devoir est de récompenser les méritants. Ses standards pour "méritant" sont, selon certains dans le panthéon, détendus et inconstants. Même si elle préfère y penser comme rester en accord avec l’époque, son association avec la fortune et la chance lui donne une nature capricieuse.
Qu’elle soit jeune ou âgée en apparence, Ard se déplace toujours avec grâce. Ses incursions dans le Monde mortel sont nombreuses, car elle y est libre de la surveillance des autres Yazata, particulièrement celle de son frère, Sraosha. En travaillant comme barmaid dans un casino de Las Vegas, elle a trié sur le volet de nouveaux millionnaires ; comme ambulancière, elle n'a jamais perdu un patient sur la route de l'hôpital. Ard a vécue comme une auto-stoppeuse, apportant la chance à ceux qui la prennent en voiture, a jouie de la vie facile comme femme trophée dont le mari ne semblait jamais échouer à quoi que ce soit et a travaillée comme un agent pour de nouveaux acteurs, transformant ses favoris en stars.
Les scions d'Ard peuvent apprendre ce qu'ils ne connaissent pas et sont chanceux quand il n'y a pas de temps pour apprendre. La majorité de ses scions est optimiste et positive, vivant une vie chanceuse et abordant les problèmes divins avec une grande confiance. Ard a tendance à envoyer ses scions dans toutes les directions, sans instructions ou conseils, préférant leur donner quelques directives et les laisser comprendre la meilleure façon seuls. Après tout, avec un peu de chance, ils iront probablement dans la bonne direction, même s'ils trébuchent.

Domaines de prédilection : Asha – Fertilité – Magie
Attributs épiques de prédilection : Charisme – Apparence – Astuce

Compétences associées : Athlétisme – Culture – Discrétion – Empathie – Investigation – Larcin

Atar est la Flamme Toujours Brûlante, le dieu de feu sacré et la source de toute lumière et de toute chaleur ; c'est lui qui brûle les mensonges et les impuretés du monde, révélant la vérité pour que tous puisse la voir et aussi lui qui brûle les maladies, les maux et les malédictions des rares qui osent demander son aide. Comme porteur de lumière, il est aussi porteur d'illumination, partageant la sagesse, la connaissance et l’apprentissage avec tous ceux qui veulent apprendre, et qui par les flammes à toutes épreuves de son regard fixe supprime tous les mensonges et les injustices par le pouvoir de son feu.
Lorsqu’il descend dans le Monde, c’est généralement pour peu de temps, car la présence de la Flamme Immortelle sur Terre peut s’avérer dangereuse. Il prend habituellement l’apparence d’un ouvrier dans un incinérateur ou un crématorium, ou d’un professeur spécialisé dans les méthodes de combustion.
Les scions d’Atar sont comme leur père, obsédé par l’idée de purifier les impuretés et les mensonges du Monde. Ils s’engagent d’ailleurs souvent dans des carrières de procureurs ou d’agent des forces de l’ordre.

Domaines de prédilection : Asha – Feu – Justice – Mystères
Attributs épiques de prédilection : Perception – Intelligence

Compétences associées : Commandement – Intégrité – Occultisme – Présence – Résistance – Survie

Gardienne du pont du Chinvat, révélatrice des actions passées, Daena est la déesse qui accueille les âmes des morts à leur arrivée au pont, son apparence variant en fonction de la vertu de l’âme qui l’observe. Pour une âme vertueuse et pieuse, elle aura l’apparence d’une magnifique jeune femme alors qu’elle l’accompagnera sur le pont jusqu’à la Maison des Chants, mais pour une âme pécheresse, elle prendra l’apparence d’une horrible vieille femme et jettera l’âme au bas du pont, dans la Maison des Mensonges, même si ce n’est pas vraiment son rôle : Daena est simplement sensée guider les âmes sur le pont pendant que les trois juges décident du sort de l’âme.
Le travail de Daena la tient occupée la plupart du temps, mais quand elle trouve le temps de descendre dans le Monde, s’est généralement sous une apparence anodine. Mais elle ne peut pas s’empêcher de juger les gens qu’elle croise, et elle à tendance a se montrer aimable et amicale envers ceux qui le mérite et peu agréable envers ceux qui ne se montre pas à la hauteur de ses standards.
Les scions de Daena, comme leur mère, ont souvent un sixième sens qui leur permet de dire si les gens sont dignes de confiance ou pas. Cela les amène souvent à envisager des carrières dans la police ou dans la psychologie.

Domaines de prédilection : Asha – Justice – Mort – Psychopompe
Attributs épiques de prédilection : Apparence – Perception

Compétences associées : Animaux – Culture – Empathie – Intégrité – Présence – Vigilance

Goshorun est le bovin primordial duquel sont originaire tous les animaux bénéfiques du Monde. Mort lors de la création du Monde, son esprit a survécu malgré tout en donnant naissance aux troupeaux et aux animaux domestiqués.
Goshorun ne prend jamais de forme physique dans le Monde. Néanmoins, ça ne veut pas dire qu’il n’y descend jamais. Il le parcourt souvent sous sa forme spirituelle afin d’observer si ses enfants, les troupeaux du monde, sont bien traités.
De toute évidence, Goshorun n’a pas de scions naturellement, il est obligé d’adopter ceux d’autres dieux. Ces enfants ne suivent pas de carrières particulières mais ils sont toujours à l’écoute des besoins des animaux, ayant une affinité naturelle avec ceux-ci, en particuliers les bovins.

Domaines de prédilection : Asha – Animal (bovin) – Fertilité – Lune
Attributs épiques de prédilection : Vigueur – Charisme

Compétences associées : Animaux – Athlétisme – Corps à corps – Intégrité – Résistance – Survie

Connu pour sa force prodigieuse et sa beauté incroyable, Haoma reste toujours plutôt modeste. Il ne sent pas le besoin d'être le centre d'attention et préfère de loin rester à l'extérieur, continuant son travail et donnant un coup de main, mais jamais la figure centrale. Ceci ne veut pas dire qu'il n'est pas fier de ce qu'il fait ou qu'il nie ses accomplissements ; il s'abstient juste de se vanter. Sa nature paisible l’amène loin des projecteurs, lui permettant de marcher sans devoir donner des ordres sauf quand c’est nécessaire. Quand il est réveillé, cependant, Haoma est concentré et irrésistible, comme l'arbre dont les racines peuvent briser les rochers.
Dans les temps modernes, Haoma apparaît comme un homme d'âge moyen aux yeux verts brillants d’intelligence. Il s'habille dans tenues de travail pratiques, même quand sa position dans la société mortelle demanderait autre chose et ses mains sont souvent recouvertes avec la terre. Lors de ses excursions dans le Monde, Haoma a été scientifique environnemental, ouvrier dans une raffinerie, jardinier, nutritionniste et gardien d’un parc.
Les scions d'Haoma rencontrent rarement leur père après leur Visitation. Il préfère les contacter par des intermédiaires, les laissant à leurs propres affaires. Ses scions ont tendance à se diriger vers des travails physiquement intensifs ou en extérieur.

La déesse de la Lune évite les présentations tape-à-l’œil de la plupart des divinités. Elle préfère plutôt observer ce qui se passe et voyager incognito quand il est temps de s'impliquer. La gloire est bonne, mais elle préférerait être glorifiée dans les contes que devoir vivre avec. En apparence, elle passe d'une fille banale sur la fin de son adolescence à une vieille dame parée dans des vêtements passe-partout. Elle est la fille vous n'aviez pas remarqué jusqu'à ce qu'elle s'approche et se présente, mais alors elle ne peut plus être oubliée, en partie à cause de son intelligence aigüe et en partie parce que vous pensez qu'elle a votre portefeuille.
Mah n'est pas exactement une voleuse, mais elle est opportuniste. Elle garde un œil aiguisé ce qui se passe et quand une chance se présente, elle est toujours prête à en profiter. Avec un accent prononcé sur l'intellect et une forte à l'opportunisme impitoyable du capitalisme, le Monde est plus attrayant que jamais pour Mah. Elle a vécu les vies mortelles d’une myriade de personnages. Elle était le pouvoir derrière le trône d’un grand syndicat du crime pour être ensuite la cause de son effondrement. Comme infirmière, elle a entretenu une pharmacie "récréative" qui, quand elle a été découverte, a porté l'attention sur la corruption de l'hôpital. Quand elle était agent gouvernemental, elle a dénoncé les opérations illégales financées par le gouvernement. Partout où elle va, elle est efficace, reste hors de vue et garde un œil sur tout ce qui se passe.
Les scions de Mah sont faits du même bois. Ils sont attentifs et intelligents avec une certaine liberté de moralité. Comme leur mère, ils sont d'habitude actifs et serviables, mais leur aide va plus probablement être plus utile dans le cadre d’une négociation de plaidoyer que d'un acquittement. Ses scions ne savent pas souvent où se trouve la ligne dans le fait de faire un peu mal pour accomplir un plus grand bien, ce qui leur attire des ennuis autant pour les autorités mortelles que divines.

Comme responsable du panthéon, Mithra a endossé beaucoup de responsabilité depuis la disparition d'Ahura Mazda. Et comme dieu des contrats et sauveur de la vérité et de la loi, la responsabilité n'a rien de nouveau pour lui. Le combat avec des Titans, la conception de scions et la diplomatie pour créer et maintenir les alliances en plus de la gestion du panthéon est nouveau et difficile, mais Mithra se débrouille. Il laisse tout le monde voir sa confiance dans les Yazata même s'il ne la ressent pas toujours lui-même. Il administre le jugement aux morts, protège les âmes sur leur voyage vers le paradis, représente le soleil et sa pureté et est connu pour ses talents comme guerrier, les soldats romains lui ont même consacré un culte dans son aspect guerrier.
Mithra a toujours un corps jeune, mince mais athlétique, avec un sourire calme et ouvert sur le visage. Il est soit parfaitement rasé, soit entièrement barbu (jamais entre les deux), avec des cheveux bruns. Comme dieu de la lumière et du soleil, son sourire discret captive l'œil des passants. Il parle dans des tons profonds et doux qui combinent une sincérité véritable et un charme indéniable, communiquant ses propos clairement et de façon agréable. Dans l’antiquité, il a porté les vêtements traditionnels de la région dans laquelle il était, qu'il ait été paré comme un romain, un persan ou un turc avait de peu d’importance pour lui. Dans les temps modernes il est toujours vêtu de vêtements détendus et discrète : au bureau, il porte un costume avec la cravate desserrée ; sur les docks, il a les pieds nus et est torse nu ; et à l'abri communautaire, il est l'homme dont les vêtements ont été soigneusement rapiécés à la main.
Mithra ressemble à un type authentiquement agréable dont les motifs principaux aident à faire du Monde un endroit meilleur, mais la vérité est un peu différente. Il est le dieu des contrats, un arbitre pas de moralité, mais d'intégrité. Sa justice n'est pas nécessairement juste : elle est légitime, indépendamment de qui est blessé et à quel point. En tant que mortel, on se souvient de lui comme d’un homme de parole, sincère et amical, mais avec une inflexibilité qui pourrait rapidement transformer son sourire en regard désapprobateur et le regard désapprobateur de Mithra a un poids réel.
Vivre en accord avec ses principes dans le monde moderne est un peu plus difficile qu’autrefois, mais Mithra fait de son mieux. Il a vécu comme avocat dans le droit civil, membre d'Interpol, porte-parole de réfugiés, historien. Sa présence amène l'espoir et il réussit à révéler le meilleur des autres. Malheureusement, sa personnalité joue contre lui (et ses scions aussi), comme son aide est souvent activement recherchée par d'autres, lui demandant de résoudre leurs problèmes et d’agir comme un médiateur dans leur conflits.
Mithra voit la paternité comme un devoir sacré et tandis qu'il ne peut pas s'occuper de chacun de ses scions, beaucoup d'entre eux ont eu quelqu'un ou quelque chose les surveillant. Plus d'un de ses scions a des histoires "d’ange gardien", jusqu'à ce qu'ils découvrent juste ce qui les observait. Ses enfants sont des individus ayant de forts principes qui travaillent dur pour aider les autres et le Monde. Ces standards éthiques élevés pèsent lourdement sur eux, comme le Monde exige un certain niveau de relativisme moral et de compromis. C'est quelque chose dont les enfants de Mithra constatent souvent qu'ils ne peuvent pas faire et plus d'un enfant de Mithra a été bloqué par son code quelque peu inflexible.

Domaines de prédilection : Asha – Gardien – Guerre – Justice – Soleil
Attributs épiques de prédilection : Force – Charisme

Compétences associées : Commandement – Intégrité – Investigation – Mêlée – Politique – Présence

Rashnu est le dieu du jugement. Selon les textes anciens, il serait la justice dans son aspect le plus pur, et sa présence empecherait les démons de détruire la création toute entière. Il siège aux côtés de Mithra et de Sraosha en tant que juge de la valeur des âmes des morts, et décide avec eux du sort des morts.
Lorsqu’il descend dans le Monde, Rashnu est toujours un grand homme de loi. Qu’il soit un juge renommé, un grand avocat ou un procureur dévoué, il y a une constante à son sujet : sa droiture et son intégrité ne peuvent jamais être remises en cause.
Les scions de Rashnu sont comme leur père : droits, intègres et incorruptibles. Ils suivent souvent des carrières dans la justice, devenant eux-mêmes des juges et des juristes respectés.

Sraosha, dieu de l'obéissance, est le fanatique du panthéon, rempli de la ferveur pour ce qu’être Yazata signifie. Là où les autres membres ont leurs propres objectifs et priorisent souvent leurs propres désirs par rapport aux devoirs du panthéon, Sraosha le fait rarement. Il sait que sa place est de soutenir les fidèles et de rappeler à ses pairs dieux leurs devoirs sacrés. Ce serait un rôle fatigant pour beaucoup de gens, mais Sraosha a un dévouement absolu qui n’est égalé que par son empathie, gardant ses passions personnelles.
Bien que son épithète soit dieu de l'obéissance, un grande partie du travail de Sraosha est dirigé vers l'aide des mortels, soutenant et encourageant ceux qui suivent les principes des Yazata (même s'ils ne prient pas nécessairement ou même connaissent les Yazata). L'obéissance que Sraosha lutte pour promouvoir n'est pas induite par la menace des conséquences, mais par les avantages de la collaboration.
Dans son aspect mortel, Sraosha est presque toujours une figure d'autorité communautaire, c'est le maire de la ville ou le membre le plus franc du syndicat local. Il a été membre de l'Inquisition jusqu'à ce que ses vues réformistes lui aient valu son renvoi. Comme politicien, il a conduit plusieurs actions radicales qui lui ont valu l'hostilité de son parti, mais l'ont fait aimer du public. Indépendamment du rôle qu’il prend, il a un but à l'esprit dès le début et a l'intention de faire la différence avec ses actions.
Sraosha ne se soustrait pas à ses responsabilités et s'implique dans la vie de tous ses enfants. Les scions de Sraosha sont aussi passionnés et noble que leur père, même s'ils ne partagent pas son exact ensemble de valeurs : le combat contre les Titans est un endroit parfait pour que ses scions puissent diriger cette passion.

Le dieu de la pluie et de l'étoile Sirius apparaît d'habitude comme un homme avec des cheveux blancs et un sourire mélancolique sur son visage ridé. Cet air paisible de mélancolie est dans sa personnalité, alors qu’il essaye de faire ce qui est juste mais que les gens ne semblent juste pas prêts à aider. Il n'est pas surprenant qu'il soit un peu désillusionné par les mortels, depuis que sa légende la plus connue soit celle de sa défaite contre le Titan de la sécheresse parce que les gens ne lui faisaient pas de sacrifices. Il se battra toujours pour eux, cependant, parce que c'est son devoir.
Dans les temps modernes, Tishtrya se retrouve en quelque sorte comme patron des causes perdues, prêt à se battre pour elle (métaphoriquement et littéralement) même quand tous les autres lui disent d’abandonner. Il a été avocat, missionnaire, fermier, magnat du pétrole, astrologue et le clochard sur la plage. Quand il choisit une cause, il y reste fidèle avec une conviction inébranlable … jusqu'à ce qu'il retourne dans le Monde supérieur, l’abandonnant avec le reste de son identité mortelle.
Les scions de Tishtrya grandissent d'habitude en sachant qu’ils étaient le produit d'une liaison amoureuse passionnée. Les scions montrent souvent la même fermeté caractéristique que leur père, désireux de s'en tenir ce qu'ils croient jusqu'au bout. Bien sûr, avoir cette sorte d'entêtement fait que ses scions développent la même perspective cynique que Tishtrya quand, maintes fois, ils constatent que les autres ne peuvent pas s’y tenir. Mais malgré le fait d’être déçu à maintes reprises, Tishtrya et ses scions réussissent toujours à garder l'espoir que les choses finiront par s’arranger.

Dieu de la victoire et du triomphe agressif, Vahram est un guerrier athlétique. Sa nature violente est équivalente à son obstination brute que l'on peut voir physiquement sous sa forme de sanglier. Il prétend avoir inventé la frappe préventive et alors qu'il ne poignardera pas quelqu'un dans le dos, il est plus que désireux d'exécuter quelqu'un par devant qu'ils ne sachent ce qui se passe, pour les empêcher d’agir, bien sûr.
Cependant, ce n'est pas que Vahram ne puisse pas être agréable ou qu'il est complètement obsédé par la violence. Il sait juste qu'il y a beaucoup de monde là-bas qui a un besoin désespéré d'une bonne correction pour ... eh bien, pour quelque chose. Ceux qui peuvent dire que Vahram est leur allié savent que, même si la victoire n'est pas assurée, il tiendra le front jusqu'au bout pour que d'autres puissent survivre. Le problème est la supposition de Vahram qu’à peu près tout le monde est dans le camp opposé. Le déclin de son empire, le lent effacement de son panthéon et la malhonnêteté de la société le poussent à considérer les habitants du Monde comme étant pratiquement allié avec les Titans.
Vahram a essayé de faire une différence dans le Monde de la seule façon qu'il comprend : en marchant comme mercenaire, marchand d'armes au marché noir, usurier … Il n'est pas opposé à l'idée de se salir les mains, tant qu’il gagne à la fin, tout concerne la victoire. Dans le Monde, il apparait le plus souvent comme un homme fort plus de prime jeunesse, avec quelques cheveux gris et pattes d'oie aux coins de ses yeux. Quand poussé à agir, Vahram agit toujours en premier et ceux qui l'ont combattu savent ce que peut faire sa force malgré son apparence âgée. Bien sûr, le dieu adopte parfois une forme plus jeune, mais même ainsi elle a tendance à ne pas être aussi jeune que ça.
Ses scions ont tendance à être agressifs, volontaires et confiants au point de l'absurdité. Vahram ne participe pas d'habitude aux vies de sa progéniture jusqu'à leur Visitation, les laissant se faire un nom pour eux-mêmes avant que leur héritage divin ne devienne apparent. D'habitude, ils ont tendance à aller vers des occupations martiales, bien que certains soient prédisposés vers les explosifs, influencé par le poste de leur père comme le gardien du Feu sacré (qui est lourdement associé aux ouvriers du métal). Les deux conviennent à Vahram, comme certaines de ses épithètes sont "le mieux armé des dieux" ou "le plus fortement armé" et il voudrait entendre les mêmes choses sur ses enfants.

Vayu est le dieu de vent et de l'air. Il est le souffle de la vie et de l'espoir et se bat aux côtés de son panthéon dans la guerre contre les Titans. Mais il est aussi le dernier souffle lors de la mort et est connu comme le plus fort non pas pour sa force physique, mais parce qu'il fait qu’une telle force est inutile. Les prières à Vayu lui sont toujours spécifiquement adressées dans son aspect positif, mais ces prières sont à moitié une demande d'aide et à moitié la demande d’être épargné à son côté plus sombre.
Vayu est le pont entre le bien et mal, la lumière et les ténèbres et a un objectif propre. La relation de Vayu avec le reste des Yazata est un peu douteuse, car on sait qu'il a travaillé avec les Titans dans le passé. Il y garde ses commentaires pour lui, mais il vient toujours à l'aide des autres dieux. Il est le plus grand élément de chaos dans les Yazata, mais il prétend que la discorde qu'il apporte protège le panthéon et le peuple de la stagnation.
Vayu apparait d'habitude comme un homme grand, bronzé, jeune et beau, projetant un sourire brillant. Parfois il est un adolescent maigre, mentant et volant de ville en ville. Comme soldat, il a gardé son peloton vivant alors qu’il était seul. Il a travaillé comme anesthésiste avec des antécédents inquiétants de morts accidentelles de patients. Comme un prêcheur itinérant, il réaffirme la foi de tous ceux qu’il rencontre.
Comme leur père, les scions de Vayu sont variables et moralement ambigus. Le potentiel pour la noblesse est présent, mais l'aspect pratique, sinistre et égoïste va plus probablement surgir. Il laisse ses scions prendre leurs décisions tout seuls quand ils grandissent et donne rarement des ordres même après leur Visitation. Il choisit ses scions pour leur indépendance et leur obstination. Il veut des collaborateurs, pas des pions, les scions des autres dieux sont bons pour ça, et il ne veut pas devoir tenir les mains de ses scions et leur dire quoi faire.

La déesse de terre est un peu atypique pour son rôle ; on sait que son domaine est une des premières choses créées et pourtant elle est venue au panthéon parmi les derniers, un sujet qu’elle essaye d'éviter. Contrairement à d'autres déesses de la terre, Zam est rarement maternelle et a tendance à être exigeante et pratique. Une fois concentrée sur une tâche, Zam s'applique et trouve un moyen pour obtenir un résultat décisif. Elle est patiente et méthodique, peut-être même impitoyable dans l'accomplissement de ses buts. Avec le combat pour le Monde, elle se pardonne d’être impitoyable.
Zam considère que le Monde est l'endroit où tout le travail réel est fait. Le Monde supérieur et tous ses habitants ont leur place, mais la Guerre, discrète et dans les coulisses, a sa ligne de front dans le Monde. Elle apparaît généralement comme une femme d’âge moyen, avec le sourire facile et le regard dure, et le reste de son apparence change selon ce que la situation exige. Zam a vécu comme analyste politique, auteur critique, militant populaire et fonctionnaire corrompu.
Elle laisse souvent ses scions développer leurs talents tout seuls ; Zam ne veut pas que ses scions reflètent son tempérament, mais qu’ils soient utiles pour le prochain ensemble de buts qu'elle a décidé. Elle est toujours leur mère et alors que la mission passe en premier, le bien-être de ses scions n'est pas très loin en second. Pendant la Visitation, Zam permet d'habitude à ses enfants de savoir qu'il y a un objectif plus grand et que tous doivent faire des sacrifices pour y arriver. C'est mieux qu'ils aient un indice sur ce qui risque d’arriver plutôt qu’avoir la sensation d’être complètement trahie et amers après coup quand ils se rendent compte à quel point ils sont dispensables pour leur mère.