Les Loa

Les Loa sont d’anciennes divinités de l’Afrique de l’Ouest transplantées aux Caraïbes ainsi qu’en Amérique du Nord et du Sud par les esclaves. Elles forment le panthéon le plus varié en termes d’âge. Des dieux de quelques centaines d’années seulement côtoient des dieux qui foulaient déjà la terre des millénaires auparavant. Les autres dieux peuvent dédaigner les Loa comme de simples esprits élevés au-dessus de leur rang, mais à l’heure actuelle leur pouvoir et leur autorité égalent ceux de leurs détracteurs. Ce mépris est par conséquent plus social que métaphysique. À la différence des autres panthéons, les Loa se rappellent leurs origines en tant que scions. Ils ont tendance à traiter leur progéniture avec respect et honneur. En fait, les divinités du vaudou semblent croire que leur panthéon n’a pas encore fini de grandir et chaque dieu dispose de tout un éventail d’esprits, de divinités mineures et de saints empruntés au catholicisme à utiliser comme messagers, alliés et compagnons pour leurs scions.
Les Loa forment un intéressant complément aux Kami. Là où le panthéon japonais œuvre pour le bénéfice de la nature entière dans toute sa diversité, les Loa concentrent leurs efforts pour maintenir l’énergie et la sainteté de lieux spécifiques. Pour les Loa, la nature dans son ensemble n’est pas tout à fait aussi importante que l’intégrité du « ici et maintenant ». Les dieux vaudous sont d’ardents défenseurs de l’idée que le petit est beau. Une maison où les habitants vivent dans la paix, la prospérité et la joie, voilà un but noble et beau pour les Loa. Un village ou une ville prospère est une plus belle réussite que de sauver une île ou même le monde entier. Dans leur attention au détail, les Loa raillent les grands panthéons. Pourquoi se préoccuper de sauver le monde si les gens meurent et que leurs villes sont en ruine ? Quel intérêt d’avoir des temples à l’esthétique parfaite s’ils sont spirituellement morts ?
Comme le panthéon est encore en train d’évoluer, les dieux dépendent d’une communauté active d’adorateurs qui les emplissent d’énergie spirituelle. Cela entraîne un certain degré de myopie chez les dieux vaudous. Dans la poursuite de l’unité, de la prospérité et de la paix à un niveau local, ils perdent parfois de vue les grands problèmes, comme la nécessité de vaincre les Titans.

Le Loa de l'océan a parcouru le monde aussi souvent que les autres Loa. C’est lui qui s’occupe d’aller chercher les âmes des morts en mer pour les emmener dans le Monde inférieur, les guidant dans son bateau Immamou. Son palais renfermerait des cartes marines permettant d’accéder à de nombreux endroits secrets refermant des trésors.
Il prend toujours l'apparence d'un pêcheur ou d'un marin. C'est un seigneur des mers et l'assurance qu'il affiche le proclame assez. Il est toujours le marin chevronné et tanné, l'amiral, le seul capitaine à bord, le maître du port.
Les scions d’Agwe ont une attirance semblable pour la mer et ne s’en éloignent jamais longtemps volontairement. Amis fidèles mais solitaires, on peut toujours compter sur eux lorsque le besoin s’en fait sentir.

Domaines de prédilection : Cheval – Animal (poisson) – Eau – Psychopompe
Attributs épiques de prédilection : Vigueur – Perception

Compétences associées : Animaux – Artisanat – Lancer – Pilotage – Résistance – Vigilance

Première femme de Damballa, Aida Wedo représente la richesse, la chance et le bonheur. Elle est une déesse des arcs-en-ciel et de la fertilité et a un certain pouvoir sur les rivières. Elle vit près des rivières et s’assure qu’elles continuent leurs courses. Comme son mari, elle aime particulièrement les serpents, et son animal est d’ailleurs la couleuvre arc-en-ciel.
Lorsqu’elle descend dans le Monde, Aida Wedo prend généralement une apparence anodine, qu’elle soit botaniste, zoologue, couturière ou agricultrice. Mais malgré cette apparence anodine, tout ce qu’elle entreprend est toujours couronné de succès.
Les enfants d’Aida Wedo attirent généralement le succès et la réussite mais rarement pour eux-mêmes. Ils entreprennent des carrières dans des domaines liés à la nature, que ça soit la flore ou la faune.

Une des plus vieilles des Loa, Ayizan est une déesse du marché et du commerce. Elle est aussi la gardienne des rites initiatiques des prêtresses. En tant que telle, elle est aussi associée à la connaissance et à la sagesse, et particulière le savoir lié à la terre. On raconte qu’invoquer son nom protège des mauvais sorts.
Quand Ayizan descend dans le Monde, elle prend toujours l’apparence d’une vieille dame. On la croise souvent dans un magasin ou au marché en train de faire ses commissions. D’une mine assez sage, elle a couvent quelques bons conseils à donner à ceux qui se montrent courtois et respectueux à son égard.
Ses scions sont eux aussi naturellement sages et se tournent régulièrement vers des professions plus mentales et spirituelles que physiques. Ayizan apprécie généralement quand ses enfants se tournent vers la prêtrise et les aide dans cette voie s’ils le souhaitent.

Loa des champs, de l’agriculture et de la moisson, Azaka est généralement un dieu doux et gentil. Rarement représenté sous un mauvais jour, son aspect le plus déplaisant consiste à incarner la dureté et la méfiance des ruraux envers les citadins.
À notre époque, Azaka a incarné principalement des agriculteurs, des cultivateurs et des maraichers. Il s’aventure rarement en ville, préférant la quiétude des grands champs. Toujours prêt à aider une personne en ayant besoin, il aide souvent les voyageurs qui passent aux abords de ses champs.
Comme leur père, les scions d’Azaka sont des personnes douces et aimables qui préfèrent le calme et la tranquillité des champs à l’effervescence et l’agitation des villes.

Baron Samedi voudrait vous faire croire qu’il a passé son samedi soir avec un groupe de pochtrons dans le Monde inférieur, et qu’il fait rouler Jésus sous la table à coups de petits verres de rhum. Puis il vous adressera le sourire d’un junkie en pleine overdose de mescaline et vous vous demanderez lequel de vous deux a réellement pris de la drogue. Habillé d’une chemise noire ou blanche stylée, de la veste à queue-de-morue d’un croque-mort, de lunettes de soleil, de bijoux d’argent et d’un haut-de-forme, le Baron aime amuser les enfants et effrayer les adultes. Dans la légende, il va trouver directement les dictateurs et leur ordonne de mettre de l’ordre dans leurs affaires. Il fait des grimaces aux caméras à la Nouvelle-Orléans. Il flâne un peu partout entre les night-clubs, et contamine du virus du sida une seringue sur sept.
Baron Samedi est le seul de tous les dieux à ne jamais se déguiser. Il est toujours le seigneur du Samedi, toujours en tenue de soirée, toujours prêt à vivre pleinement sa non-vie. Les guédé (les morts, qui sont des fantômes, des zombies et des ancêtres révérés) le suivent partout comme les groupies d’une rock star ou l’entourage d’une vedette d’Hollywood. C’est d’ailleurs ce qu’est le Baron, le célèbre leader du boys band le plus dangereux et le plus psychotique qui ait jamais hanté la salle de concert qu’est le monde.
Une semblable infamie s’attache aux scions du Baron Samedi. Les fantômes viennent les trouver avec des messages pour les vivants ; des adolescents gothiques boivent leurs moindres paroles avant de se pendre ; des photographes les prennent en photo pour les inclure dans un livre de monstres. Comme les enfants des gens célèbres, les rejetons de Samedi connaissent une adolescence difficile, s’essayant à une autodiscipline rigide ou à un abandon total de toute responsabilité. Mais le Baron a le sens de la famille. Il fait tout ce qu’il faut pour que ses scions le suivent dans la tradition familiale.

Damballa, le père des autres Loa, est le plus puissant et le plus important dieu du panthéon. Apparaissant sous la forme d’un énorme serpent noir et vert, et associé au devoir parental ainsi qu’à la sexualité et à la créativité primaire, il épouse de nombreuses femmes et couche avec toutes chaque mardi. Il leur laisse de l’argent sur la table de nuit, ainsi que des cadeaux pour les enfants qu’il a eus avec elles. Il est associé au Moïse du judaïsme et du catholicisme et s’habille de blanc et d’argent.
Damballa est de tous les Loa celui qui prend le moins souvent une forme humaine. Il préfère prendre l’apparence d’un serpent et adore gober des œufs crus. Lorsqu’il monte un cheval (c’est-à-dire lorsqu’il possède un hôte mortel), celui-ci se contorsionne sur le sol les mains levées au-dessus de la tête et parle dans une langue sibylline faite de susurrements et de chuintements. Toute femme qui tient un serpent alors qu'elle est nue risque son étreinte sensuelle et sexuelle.
Les scions de Damballa sont pareillement des gens sensuels et primitifs. Ils organisent des fêtes dans le désert et vont danser dans les nuits chaudes de la jungle. Quoi qu’ils fassent (et leur père leur laisse une grande liberté d’action), ils sont toujours considérés comme particulièrement énergiques et pleins de vie. La corvée d’un travail de bureau n’est pas pour eux, car ils sont faits pour le contact avec la nature primitive et les célébrations sous la pluie, que ça leur plaise ou non.

Belle, habillée dans des teintes roses et vertes, adorant les sucreries et le parfum, Erzulie est une déesse de l’amour sous toutes ses formes. Elle a trois aspects, en fonction des besoins : Freda la jeune fille coquette, Danto la matrone protectrice des enfants (et des homosexuels), Je Wouj (littéralement « yeux rouges ») la vieille dame acariâtre que personne n’aime. Associée à la Vierge Marie et à la Madone noire de la tradition catholique, Erzulie est une fille charmeuse et sexy tout en étant à la fois très gracieuse et aimable.
Dans la vie moderne, Erzulie a été prostituée, mère de famille, militante communautaire, cuisinière et couturière. Quel que soit l’aspect qu’elle revêt, elle porte toujours les trois alliances symbolisant ses mariages avec Damballa, Ogoun et Agwé.
Les scions d’Erzulie choisissent souvent leur propre voie. Ils ont généralement une sexualité très active, ce qui conduit parfois à créer des arbres généalogiques très touffus dans le panthéon des héros du vaudou. Erzulie s’en moque. Elle a ses enfants à aimer ... Du moment qu’ils lui obéissent lorsqu’elle fait appel à eux.

Domaines de prédilection : Cheval – Émotions (amour) – Gardien – Guerre
Attributs épiques de prédilection : Charisme – Apparence

Compétences associées : Art – Athlétisme – Empathie – Intégrité – Présence – Survie

Kalfu est le jumeau sombre de Legba. Certains pratiquants du vaudou les considèrent comme une seule et même divinité, mais les Loa connaissent la vérité. Kalfu est le maître des esprits malveillants de la nuit comme Legba est celui des esprits bienveillants du jour. Ils se tiennent dans les coins opposés de chaque carrefour et de part et d’autre de chaque seuil. Là où vous trouvez l’un d’eux, l’autre n’est jamais loin. Même leurs vêtements sont identiques, et la seule manière de les distinguer l’un de l'autre est de les observer de près, car Kalfu a la peau plus terne, comme s’il était éclairé par la lumière de la lune plutôt que par celle du soleil.
À l’époque moderne, Kalfu est le prêcheur fondamentaliste qui vient voir les prostituées le soir, et le dealer qui vend l’illumination mais offre l’addiction. Sa simple arrivée attire les esprits les plus sombres, et il vaut mieux rester muet en sa présence. Le mécontentement et l’animosité le suivent partout, mais il est aussi une force pour l’ambition créative. Que cette ambition conduise parfois à la rage meurtrière n’est pas toujours de la faute de Kalfu.
Les scions de Kalfu sont pareillement gênants. Ce sont des fauteurs de troubles et des casse-pieds pour leurs voisins; la police semble toujours savoir qui ils sont et où les trouver. La plupart ont un casier judiciaire, qu’ils aient réellement tait quelque chose ou pas. Attirer une attention aussi négative pousse souvent les rejetons de Kalfu à vivre dans le crime, mais les dieux savent que la dichotomie entre le bien et le mal (telle que les mortels l’entendent) est une des forces créatrices qui maintiennent la cohésion du Monde et le gardent hors des griffes des Titans.

Domaines de prédilection : Cheval – Chaos – Lune – Magie – Ténèbres
Attributs épiques de prédilection : Charisme

Compétences associées : Animaux – Athlétisme – Discrétion – Occultisme – Présence – Survie

Legba, le gardien de la porte des esprits, surveille les carrefours et les seuils. Vieil homme noir s’appuyant sur une canne, une pipe calée entre les dents, il est associé aux saints catholiques Pierre, Lazare et Antoine, ainsi qu’à la couleur rouge. Portant un large chapeau de paille et accompagné de son chien, il peut parler et comprendre n’importe quelle langue mortelle. Il peut faire marcher et danser son cheval, et peut envoyer n’importe quel mortel sur le bon chemin, ou sur le mauvais. Personne n’entre dans les royaumes mythiques sans sa permission.
À l’époque moderne, Legba joue toutes sortes de rôles. Il a été un dealer vendant l’illumination à un coin de rue et un pasteur prêchant contre les démons de l’addiction. Il a travaillé comme traducteur pour les Nations Unies et a été dictateur dans les Caraïbes ; il a été chauffeur de taxi et maître d’hôtel décontracté. Les gens se rappellent de son goût pour les blagues et de son rire communicatif, mais se demandent toujours si ce n’était pas d’eux qu’il riait.
Les scions de Legba lui ressemblent. Maîtres du transport et doués pour ouvrir un sentier, ils travaillent comme éclaireurs et guides touristiques. Ce sont des gens très sociables, capables d'ouvrir des portes, de faire les présentations et de lier des gens aux intérêts différents autour de projets communs. Escrocs parfois, ils montent de grandes arnaques pour plumer des pigeons de leur argent.

Domaines de prédilection : Cheval – Prophétie – Psychopompe – Soleil
Attributs épiques de prédilection : Charisme – Astuce

Compétences associées : Commandement – Empathie – Intégrité – Larcin – Occultisme – Politique

Mystérieux et ancien, Loko est le Loa des plantes, des arbres et de la guérison. Tout comme sa femme Ayizan est la gardienne des rites des prêtresses, Loko est le gardien des rites des prêtres. À eux deux, ils sont les garants des règles et des devoirs de la prêtrise. Il est aussi le protecteur des guérisseurs et des herboristes.
Même quand il descend dans le Monde, on voit rarement Loko, car il préfère rester cacher dans les forêts. Ceux qui le rencontrent ne sont jamais vraiment sûrs de ce qu’ils ont vus, un vieil ermite immobile ou un arbre ayant une forme étrange.
Les scions de Loko ont une profonde attirance pour les profondeurs de la foret, et ils finissent souvent par y travailler et y vivre, que ce soit en tant que botanistes ou simplement en voulant se retirer de la civilisation.

La femme du Baron Samedi est bien assortie avec son époux. Buvant du rhum mélangé à du jus de piment et employant un langage assez fleuri, elle veille sur les tombeaux et les pierres tombales tant que ceux-ci sont bien munis d’une croix. Elle est aussi associée au feu et est la gardienne des morts dus aux incendies.
Lorsqu’elle descend, Maman Brigitte est tout aussi inoubliable que son époux. Elle écume les raves et les night clubs profitant de la fête partout où elle va. Peu lui importe ce qui suivra tant qu’elle s’amuse.
Ses scions sont comme elle, infatigables dans leur quête de la meilleure fête. Mais malgré ses allures de noceuse invétérée, Maman Brigitte prend soin de ses enfants et ne laisse jamais livrés à eux-mêmes.

Seigneur du pouvoir, de l’autorité et du triomphe, Ogoun est un esprit de fer : celui du moral de fer dans la bataille, du fer des armes et du courage dans les actions individuelles. Il a les yeux et la peau noirs, des cheveux bouclés, et aime jouer le contraste en portant un uniforme militaire d’un blanc éclatant assorti d’une écharpe rouge. Il emploie souvent l’identité catholique de Saint Jean le Grand et porte toujours un couteau, une épée ou une machette en fer. C'est un fumeur et un buveur de rhum, mais il est toujours le chasseur de pirates, jamais le pirate.
À l’époque moderne, Ogoun incarne de préférence des militaires ou des paramilitaires. Il est officier, jamais simple soldat, bien que ses états de service indiquent toujours que c’est un officier sorti du rang. Ogoun doit sa position à son mérite, jamais à ses relations. C’est un artisan travaillant le métal, particulièrement le fer ; les moteurs des véhicules comme les armes obéissent à ses ordres. Il a également été ouvrier dans la sidérurgie et constructeur de navires. Les gens se le rappellent comme d’un homme au franc-parler et d’un abord facile.
Les scions d’Ogoun ont les mêmes inclinations. Ce sont des personnalités énergiques, des artistes et des patriotes responsables. Fidèles envers leur père, ils travaillent comme experts en démolition et en feux d’artifice, comme hommes d’affaires agressifs, comme acolytes de dictateurs et comme combattants de la liberté cachés dans la jungle. Personne ne peut les traiter de lâches et espérer rester en vie.

Domaines de prédilection : Cheval – Création – Feu – Guerre
Attributs épiques de prédilection : Force – Manipulation

Compétences associées : Art – Artisanat – Mêlée – Politique – Présence – Résistance

Seigneur du tonnerre et prêtre-roi des Loa, Shango est le dieu de l’initiation, de la justice et de la royauté. Il résiste à l'oppression au nom de son peuple et combat partout pour la bonne cause. Habillé de rouge et de blanc, il traque les menteurs et les voleurs avec une hache de pierre fabriquée par son ami et confrère Ogoun. La légende raconte qu’il eut trois femmes et des fils de chacune d’elles. Certains, ses enfants légitimes, devinrent des rois et des chefs de communauté. D’autres devinrent des grands prêtres, des pasteurs et des conseillers spirituels. Ses enfants restants devinrent des bandits qui préservèrent l’ordre moral en volant les riches pour donner aux pauvres. Il en est ainsi des scions de Shango.
À l’époque moderne, le dieu du tonnerre a marché au côté du Dr Martin Luther King ainsi que de Gandhi. Il a également été membre des Black Panthers et garde du corps de Malcom X. Il a été membre d’une milice privée, boxeur professionnel, athlète porté aux nues et juge noir dans une ville blanche. À la différence de nombreux dieux, Shango ne voit pas de problèmes à participer aux grands événements du Monde. La vie et les droits des mortels sont ses soucis principaux ; comment pourrait-il ne pas les aider ?
Mais les exigences du Destin imposent de plus en plus qu’il délaisse ces tâches à ses scions. Toutefois Shango n’éveille jamais un scion seul et s’assure qu’ils vont toujours par trois dans le Monde : un leader, un conseiller et un bandit. De cette façon, le Monde est équilibré et Shango continue à veiller aux intérêts de sa communauté.

Domaines de prédilection : Cheval – Ciel – Justice – Prophétie
Attributs épiques de prédilection : Force – Charisme

Compétences associées : Art – Commandement – Intégrité – Mêlée – Présence – Résistance

Horrible dieu des maladies, de la guérison et de la terre, Shakpana a le corps éternellement rongé par la lèpre. Il est le dieu qui commande à la mortalité due aux maladies, emportant les victimes d’épidémies et épargnant les autres, et demandant à en être remercié son peine de frapper de folie ceux qui refusent. Son nom n’est jamais prononcé de peur d’attirer les épidémies mais il est activement prié et respecté en tant que celui qui guérit des infections.
Lorsqu’il vient dans le Monde, Shakpana est toujours horrible, que ce soit son apparence rongée par la maladie, ou son comportement orgueilleux et vindicatif. Il endosse toujours une identité prestigieuse dans des domaines liés à la santé, qu’il soit un grand médecin, un virologue reconnu ou un célèbre biologiste.
Les enfants de Shakpana semblent avoir une propension surnaturelle à tomber malade, mais semblent toujours s’en sortir. Embrassant régulièrement eux-aussi des carrières médicales, ils n’héritent fort heureusement pas forcément du mauvais caractère de leur père.

Domaines de prédilection : Cheval – Fertilité – Santé – Terre
Attributs épiques de prédilection : Vigueur – Apparence

Compétences associées : Athlétisme – Intégrité – Médecine – Résistance – Science – Survie

Les Simbi sont une grande famille de Loa serpents aux pouvoirs très proches les uns des autres. À la fois gardiens des cours d’eau, pourvoyeur d’âmes, messager des autres Loa et doués du don de clairvoyance, il est rare qu’un lieu de culte n’ai pas au moins une petite statuette qui leur est consacrée.
Ne prenant jamais une apparence humaine et préférant rester cachés la plupart du temps, il est rare de rencontrer des Simbi dans le Monde. Lorsque ça arrive, ils ont généralement la forme de serpents semblants constitués entièrement d’eau.
Les scions adoptés par les Simbi sont naturellement attirés par les professions qui leur permettent de voyager. Ils finissent donc par accomplir le même travail que leur parent divin.