Rassemblement des informations principales sur les parties que je maîtrise. |
| | Le journal d'expédition | |
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Hadrios
Messages : 132 Date d'inscription : 06/05/2014
| Sujet: Re: Le journal d'expédition Mer 29 Avr - 22:49 | |
| [Partie secondaire] le village confiné Elle était arrivée là où elle voulait. Une étape de sa vie venait de passer, et c'est à cet endroit précis qu'elle allait s'installer. La halfeline jeta un œil au coffre contenant quelques écrits et les autres témoignages de sa vie passée, lové confortablement dans la fosse qu’elle venait de préparer à son intention. C’est là que resterait sa mémoire, avec la certitude que celui qui la lirait ne sera pas issu de la prochaine récolte. Elle saisit sa pelle, et enferma définitivement son passé sous un linceul de terre. Appuyée sur son arme utilitaire, elle souriait en regardant les versants de sa colline, de sa ferme, de chez elle. ----- - Le coffre, il contient de vieux vêtements et un courrier scellé:
- Lettre de Malva a écrit:
- « Moi, c’est Malva, je suis l’heureuse propriétaire des fermes au sud d’Ondanera.
Mon histoire commence au village de Berilac il y a maintenant 27 ans, où je suis ironiquement née sous de bons auspices. En pleine saison des fruits et avant le grand buffet annuel. Notre village peuplé exclusivement d’halfelins s’étant coupé du reste du monde depuis bien des générations je n’ai eu d’autres choix que de suivre les pas de mes prédécesseurs : apprendre l’art de la ferme, l’art des brassages, l’art des cuissons, l’art de vivre… Et tout ça dans un confortable et éternel confinement. Une fois en âge de prendre des décisions, j’ai voulu en apprendre le plus possible sur…Tout !
Je suis devenue enseignante et gardienne des jeunes. J’ai vécu de chouettes années, en ayant la possibilité d’apprendre plein de choses sur notre village, sa construction, nos ancêtres… Mais si peu sur le reste du vaste monde qui nous entourait. De quoi m’amener à vouloir découvrir le reste, jusqu’à me mener aujourd’hui à vivre indépendante et libre.
Quelques jours avant leur arrivée, aux gens d’Ondanera, je préparais mon plan : je devais fuir rapidement du village pendant une nuit où le chef de la garde se serait enfui hors du village. Evidemment, attirer suffisamment l’attention là où je ne voulais pas être vue était indispensable. J’ai donc rassemblé ce qui s’avérait nécessaire pour cela, une bonne dose de poudre noire et de courage en prévision du moment venu. Evidemment, les choses ne pouvaient pas se passer comme prévu…
Alors que tout était prêt pour ma diversion, et que la poudre était soigneusement disposée sur le cairn, qu’une déflagration se fit entendre au loin. J’appris plus tard que mes nouveaux amis d’Ondanera en étaient la cause, après avoir découvert la cache piégée de Minto, le chef de la garde (il paraît qu’il léchait des grenouilles ?... Yeurk …). Au loin, je voyais l’ombre dudit capitaine se projeter depuis les torches disposées aux abords de la porte du village. Il était revenu plus tôt que prévu de sa sortie, et probablement alerté par le signal. De toute évidence, j’avais mal calculé mon coup et ai mis plus de temps que je le pensais dans mes préparatifs… Je devais essayer malgré tout, et j’ai alors mis feu à la ligne de poudre noire et tout devait se précipiter. La gemme avait disparue. Malheur…
La gemme. Je n’en ai pas parlé, encore. Il s’agit du bien le plus précieux de Bérilac, qui permettrait au village de vivre éternellement reclus en produisant des vivres de qualité sans discontinuer. Un bien si précieux qu’il aurait été enfui sous le cairn, et nous protègerait tous. Du VENT. Ceux qui auront déjà lu des contes aux enfants pourront reconnaître les stigmates d’un mensonge pieux.
Bref… la nuit fut courte pour moi, et beaucoup d’autres au village qui cherchions quelqu’un à accuser du vol de notre « bien le plus précieux ». La panique était grande. Moi, c’est la panique de voir ma porte de sortie se fermer qui me hantait alors que les heures s’égrainaient. C’est au matin que les Ondanerans sont arrivés.
Leur chef était une «Archonte », j’appris après qu’il s’agissait d’une sorte de chef pour un domaine spécifique. Celle-ci se dénommait Balqis et était en charge des relations avec d’autres villes et village…Quelque chose qui n’existait tout simplement pas chez nous. Il se figure que des Archontes comme elle, il y en a plein, mais c’est plus tard que je les ai rencontrés. Elle était accompagnée de gardes lourdement armés et armurés. Nos cavaliers faisaient pale figure à côté, et ne devaient surement leur supériorité qu’à leur nombre. Elle avait également pour escorte rapprochée des individus plus talentueux : Nazeem Fares, un bel athlète-acrobate extraordinairement talentueux, le solide et placide Mollebarde (dont le nom serait en fait Armondo, peu importe), le pragmatique « chevalier aux grenouilles » Milko Novak et finalement le perceptif Arash.
Le chef du village, Reginar, avait décidé que la venue de ces étrangers après la disparition de la « gemme » était un signe évident de leur culpabilité. Le bougre est n’est pas méchant, et je pense sincèrement qu’il tente de faire de son mieux. Je le suspecte même d’être un peu épris de moi, mais la dernière chose que je voulais à ce moment est que cette crainte se concrétise… J’ai en tout cas pu user de ma position dans le village pour me faire le guide de ces étrangers, alors qu’il devenait clair qu’ils devraient prouver leur innocence.
Chez nous, celui qui est accusé doit prouver son innocence. Accuser son prochain est grave, et on évite généralement de le faire. Il n’est pas bon de fâcher son voisin, sachant que lui et sa famille habiteront encore la même maison pour les 60.000 prochaines générations… Nos amis d’Ondanera devaient donc rassembler des preuves de leur innocence en interrogeant d’autres suspects au sein du village. En tête se trouvait Merwig, la chamane, qui entretenait une rivalité avec Reginar depuis leur jeunesse. Odo, le vieil apothicaire sénile que j’avais involontairement fait accuser en dérobant et usant sa poudre noire. Minto, qui avait la charge de la porte et de la sécurité, et que l’on a retrouvé en train de fermer la porte après l’explosion. Et enfin Bauto, le malheureux idiot du village, que l’on se devait d’accuser pour se donner bonne conscience…
Je ne sais pas comment s’est déroulé leur entretien avec Reginar, mais j’ai rencontré pour la première fois les mercenaires d’Ondanera alors qu’ils peinaient à cacher leur désarroi. Dont j’étais en partie responsable…, mais soit. Ils ont rencontré en premier lieu le capitaine de la garde, Minto, qui était alité depuis la veille. Je le savais consommateur d’une drogue quelconque en dehors du village, qui le plongeait dans cet état le lendemain. Les enquêteurs en herbe sont rapidement arrivés à cette conclusion, mais ne m’en ont pas parlé tout de suite. Je ne leur ai pas fait de confessions non plus. A ce stade, je devais encore estimer si le groupe s’avèrerait être un billet de sortie ou un tremplin vers la corde. Une perspective qui aurait presque manqué de me faire avaler de travers la pomme que je dégustais.
Ils sont ensuite partis à la rencontre de Odo, notre apothicaire. Connaissant le phénomène, j’ai pris le temps de déguster mon sandwich poulet-poivrons frits, un délice ! Je savais que l’entretien serait long, et je ne me suis pas trompé. Au bord de la surdité, le Viel apothicaire a visiblement fait mouche avec nos enquêteurs en herbe, mais ne leur avait visiblement pas paru suspect. Tant que nous étions sur les hauteurs, nous avons fait un crochet vers la maison de Merwig. Idéalement située au sommet du village, la maison de la chamane a une vue dégagée sur le champ où se trouvait le cairn la veille. Les ondanerans ont pénétré le temple pour interroger la dame, que je savais être très protectrice vis-à-vis de notre village et de ses traditions. Autant dire qu’elle et moi ne nous entendions pas, même si elle ne le savait sans doute pas. Pas le temps ici de faire un vrai repas, j’ai donc grignoté quelques fruits secs qu’il me restait dans mon sac. Un halfelin prévoyant est un halfelin heureux. L’entretien fut court, mais j’ai l’impression que les étrangers prennent confiance… Au moins en moi.
On redescend vers le bas du village, où se retrouvent la plupart des maisons le long de la Grand’rue qui fait le tour de la colline. Nous cherchons maintenant le malheureux Bauto dans ses maraudes à travers le village. Lorsque nous le trouvons, ce dernier prend ses jambes à son cou et distance sans mal les étrangers. Nous faisons finalement route vers chez moi, et j’en profite pour faire connaissance et tisser des liens avec les étrangers durant le repas du soir. J’apprécie beaucoup Nazeem, et je dois bien reconnaître qu’il a du charme… Enfin ! Je ne devrais pas écrire ça… Je les quitte dans la maison que Reginar a prévu pour les loger et les surveiller.
Le lendemain matin, l’enquête se poursuit, mais je sens bien que les visiteurs patinent un peu… Ils décident de retourner à la maison de Bauto pour poursuivre leurs recherches. En arrivant devant, ils décident d’ouvrir malgré toute la maison sans y avoir été invités. Une oie de compagnie se rue alors sur le pauvre Milko, qui peine à les contenir. C’est à ce moment que Bauto se jeta littéralement par la fenêtre de l’étage pour faire un salto aérien en direction du sol. Mais ! Ce n’était sans compter la hâte et la dextérité du beau Nazeem, qui a réceptionné le jeune Bauto avec grâce et fermeté. Splendide !
Pour les aider, je leur ai autorisé la visite de la maison du jeune infirme. Rien à mes yeux ne pouvait vraiment les aider ici…Donc ça me permettait de chercher une solution de repli dans l’éventualité toujours probable qu’ils ne parviendraient pas à s’en sortir. J’avoue que j’en voyais alors que peu… La sécurité serait surement renforcée longtemps après leur départ, et pouvoir fuir avec leur protection serait ce qui pourrait m’arriver de mieux… Et puis, peut-être que je pourrais devenir Archonte moi aussi ! J’ai du potentiel.
Après plusieurs heures de fouille, ils ont finalement décrété n’avoir rien trouvé d’utile pour l’enquête, mais sont bien tombé sur la cachette du fou. L’endroit où le truand s’amusait à entasser les biens de tout le monde au sein du village. L’endroit était cependant dangereux, et nous avons été obligés de faire un passage par l’apothicaire avant de remonter au sommet du village.
C’est là que le drame survint. D’après les visiteurs, une créature est apparue et a empoisonné à mort Arash alors qu’ils se reposaient. Rendu fou de colère, Nazeem s’est dirigé vers la chamane pour lui demander des comptes en faisant fi de l’autorité des gardes. Mollebarde lui en emboité le pas en portant le cadavre encore chaud de son ami, et en suppliant les gardes de chercher de l’aide. Je suis arrivée quasi en même temps que Reginar, qui était furieux et bien décidé de les faire pendre haut et court…
Je suis véritablement triste de ce qu’il est arrivé à Arash. Mais grâce à lui, et à son malheur, j’ai eu la chance de pouvoir quitter ma prison natale et vivre la vie à laquelle j’aspirait tant. Pour lui, je dédierai un arbre fruitier près de ma maison. Je devrai penser à inviter ses compagnons de route pour un banquet en sa mémoire, à l’occasion.
Enfin… Ce moment s’est avéré fatidique, car il (dé)montrait qu’une engeance se cachait au sein du village et pouvait nuire à tous. Le simulacre de procès qui suivit le lendemain était assez affligeant… Les ondanérans assurèrent avoir retrouvé la « gemme », et la confièrent à Reginar. Celle-ci avait été dérobée par le Bauto. Devant les accusations de Merwing, les héros répliquèrent avec suffisamment de justesse pour attirer la sympathie de Reginar. J’ai moi aussi profité de ce moment pour enfoncer le clou et tracer une ligne dans le portrait d’accusée que l’on faisait à Merwig… Acculée, la malheureuse lança un sort, et son familier démoniaque s’attaqua à Reginar en le poignardant de son dard empoisonné. Reginar étant incapacité, c’est Odo qui décréta que Merwig était effectivement responsable du vol de la gemme et de trahison envers le village… Il ordonne le départ des Ondanerans, et interdit leur retour à Berilac. De mon côté, c’est Nazeem qui a aidé à mon départ en « demandant » à Minto de me laisser fuir la nuit venue, en échange de la sécurité de ses fameuses grenouilles.
Le voyage est un art difficile en dehors de Berilac. Même ça, je dois maintenant l’apprendre, et c’est si bon ! L’air semble plus frais ici. Plusieurs jours plus tard j’ai ainsi pu découvrir Ondanera, la diversité de ses habitants, ses bâtiments incroyables et l’immensité des terres qui se dressent de tous les côtés.
J’ai pu rencontrer les Archontes dix jours plus tard, dans ce bâtiment que l’on nomme l’hôtel de ville. Ils étaient si nombreux ! C’est incroyable de pouvoir s’entendre si bien, à autant, pour diriger un si grand village. Ils m’ont posé quelques questions, mais mes arguments étaient prêts depuis…Toujours ! J’ai rapidement pu les convaincre qu’avec moi, les terres qu’ils me confieraient feront vivre de nombreux foyers. Evidemment, ils m’accordent aussi d’importantes responsabilités, comme de gérer les autres fermes avoisinantes et de rendre des comptes directement s’il devait y avoir des passages étranges sur mes terres. Rien de bien excessif donc. Ce sont des gens raisonnables.
Maintenant que je sais qui je suis, je sais ce que je n’ai plus à être. C’est pourquoi j’ai décidé d’écrire d’où je venais, et comment j’en suis arrivée là. Et tout ça, ça doit finir au fond d’un trou pour laisser place à la nouvelle Malva.
Voilà donc qui termine mon histoire, mon passé, et comment j’en suis arrivé à ce que je suis aujourd’hui. Mais si j’ai bien une certitude, c’est que pour moi tout ne fait que commencer ! J’ai la liberté à découvrir.
Malva la Libre ---- | |
| | | Hadrios
Messages : 132 Date d'inscription : 06/05/2014
| Sujet: Re: Le journal d'expédition Dim 23 Aoû - 15:33 | |
| Le temple de la Fortune...et de la tricherie par Parwaaze, Archonte des Voix - Brèves du Concile du 19/03/819 a écrit:
- L’Archonte des Hymnes annonce l’annulation de la fête des morts, remplacée par une autre fête au cours du mois. Un calendrier des fêtes est proposé, et obtiendra par la suite l'assentiment des 12.
- Une cape de protection est présentée au trésor de la ville en paiement d’une dette.
- Il est décidé de construire des fermes au Sud-Est de la Glorieuse Cité d’Ondanera, dont la gestion est attribuée à la halfeline Malva.
- Il est décidé la construction d’une route pour relier la pêcherie au Sud de la Glorieuse Cité d’Ondanera.
- Il est décidé de construire un moulin à eau le long de l’Ambrea dans le quartier Sud-Ouest de la Glorieuse Cité d’Ondanera.
- Il est décidé de construire un autel verdoyant dédié à Sarabdim et au culte des Premiers Nés Rasvan dans le quartier Nord de la Nouvelle Cité de Fontambra.
- Une doléance est présentée par le peuple Sérène de la Glorieuse Cité d’Ondanera au travers de Marco Accotalto, représentant des Sérènes. Une proposition pour la construction d’un Temple de la Fortune est réalisée. La décision concernant cette proposition est repoussée à une date ultérieure.
- Une fête à l’intention des invités Némériens de la Glorieuse Cité d’Ondanera est également proposée par le peuple Sérène de la Glorieuse Cité d’Ondanera. Les Archontes assentissent.
- Calendrier des fêtes d'Ondanera a écrit:
- Calendrier des Fêtes d'Ondanera
01 Janvier - La fête de la Musique : Sous le patronage de l'Archonte des Voix, la fête de la musique est un moment de joie commune pour initier une nouvelle année sous de bons auspices.
02 Février - Le bal des Sérènes : Sous le patronage de l'Archonte des Hymnes, le bal des sérènes est un moment culturel important pour l'histoire d'Ondanera. Un banquet est prévu pour les moins nantis, tandis que les plus aisés se retrouvent masqués dans une soirée mondaine.
21 Mars - La fête des Boisseaux : Sous le patronage de l'Archonte des Boisseaux, la fête du même nom vient clôturer les différentes bénédictions données aux terres d'Ondanera et initier une nouvelle période. Les cultures pourront reprendre et c'est l'occasion de fêtes dans chaque chanterie, mais aussi dans la capitale.
18 Avril - La marche des Dévôts : Sous le patronage de l'Archonte des Dévôts, la marche des dévots est un défilé militaire dans la capitale d'Ondanera. C'est l'occasion pour l'Archonte de montrer les nouveautés dans les armées, mais aussi pour la population de féliciter ses troupes.
01 Mai - La fête du Labeur : Sous le patronage de l'Archonte des Edits, la fête du labeur est un moment où la force vive et le travail d'Ondanera est célébré. C'est un moment dédié au partage, mais aussi au pardon, car c'est lors de cette journée que certains esclaves peuvent être affranchis.
01 Juin - La fête des Terres de Feu : Sous le patronage de l'Archonte du Séminaire, la fête des Terres de Feu est dédiée à la richesses des terres et des gens qui peuplent les Terres de Feu. Elle vient commémorer l'arrivée de l'expédition des Archontes dans la région.
10 Juillet - Le fête du Sacre des Archontes : Sous le patronage de l'Archonte des Sceaux, cette fête vient célébrer l'ensemble des Archontes et leurs plus nobles possessions : les reliques des dieux. Celles-ci, ainsi que de nombreux objets magiques et exotiques sont montrés au grand public lors de processions dans la Capitale. C'est également l'occasion de faire du marchandage d'objets d'art et d'antiquités.
18 Aout - La fête du Cochon : Sous le patronage de l'Archonte des Serments, la fête du Cochon est un moment sacré à Ondanera. Dédiée tout entier à la paix et au partage, c'est probablement la fête la plus importante à Ondanera. De nombreux visiteurs rallient en effet la ville pour assister à l'échange des taxes entre le Sultanat et le Califat, et profitent de l'occasion pour commercer et échanger sur les affaires du monde.
03 Septembre - La fête des Morts : Sous le patronage de l'Archonte du Sépulcre, la fête des Morts est dédiée à la mémoire de toutes celles et ceux qui ont donné leur vie à Ondanera.
10 Octobre - La fête de la Bière (Roderichfest) : Sous le patronage de l'Archonte de la Dîme, la fête de la bière est une spécificité de Trevalion qui s'est imiscée jusqu'en terres de feu. Les nouveaux brassins sont proposés à la consommation lors de cette fête, où des prix abordables sont proposés pour touts les alcools. C'est une fête très populaire.
24 Novembre - La fête du Pilier : Sous le patronage de l'Archonte des Embruns, la fête du pilier vient commémorer l'importante victoire des Archontes sur Nexe, la reine-gorgonne. La dépouille de l'horrible créature (ou une réplique) circule ainsi en ville pour glorifier les Archontes. C'est aussi l'occasion de jeux aquatiques importants pour la marine d'Ondanera.
30 Décembre - La fête du Partage : Sous le patronage de l'Archonte des Cieux, la fête du partage est un moment d'échange entre les différentes cultures d'Ondanera. De grands banquets sont organisés dans la ville, et tout le monde est invité à les rejoindre. Des présents sont traditionnellement offerts lors de cette occasion. Le soutien aux démunis est important lors de cette fête.
Par Marco Accotato, Archonte des Hymnes Le 21/03/19Cette nuit a été chargée. Depuis l’annonce de la mort d’Araash, un de mes compatriotes, j’ai beaucoup réfléchi à la réponse appropriée, et ai résolu de commencer par interroger les autres mercenaires de l’expédition. Cela fait trop longtemps que l’Archonte des Murmures est resté endormi. J’ai facilement obtenu leurs noms de la part de Balqis. Mais je n’ai même pas eu à les chercher en ville, ils étaient tous présents à la cérémonie de crémation d’Araash. Très belle cérémonie, avec juste ce qu’il faut de colère envers les perpétrateurs du crime. Balqis a eu la bonté de venir dire quelques mots sur le défunt, et je lui en sais gré, ça a donné un cachet très officiel à l’instant. Les trois larrons sont allés noyer leur peine ensemble après coup, tout à fait pratique. Je n’ai eu qu’à les cueillir un à un à la sortie de la taverne. Le garde a avoué être responsable dans la mort de mon compatriote, aussi je l’ai marqué, ça peut toujours servir. J’ai fichu une bonne frousse aux autres, en leur rappelant que les Murmures exigent leur dû. Apparemment ils ont des artefacts magiques ramenés de leur mission, ils ne vont pas les garder longtemps. Il va maintenant falloir que je songe sérieusement à la réplique adéquate pour Bérilac. Cette petite soirée était fort divertissante. Malgré tous leurs défauts, les Sérènes se débrouillent pas mal en divertissements, et les jeux de cartes sont toujours un régal. J’ai plumé le fils de Konstantin, qui a eu du mal à s’en remettre. Il était bien jeune pour jouer, mais c’est ainsi que se fait l’apprentissage. C’est presque dommage qu’il n’ait pas parié le joli lézard qui lui servait d’épaulière lors de la soirée, ça m’aurait au moins permis de rentrer avec une créature. L’oreillard mis en jeu par Marco a été remporté par Nico. Nico. Il a bien une chance de cocu ! Enfin, vous me direz, avec Ronda à la table c’est tout de suite plus simple de gagner… Sinon il aurait fallu tout perdre, le jeune baron s’est ainsi vu offrir une salamandre pour être arrivé dernier. Le reste de la soirée s’est bien déroulé. Les Sérènes sont dégoulinants à en être insupportables, mais j’en ai repéré quelques-uns qui pourraient être utiles. Roderich crée un peu d’excitation avec sa dernière invention, une chaise en fiole, de consistance laiteuse. Marco nous présente une carte de la région, commandée auprès du maître cartographe Vittorio Ameati par Nerguï et les Sérènes. Nous avons également doit à une présentation d’une partie de la ménagerie de Konstantin, qui régale la foule avec pupuce, un lapin-faucon, un lagopède géant proche des archi-perruches, des oreillards et un pangolin. La seule ombre au tableau provient de Muslih. J’ai subrepticement échangé quelques cartes et il s’en est rendu compte. Il est venu me voire à la fin de la soirée pour me dire qu’il trouverait un moyen de retenir ça contre moi à l’occasion, et je suis certain qu’il a la mémoire longue pour ce genre de choses.
Dernière édition par Hadrios le Mar 25 Aoû - 19:13, édité 2 fois | |
| | | Hadrios
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| Sujet: Re: Le journal d'expédition Dim 23 Aoû - 16:32 | |
| Ellipse d'été Par Parwaaze, Archonte des Voix - Chapitres Avril à Juillet 819, dans la Partition, par le Treizième Archonte a écrit:
- Konstantin Theodoros Bardas, Nauarchos, Dux de Kapparika, Hypatos d’Euchaita
- Le titre de Dux est assez élevé dans la complexe hiérarchie des titres ravennes. Cela lui confère une richesse importante.
- Les activités du Dux Konstantin l’ont amené à faire plus amples provisions des ragons
- Le commerce de créatures qu’il mène connait un succès auprès des ondanerans
- Entretien des visites avec l’Ambassadrice Nawaal
- Alexandros Valens Bardas
- Fils de Konstantin Bardas
- Charactère assez emporté.
- Sort rarement de l’ambassade, se balade parfois en ville.
- A visité plusieurs fois le jeune baron.
- Est constamment suivi par un garde qui a probablement également une fonction sacrée.
- Sœur Demetria Prodoma, Apocrisiaire de l’ordre des sœurs du temple
- Très respectée, statut élevé dans les hautes sphères, possède une aura de pouvoir
- La sœur a choisi sa mission d’évangélisation, et elle est vue comme la remplissant adéquatement
- Andronicus Lascaris, Protonotaire, Apographeus, Chartoularios
- Assez apprécié, il possède un statut important parmi les administratifs. Il possède un sceau de Ravenne.
- Il garde un œil avisé sur les possessions du bateau et les ressources de l’expédition.
- Zime, Archonte des Cieux
- Passe du temps avec un ragon pour l’apprivoiser
- Réalise un compendium des fois présentes à Ondanera
- Entretien des visites avec Konstantin Bardas et Nawaal
- Recrute des adeptes pour le service de son archontat
- Nico
- Sa dette est effacée par accord de Muslih, sous les témoignages de Nerguï et Roderich
- Rencontre du mal à recruter des adeptes pour le service de son archontat
- Réalise une cérémonie de bénédiction de la ferme de Malva la libre
- Entretien des visites à Saaja, Tali et ses différents gardes nature actuels
- Nerguï, Archonte du Sépulcre
- Rentre à Ondanera le […]. Il apparait lors d’un concile, invisible.
- Entretien des visites auprès d’Agatha, Marco Acottato, le baron Amadeo di Cellini, Nico
Notes issues des journaux de Parwaaze, Avril à Juillet 819 :J’ai finalement pris une décision concernant la mort d’Araash. Etant donné l’implication des halfelins et leur isolement notoire, j’ai envoyé une équipe de deux personnes régler le problème discrètement. Leurs ordres étaient de constater le châtiment réservé à la chamane, et de la punir le cas échéant. Malheureusement ses congénères n’avaient pas jugé bon d’émettre de sanction convenable, elle a donc été éliminée. Il est bon de noter que les halfelins ont grandement renforcé la sécurité de leur village, mes agents ont eu énormément de mal à rentrer et encore plus à en sortir… Mais au moins la coupable a-t-elle payé. Je prie Anosheeh de rassurer l’âme d’Araash quant au sort de son assassin et de lui accorder le repos parmi nos pairs. --- J’ai sorti Jodam de sa lampe aujourd’hui. C’est toujours un plaisir de discuter avec lui, mais je plains les longues périodes de solitude qu’il passe… Au sujet des hommes lézards rencontrés dans la forêt de Scalia, il m’explique qu’il quittait lui-même rarement sa ville, Vanos. Celle-ci était éloignée de la zone en question. Il sait néanmoins que ne nombreuses ruines Ajira parsèment les terres de feu, que ce soit autour de Vanos ou plus au nord. La cité la plus proche était Nessin, dirigée par Eda. --- Je suis allé discuter avec Saaja à son retour. Elle a bien pris le soleil, mais je n’arrive pas à avoir plus d’informations sur leurs occupations de voyage. Il ne fait aucun doute cependant que même s’ils ont passé du temps tous les deux sous une tente, ils n’ont pas eu à s’ennuyer… Avant que je prenne mon congé elle me demande des informations sur Araash… Je ne sais pas où elle a voulu en venir, mais je n’aime pas du tout ça. C’est un sentiment trop régulier dans mes interactions avec Saaja… Au sujet des ruines Ajira dont a parlé Jodam, elle m’indique en avoir connaissance et s’être donné pour mission de les explorer. Il s’agirait d’un des royaumes les plus prospères des Ajira. Ils étaient dirigés par plusieurs rois, ayant des domaines différents et parfois en guerre, et celui-ci avait l’air prospère. Quant aux lézards, elle pense qu’il doit s’agir d’une race qui possédait aussi un empire jadis, qui se situait plus ou moins proche de Cauh’Pa. Les populations des anciens empires se sont entrechoquées lorsque ceux-ci ont explosé. Saaja note, de manière pratique, que les ruines Ajira dans la région sont très anciennes et en très mauvaise forme, les ruines nékéharites étant plus accessibles. --- Maintenant que Nerguï a fini de bouder, j’ai pu aller le voir pour mettre les choses au point. Je me suis donc rendu chez lui pour discuter. Il m’a accueilli, quoiqu’un peu froidement. Une relation professionnelle donc. Il est avare en détails sur le voyage qu’ils ont effectué. Il me dit avoir exploré un peu autour du lac, et avoir pris du bon temps. Apparemment la rive sud possède quelques endroits particulièrement charmants. Interrogé sur les nouvelles qu’il a de Batista il me dit qu’il a du mal à avoir des rapports réguliers. Il me conseille de ne pas aller trop vite pour le nominer à la tête de la colonie. Une bonne chose qu’il s’en occupe. Dans une tentative de crever l’abcès, je finis par lui expliquer la raison de mon inaction lors de son face à face avec Hassessi dans le cœur de Kessala. Il répond en disant que, le concernant, l’incident est résolu. Nous verrons bien ce qu’il en est… --- Je reçois une lettre de Batista, l’acolyte de Nerguï s’étant emparé calmement de Sentinella. Si Nerguï n’avait pas préféré s’occuper lui-même du sujet, l’homme n’aurait plus la tête sur les épaules. J’espère que Nerguï ne tardera pas à s’en charger, mais je ne me fais pas trop de soucis. Batista m’a envoyé une missive dégoulinante demandant mon appui, c’est donc que Nerguï a dû commencer à resserrer le collet sur sa proie… --- Le retour de Nerguï a eu un effet étrange sur le concile : le casino a été adopté à la majorité… En l’échange de la mise en place d’une taxation dans la ville, certes, mais tout de même. Ce qui me surprend le plus c’est la volteface de Nico, qui a proprement retourné sa veste. Je ne sais pas ce que Nerguï lui a fait mais il semblait lui ramper devant… Il est temps que j’étendes mon influence sur la ville. Je suis donc allé voir Nep’Ra, pour m’enquérir des nouvelles de Baharia et du Sultanat. Il m’a appris que les récoltes de Baharia se portaient bien. Les conflits avec le Despotat connaissent toujours un répit, le conflit avec la Sérenissime les occupant en mer des épices. Cette dernière est d’ailleurs apparemment en mauvaise posture… c’est quelque chose à surveiller. Après quelques banalités, je demande à Nep’Ra ce qui pourrait l’intéresser et par son biais Nefersut dans la cité. Saluant mon initiative, il évoque un temple au panthéon Nékhéarite, que j’avais déjà dans mes plans, ainsi qu’une mission s’assurant de vérifier les scellés des tombes alentours. Il y a là matière à creuser, monter une brigade à cet effet pourrait permettre de fournir Nefersut en vases canopes… Il évoque enfin, en son nom, la possibilité de construire une statue en l’honneur de Nefersut. C’est là une très bonne idée, et je pense que construire un monument double montrant l’entente entre le Sultanat et le Califat serait de très bonne impression à Fontambra. --- Je suis allé voir Nico pour lui demander d’où vient son revirement concernant le casino. Il essaie de me rassurer en me disant que si des incidents apparaissent, on pourra vouloir gagner plus de contrôle plus tard. Je suis assez sceptique pour la chose mais nous verrons… Il me confirme avoir agit pour Nerguï, pour lui faire plaisir. Il est d’ailleurs tout excité d’apprendre à créer des parchemins de sorts avec lui, notamment sur la manipulation des roches. Il n’a pas l’air de savoir à quoi Nerguï compte utiliser tout ça, mais j’ai ma petite idée… Enfin, je sais comment moi je m’en servirai. --- C’est fou comme Mehry grandit vite. Et comme elle s’attache à moi. Sa croissance accélérée est probablement dûe au côté Ondin... Elle commence à bafouiller et ne traine plus complètement au sol. J’espère que son premier mot sera Parwaaze ! C’est terriblement compliqué à prononcer pour elle et ça n’arrivera pas, mais je serais tellement fier si c’était le cas… La première chose que je compte lui apprendre c’est comment s’imposer et ne pas se faire marcher sur les pieds. Il est certain qu’elle en aura besoin. Il faut aussi que je prépare son adolescence. Je ne sais pas encore comment son ascendance gorgonique va se manifester, mais il vaut mieux être préparé à l’avance… Je suis allé demander à Soun s’il y a des méthodes pour lever la pétrification. Il pense qu’il y a des méthodes magiques, mais de magie puissante, dont Nico pourrait avoir connaissance. C’est quelque chose qu’il faut que je lui demande à l’occasion. Il me surprend en disant que la mère de Nexée doit exister quelque part dans les environs. Il me met en garde, car si elle a survécu elle est forcément ancienne et puissante, et définitivement une menace qui rode dans les terres de feu… --- Il était temps que je m’occupe de la statuette que j’ai récupérée dans la cache des archi-perruches. Je suis allé voir Roderich, et il m’a assuré qu’elle n’était pas magique. Je suis donc allé voir un des orfèvres pour la faire refondre en une parure, les rubis étant très saillants. Je n’ai pas vu quelqu’un me regarder avec des yeux aussi exorbités depuis longtemps… Je crois que mon estimation du prix de l’artefact était quelque peu inférieure à la valeur réelle. Mon entrevue avec les dimiers m’a confirmé cela. J’ai été reçu par le maître dimier, qui m’a reçu et a expertisé l’objet. Il a déterminé qu’il s’agissait d’un artefact d’origine Agira, ancien, fondu puis retravaillé. Le travail est finement exécuté, très bien réalisé pour l’époque. Ce qui fait particulièrement monter le prix c’est que la statuette est pleine ! Et très certainement en or. Le prix estimé est incroyable. Je repars m’étant délesté de la statuette, mise en place de manière sécurisée dans un de leurs coffre, et d’un coquette somme pour payer cela. Il ne me reste plus qu’à trouver des acheteurs potentiels. Le document de devis de la guilde des orfèvres m’est parvenu ce matin. Un mois de travail complet pour un maitre artisan et deux apprentis : l’offre à 120 PO. Pour un voile en or ciselé, très fin, sur lequel ils peuvent ajouter des perles d’argent qui retombent derrière et devant et s’attachent à la tunique via des fibules avec des phénix, dont les rubis constituent le corps. Si je vends la statuette au prix escompté, je pourrais tout à fait m’offrir ceci… --- Aujourd’hui a eu lieu une brève inauguration de mon autel à Sarabdim et la famille céleste. Je n’en ai pas parlé officiellement, et j’ai réalisé cela auprès de quelques compatriotes présents sur place. Je réaliserai une autre démonstration lorsque les arbres auront poussé. --- J’ai fait réaliser les plans d’un caravansérail à Tali. Je ne sais pas ce que je peux faire de plus pour attirer une caravane à Ondanera… Il me reste encore à finaliser les rites de la caste des Sédentaires (otırıqşı). J’ai beaucoup de lacunes dans mes connaissances sur les rites des Hommes et des Femmes, les adapter pour une nouvelle caste est un défi. Ce serait tellement plus simple si une femme m’aidait… --- Je reçois souvent des rapports qui présentent des velléités de meurtre contre l’un ou l’autre. Mais il y a de rares personnalités qui en concentrent beaucoup sur elles. L’une d’entre elles est le Professeur Courbis. Je n’irai pas jeter la pierre à ceux qui veulent le découper en rondelles, j’en fais partie. Mais il y a l’art et la manière de faire les choses, et Courbis peut se rendre utile… Et sa disparition nous attirerait le Directoire sur le dos. J’ai donc décidé de l’inciter à voyager un peu hors de la ville. Je l’ai envoyé dans le marais où nous avons lancé une expédition, comme ça je suis sûr qu’il y a des gens pour le surveiller. Il a quand même fallu lui promettre des fonds pour l’envoyer voir ailleurs… Je le laisse voir ça avec Soun, c’est de son ressort. J’ai profité de la rencontre avec Courbis pour discuter avec Merel. J’insiste sur le fait qu’il est en danger et qu’il est dans son intérêt de lui faire quitter la ville. Je donne à Merel quelques pièces d’or pour me tenir au courant de ce qui se passe. Elle me dit également que Courbis est toujours en contact avec ses pairs du Directoire et qu’ils sont très intéressés par la créature… Mehry ! Il va falloir que je fasse bien attention… - Brèves du Concile de Avril 819 a écrit:
- Il est mentionné aux Archontes qu’un parchemin de protection contre les morts vivants est obtenu par le trésor en compensation de dettes.
- Des liquidités correspondant à 40 000 ondes sont mises à disposition immédiate du Concile pour les affaires courantes.
- Leur compensation est versée aux Archontes, pour un total de 7200 ondes.
- Les terres au Nord-Est d’Ondanera, sur la route menant à la tour du Magnifique, sont annexées par la Cité.
- La construction d’un chantier naval est ordonnée dans la Glorieuse Cité d’Ondanera, ainsi que d’un quartier d’habitation.
- L’autorisation est donnée de construire un Temple du Hasard sur l’Éminence.
- Les Archontes du Sépulcre et des Sceaux sont rentrés de leur voyage. La compensation gardée en leur absence leur a été versée.
- Il est décidé de lever un ensemble d’impôts dans la cité, notamment sur les transactions effectuées.
- La Guilde des Cartographes présente une doléance. Elle fait savoir aux Archontes qu’elle a la capacité d’organiser des expéditions d’exploration pour ensuite revendre les cartes effectuées à la Cité.
- Il est décidé qu’une expédition soit effectuée dans les marais présents au Sud-Ouest de Sentinella par la Guilde des Cartographes.
- L’Archonte des Sceaux apprend au Concile avoir récupéré une des clefs du Tombeau de la Princesse, et rechercher l’emplacement de la troisième. Elle a par ailleurs l’emplacement du Tombeau.
- Brèves du Concile de Mai 819 a écrit:
- Le Concile est notifié de l’ajout d’une plume magique de Quaal au trésor.
- Les terres au Sud de la Ferme de Malva la Libre sont annexées par la Cité.
- Les terres nouvellement annexées sont reliées par des routes.
- La construction d’un caravansérail ainsi que d’un quartier d’habitation est ordonnée dans la Glorieuse Cité d’Ondanera.
- La construction d’un temple pour l’Empereur Sans Nom et d’un quartier d’habitations est ordonnée dans la Brillante Cité de Fontambra.
Apparemment il y a des secousses non loin des pêcheries sur l’Ambrea. Pas de dégâts, peut-être effrayé certaines personnes. Et fait fuir les poissons.
- Brèves du Concile de Juin 819 a écrit:
- Le Concile est notifié de l’ajout d’une potion de force du géant de givre au trésor.
- La construction d’un vignoble est ordonnée dans les terres annexées le mois précédent.
- Les terres longeant la Velata, au Sud du vignoble et jusqu’à mi-chemin entre le premier et le deuxième Rideau sont annexées par la Cité.
- La réalisation de routes pour relier les terres nouvellement annexées est ordonnée.
- La construction d’une Maison du Savoir ainsi que d’un quartier d’habitation est ordonnée dans la Glorieuse Cité d’Ondanera.
- L’Ambassadrice Nawaal présente une doléance. Elle lit aux Archontes une missive provenant directement du Palais Doré d’Hadurabad.
Le Calife Hakim Al-Daqiq ibn Hadur, 9ème du nom, 122ème souverain du Califat éternel, le Sultan Absolu, Seigneur de la Sagesse, Généreux père des clans, la pureté du monde a entendu les prouesses des Archontes de la cité aux milles fois. En son Palais Doré d’Hadurabad, Sa pureté a pris décision de bénir la ville de sa divine essence, et offre sa chaire et son sang en alliance au concile. Que soit ainsi bienheureux l’élu du choix éclairé du plus Digne. Car le Clairvoyant rejoindra la famille du Sultan éternel. Car de tous, il apparaît que ses qualités soient les plus mesurées.
- Brèves du Concile de Juillet 819 a écrit:
- Concile de juillet :
- Le Concile est notifié de l’ajout d’une potion de clairvoyance au trésor.
- Les terres longeant la Velata, comprenant les deuxième et troisième Rideaux sont annexées par la Cité.
- La partie Occidentale du Bois Tenero est annexée par la Cité.
- La construction d’un Quartier des Halles est ordonnée dans la Glorieuse Cité d’Ondanera au centre du district de la Réunion.
- Il est décidé d’augmenter le nombre de fêtes institutionnalisées à douze par année. Les dates ont déjà été préparées par l’Archonte des Hymnes.
- Il est décidé d’organiser des préparatifs à une exploration autour du Tombeau de la Princesse, préparées par l’Archonte des Dévots.
Dernière édition par Hadrios le Dim 18 Oct - 14:53, édité 7 fois | |
| | | Hadrios
Messages : 132 Date d'inscription : 06/05/2014
| Sujet: Re: Le journal d'expédition Dim 23 Aoû - 16:33 | |
| L'esclandre de Saaja
Mi-juin
Dernière édition par Hadrios le Dim 23 Aoû - 19:25, édité 1 fois | |
| | | Hadrios
Messages : 132 Date d'inscription : 06/05/2014
| Sujet: Re: Le journal d'expédition Dim 23 Aoû - 16:33 | |
| La pêcherie en folie Ragots des lavandières Quelque part en aval de l'Ambrea, non loin de la cité d'Ondanera...“Parce que tu penses qu’il l’a acheté pour lui seul?” “Enfin, un lit pareil, on y mettrait la moitié des femmes de la cité!” “Puis pour Rhonda l’en faudrait juste un autre de la même taille!” "N'empêche, moi je dirai pas non…” “...” “Quoi, lui au moins il a l’air attentionné !” “Soun? Le cyclope ? Celui qui fait plus de six coudées ? ‘cui dont l’visage est fait de trois patates empilées?” “Il a cillé, elle a cru voir un clin d’oeil” “Un an qu’il vit à côté d’chez Ronda, ma pauvre, t’aura jamais la poigne pour le satisfaire !” “Puis, fait gaffe, si tu lui tape dans l’oeil tu risqu’rai de l’aveugler...” “Vous avez pas un peu fini?” L’aînée des lavandières ronchonne, déversant un baquet de linge dans l’eau savonneuse du lavoir. “On a du travail, j’vous rappelle.” Elle a un sourire taquin. “Puis y’a du ragot bien plus intéressant.” “Quoi ?” “Tu lâches ça et tu nous dis rien ?” “Vélia, comment oses-tu?" “Alors qu’on te confie tout!” La dénommée Vélia ricanne, ravie d’être ainsi au coeur de l’attention. “J’ai un cousins aux pêcheries, voyez.” Son ton se fait conspirateur. “Et j’ai entendu deux trois choses…" “Raconte !” “Heh. Rien que vous trouverez dans les annales de la ville, évidemment… ” Ses mains ridées par le labeur se saisissent d’un drap, qu’elle plonge vigoureusement dans l’eau froide. “Mais il se trouve que les Archontes ont fait étape là bas, avant d’inaugurer les temples de Fontembra.” Le regard de ses collègues scintille. Les rumeurs sur les Archontes, c’est toujours un soupçon plus croustillant… Vélia, sachant son auditoire acquis, commence son récit. “Ils étaient partis en grande pompe, avec les Ambassadeurs, du gratin Sérène, des chevaux brossés de leur crasse annuelle, deux trois carrosses…” “On voit l’genre, t’inquiète.” “Ouais, pas comme si on lavait leur linge depuis qu’ils sont rentrés.” Vélia lève un doigt rougit par le savon. “Sauf que, par un hasard de circonstance…” Le sourire de la matrone s’élargit. “Deux jours plus tôt, notre Archonte des Boisseaux s’était pris d’un soudain élan de générosité. Il avait confié une douzaine de tonneaux à Milko, vous savez, le p’tit jeune qui fini toujours torse nu même pour soulever une botte de paille?” Les lavandières acquiescent en un soupir ému. “C’est vrai qu’il est pas passé nous voir depuis belle lurette…” “Depuis qu’il a son poney, il nous délaisse!” Satisfaite, Vélia continue son récit. “Bref, c’ui là est parti pour une mission dantesque : Abreuver les assoiffés des Pêcheries.” “Ha !” “M’est d’avis qu’il était enthousiaste.” “Oui, c’est rare dans cette cité de pouvoir boire à l'œil…" La conteuse claque un drap de lin détrempé sur sa tablette. “En une journée, le gamin était arrivé. Il déballe les tonneaux, et évidemment cette bande d'ivrogne l’accueillent en héro…” “Etonnant.” “Ouais, comme si on savait pas qu’ces décérébrés profitaient d’être loin d’la ville pour pochtronner…” “Notre bon Nico récolte quelques lauriers aussi, bien sûr. “Archonte des Boissons”, qu’ils scandaient, au point qu’Rodrick en eût été jaloux.” "Ça finit vite en embrouille, ce genre de méprise...” “S’en suit la pire beuverie qu’ce lit à limace ait jamais connu. Pendant deux nuits, les gars descendent de la mauvaise vinasse.” Tordant un drap trempé, Velia s’interrompt un instant sous l’effort. “Aux premières heures, ils dansent, ils chantent, ils se tombent dans les bras… Mais après un jour et demi d’excès, ils sont tous plongés dans une semi torpeur. Oh, ça chante encore, ça et là, mais la plupart sont effondrés sous les tables, ou titubent sur la berge, rieur devant leurs propres doigts d’pieds.” Clac ! Le drap frappe le bord du lavoir en un arc de gouttelettes. “Pendant c’temps, toute une caravane de bien nés s’approche par l’Ouest. Ça fait du bruit, une trentaine de Sérènes qui prennent la campagne… De la fumée, de la musique, des hennissements de mule surchargée et autres girafes de compagnie.” Maintenant occupée à frotter le tissu, brosse à la main, Velia reprend avec hargne. “Mais bien sûr, les deux pochtrons de la Pêcherie ne voient rien venir. Pire, ils se lancent dans une rixe sur l’un des pontons, se balançant successivement à l’eau…” “Leurs chants paillards ont dû alerter l'avant-garde." “Choquer ces dames, aussi.” “Pff, comme si.” “Bref, ni une, ni deux, y’a une boule de plume qui jaillit sur le ponton.” Velia pose sa brosse, satisfaite. “L’Archonte des Cieux s’était pointé en avance, pour vérifier qu’tout était en ordre.” Elle sourit, puis plonge une chemise sous l’eau glaciale du lavoir. “Il a vu l’état du hameau, ça lui a pas plu.” “Pourtant, d’habitude, il moufte pas trop.” “Là, il a foncé sur Milko, qui s’était mis à bazarder des gens dans l’eau, et lui a foutu une claque qu’a résonné dans toute la crique.” La chemise heurte elle aussi le bord du lavoir, pulpe blanche mise à nue. “Naaan !” “Il l’a pas trop abîmé, dis?” "Ça a suffit à le dessaouler, tu penses?" “Milko était déjà torse nu, à ce stade ?” “Derrière lui, l’Archonte des Boisseaux - rappel, celui responsable du merdier - qui avait l’air paniqué. M’est d’avis qu’il a mal calculé la quantité de vin à envoyer… Il se confond en excuse, il essaie de repêcher ses charges avinées, finit par tomber sur Milko ivre et, effectivement, à demi dénudé…” “Injustice !” “J’vous jure, y’en a que pour les Archontes dans c’monde…” “Tout c’beau monde patauge entre les filets avec toute la grâce que vous pouvez imaginer. Ceux qui sont encore ivres ne trouvent qu’à se marrer - faut croire qu’même les oiseaux avaient bu, mon cousin a distinctement vu un aigle niché non loin qui ricanait. Finalement, tous les ivrognes sont alignés sur la berge, puis frappés de tout un assortiment de sorts et décoctions pour les remettre en état fissa.” Une des nouvelles lavandières, avant-bras encore épargné par les rougeurs de l’eau froide, interrompt d’un ton narquois. “Le gendre d’une amie travaille auprès d’un Sérène. Apparemment, leur convois a fait une très pratique “étape” juste avant d’arriver à la pêcherie. Ménéo a prétexté un spectacle forestier, en pleine nature, “pour profiter du cadre enchanteur de notre belle cité”.” “Subtil.” “Ouais, enfin, c’est des Sérènes, hein, plus c’est con plus ils payent." Voyant l’attention du lavoir lui échapper, Vélia s’empresse de reprendre la parole. “En tout cas, les deux Archontes dépêchés - heh- sur place ont fini par organiser les troupes pour recevoir leur petite délégation. Et c’est là tout le miracle de leur équipée. C’est que, pour adoucir les Sérènes qui patientaient en ronchonnant dans le bois voisin, les Archontes ont dû chercher de quoi expliquer leur retard. Alors, bon, les Pêcheries, c’t’une flaque de vase où ils ont creusé des trous pour pêcher, chier et dormir, y’a rien…” “Charmant.” “Honnêtement je ne suis même pas certaine qu’ils aient pris le temps d’creuser des latrines.” “Du coup les Archontes ont décidé de leur préparer un festin. Et j’parle pas d’un festin de p’tit village, nooon, ils voulaient une vraie occasion, un truc grandiose avec trois plumes plantées sur chaque rôti et tutti canti.” Vélia laissa le silence planer un instant. “Mais l’truc.” Énonce-t-elle, lentement. “C’est qu’mon cousin, c’est un cuisinier né.” “On dirait pas, à le voir. Pour dire, on l’surnomme l'Étagère tellement il est cubique - au point qu’il passe pas la moitié des portes du village sans s’mettre de traviole. Mais avec la nourriture, ça il sait y faire. Pas pêcheur pour un sou, mais tu lui donnes trois oignons et une carotte et il te crée un bouillon plus divin que l’porridge d’Hadur lui même.” “Il est marié, ton cousin?” “Nan, m’semble qu’elle avait dit que celui-ci était veuf.” “C’est pas celui qui a tué sa femme, justement?” Velia ignora majestueusement ces commérages de bas étage, concentrée sur son récit. “Toujours est-il que Bertrand l'Étagère - mon cousin, donc - était sur place. Sa réputation était faite auprès d’ses compagnons d’beuverie, donc quand les Archontes ont demandé un cuisinier, il se sont retrouvé avec un brave gaillard de bien 2m30 sur les bras.” “L’avantage de sa carrure, c’est qu’ça absorbe bien. Donc, comparativement, il était un peu moins rond que le reste.” “Puis, avec les sorts de l’Archonte des Boisseaux, ils avait réunis quelques bras à peu près capables. Donc ils ont allumé les fourneaux, tiré les filets, et arrangé le village sans dessus-d’sous. Les plus ivres ont été alignés hors de vue, derrière la colline, pour éplucher les légumes et nettoyer les coquillages.” “Litéralement?” “Sou à en frotter les palourdes… Dire qu’on se plaint d’nos hommes.” “Tellement sou qu’ils ronflaient. Ménéo devait parler à intervalle, pour cacher le grondement d’vingt hommes qui cuvent de concert !” Secouant la tête, la matrone soupire. “Mais bon, vous savez quoi ?” “Quoi?” “Demain, mon cousin Bertrand arrive à Ondanera.” Face à son auditoire interrogatif, Vélia se regorge. “Eh ouais, recruté. Et pas rien, hein, Chef, direct ! Sur un seul repas, et alors qu’il avait la plus grosse gueule de bois d’son existence.” Fière comme pas deux, la lavandière se redresse. “N’empêche que devant les Archontes et tout leur cour, il a présenté chacun de ses plats - Six en tout! Et ça a eu un succès fou !” “Waou…” Déçue, Vélia renifle, et sort un énième linge. “Bon, les Ambassadeurs ont fait leurs chichi, bien sûr, un qui mange pas d’poisson, l’autre qui prend pas de sauce… Puis, l’étrange mixture de l’Archonte des Flammes a aidé. De la… Mayonnaise, je crois, mais bon, apparemment faut des oeufs et d’l’huile, bref, ça doit coûter trente ondes le kilo...” “C’est pas la nourriture des dieux, ça?” “Non, tu confonds avec l’ambroisie.” "Ça m’semble proche, quand même…”
Dernière édition par Hadrios le Jeu 19 Nov - 22:22, édité 2 fois | |
| | | Hadrios
Messages : 132 Date d'inscription : 06/05/2014
| Sujet: Re: Le journal d'expédition Dim 23 Aoû - 16:34 | |
| Le temple de la mooooort Et retour Nous sommes début juillet | |
| | | Hadrios
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| Sujet: Re: Le journal d'expédition Dim 18 Oct - 13:47 | |
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| | | Hadrios
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| Sujet: Re: Le journal d'expédition Dim 18 Oct - 13:48 | |
| Temple de la princesse Kapes | |
| | | Hadrios
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| Sujet: Re: Le journal d'expédition Dim 18 Oct - 14:07 | |
| La grande nécropole - La princesse noire | |
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