Messages : 1629 Date d'inscription : 05/04/2013 Age : 37 Localisation : Partout et nulle part
Sujet: Re: Les PJ Mer 2 Aoû - 22:50
Zahhak
Nom : Zahhak Sarkari (Fausse identité : Nergüi le Clairvoyant) Race : Humain Classe : Nécromancien Âge : 29 ans Taille : 1m76 Poids : 74 kg Yeux : Noirs Cheveux : Noirs Origine : Satrapies / Khatounat Occupation : Diseur de bonne aventure Foi : Le Honni (officiellement l’Étranger) Alignement : Neutre-Indifférent / Neutre-Mauvais Description : Un homme d’une trentaine d’années, des traits exotiques qui le font se démarquer de ceux qui l’entourent habituellement, il ne passe pas inaperçu. Un sourire charmeur sur les lèvres, l’air assez sûr de lui et un jeu de tarot divinatoire dans les mains, il a l’attitude d’une personne amicale et ouverte, prête à plaisanter avec ceux venant lui adresser la parole. Il porte des vêtements simples en apparence mais résistants et de bonne facture, qui semblent dénoter des moyens légèrement au-dessus ce qui pourrait être attendu d’un simple voyant de foire. Passé : Né de parents tous deux esclaves au Khatounat d’argent, Zahhak a vécu sa petite enfance dans des enclos d’esclaves. Revendu et affranchi aux Satrapies en même temps que ses parents suite à un accord commercial, il a grandi baigné dans les tractations commerciales de sa famille et aurait suivi les traces de son père si son don pour la magie n’avait pas été révélé. Suivant les enseignements d’un magicien local pas forcément très fréquentable, il a fini par s’éloigner de plus en plus de sa famille. Mais les choses ne se sont pas bien terminées avec le magicien, ce dernier ayant tenté de lui arracher son âme afin d’alimenter un rituel magique complexe. Zahhak a fui et a quitté les Satrapies jusqu’à arriver sur le territoire de la Sérénissime. C’est à ce moment-là qu’il commença utiliser un nouveau nom, Nergüi, un nom du Khatounat qui veut dire « sans nom », et se fit passer pour un magicien de campagne pratiquant la divination pour subvenir à ses besoins. Citation : "Il est con, mais je serai encore plus con de ne pas en profiter."
Thème musical :
ou
Background complet (contient des secrets sensibles sur le personnage, ne le lire que si vous êtes sûr de le vouloir):
Journal personnel de Zahhak
J’ai uit an aujourdui ! Papa ma donné un bou de fusin et une feuille de par chemin de la ou il travaye pour que je mexerss a laicritur. Maman est encor revenu avec des blessur toutaleur, j’esper que sai pas grav. Papa ma di de fair attanssion acek lékritur, perssonn doi sa voir kil ma pren.
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Ca fai un an que je m’appliq pour écrire, mais Papa dit que j’ai encor des progrè à faire. La maîtresse est morte, je sais pas pourqoi parcequ’on di rien au esclaves, mais y a une nouvelle maîtresse. Papa dis que c’est une bonn nouvelle.
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Papa avait raison ! La nouvelle maîtresse nous a revendu a d’autre gens, maman dis que ca changera rien mais papa dis qu’il connai le nouveau maître et que peutêtre on sera libr. J’ai pas compri, ca veu dire quoi libr ? Papa et maman était triste quan je leur ai demandé.
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J’ai onze ans aujourdhui et papa avait encore raison. On a été libéré, meme si je sai pas encore bien ce que ca veut dire, et personne ne nous tape plus pour s’amuser. Mais le temps est bizarr a la nouvelle maison, il fait chaud comme quand on devait faire chauffer les feux du palais de l’ancienne maîtresse mais partout. Maman aime pas, elle est malade.
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Papa m’a fait travailler très dur cette année pour améliorer mon écriture, il m’a offert un carnet neuf pour continuer de m’exercer, il dit que j’en aurais besoin bientôt. Maman est toujours malade, le docteur dit qu’elle ne supporte pas le climat. J’espère que tout ira bien. J’ai vu quelqu’un en ville il y a quelques semaines de ça, c’était un magicien, il faisait des tours impressionnants, j’aimerais pouvoir faire pareil mais papa dit qu’étudier la magie c’est pour ceux qui n’ont rien d’autre à faire … J’aimerais quand même bien revoir le magicien. Papa dit que ses affaires marchent plutôt bien et que le nom de Farian Sarkari sera bientôt connu dans toute la ville, il espère que je travaillerai bientôt avec lui.
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J’ai treize ans aujourd’hui, mais personne n’a envie de fêter l’évènement … Maman est morte il y a deux jours. Papa a engagé un précepteur pour moi, pour m’apprendre les subtilités des chiffres il a dit. Il dit pouvoir espérer me placer d’ici deux ou trois ans comme assistant de l’un des comptables du Satrape qui est une de ses connaissances. Mais je n’ai pas envie de faire ça, moi j’ai envie d’étudier la magie … J’ai revu le magicien d’ailleurs et j’ai pu lui parler, il s’appelle Tiberius, il a été gentil et m’a dit que je pouvais passer le voir quand je voulais pour qu’il me montre de nouveaux tours. Il a dit s’être installé en bordure de la ville, dans un quartier calme.
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C’est mon quatorzième anniversaire. Papa m’a encore réprimandé, il dit que je passe trop de temps en ville et pas assez auprès du précepteur sensé m’apprendre la comptabilité. Il ne sait pas que je passe la majorité de mon temps libre chez Tiberius, et je ne sais pas ce qu’il ferait s’il le savait. Tiberius, d’ailleurs a proposé de m’apprendre un peu la magie, je suis tellement content ! Peut-être que si je montre à papa ce qu’on peut faire avec, il acceptera de me laisser l’étudier, mais il est de plus en plus distant depuis que maman est morte.
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Tiberius a commencé à m’apprendre la magie ! C’est plus dur que ce que je pensais mais je vais m’accrocher et y arriver. Le plus dur c’est d’arriver à suivre les cours de Tiberius tout en continuant de prendre des leçons de comptabilité avec papa et le précepteur, mais je suis obligé si je veux que personne ne se doute de rien. Il y a quelques temps de cela, alors que je faisais des courses au marché de la ville pour papa, j’ai rencontré une fille qui s’appelle Safa. Elle est très belle et vient au marché pour aider son père qui venait vendre des fruits. J’ai tenté ma chance et elle a accepté de faire une balade avec moi. On s’est plu et depuis on se voit en cachette dès que possible. Tiberius est au courant, ça l’a amusé et il m’a donné l’autorisation de m’éclipser de temps en temps pour la voir ; je n’ai rien dit à papa par contre, je ne sais pas ce qu’il ferait, on ne s’adresse plus vraiment la parole en dehors des leçons de toute façon, je crois que je lui rappelle trop maman. Je dois voir Safa tout à l’heure, elle m’a dit qu’elle avait une surprise pour mon anniversaire.
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C’est horrible ! Elle est morte ! J’ai tué Safa ! C’est de ma faute, tout est de ma faute ! On était installés tranquillement dans la grange de son père, on discutait, et je voulais lui montrer un sort que j’ai appris chez Tiberius pour l’impressionner. Tout allait bien jusqu’à ce qu’on entende la porte de la grange qui s’est ouvert violemment devant son père, j’ai été surpris et le … le … sort a dérapé. Les vêtements de Safa ont pris feu, elle hurlait, c’était horrible … Le feu s’est rapidement propagé à la paille dans le bâtiment, son père à essayer d’éteindre les flammes mais moi j’étais comme tétanisé. Alors que la grange brûlait, j’ai réussi à m’enfuir sans blessures physiques, mais j’entends encore ses hurlements à chaque fois que je m’endort …
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Dix-sept ans aujourd’hui, je suis encore hanté par le souvenir de ce qui est arrivé à Safa. Ils ont un peu parlé de la grange brûlée, les gens ont dit que Safa était morte mais je ne sais pas ce qui est arrivé à son père. Personne n’est venu me poser de question. Personne sauf Tiberius. Il savait, je ne sais pas comment mais il savait. Mais il ne m’a pas réprimandé, il m’a simplement demandé ce que je comptais faire maintenant et dit de me montrer plus diligent dans mes études et de ne plus autant m’attacher pour que ça ne se reproduise plus. Je lui ai demandé s’il n’y avait pas un moyen avec la magie de changer ce qui s’était passé, ou de ramener Safa à la vie. Il a éludé la question … Papa a compris que ce qu’il essayait de m’apprendre ne m’intéressait pas, il a renvoyé le précepteur et n’insiste même plus pour que je vienne à ses leçons. Il est plus distant que jamais.
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Tiberius m’a montré quelque chose, il a ranimé le corps d’un loqueteux qu’il avait trouvé mort dans une ruelle, il n’était pas vivant, mais il n’était plus vraiment mort non plus. J’étais horrifié au début mais j’ai compris, s’il est possible d’accomplir ce genre d’exploit, alors il est peut-être possible de ramener Safa. J’entends de moins en moins sa voix dans mon sommeil, mais je n’arrive pas à décider si je suis soulagé ou triste, je suis soulagé de retrouver des nuits calmes et sans cauchemars, mais je suis triste de ne plus l’entendre, j’ai l’impression de l’oublier. J’ai dit à Tiberius que je voulais apprendre cette magie, il a simplement acquiescé avec un sourire, comme si c’était la réponse qu’il espérait. Quelque chose me gêne avec Tiberius, plus il m’en apprend sur la magie, plus j’ai l’impression qu’il dissimule ses véritables pouvoirs, je pense qu’il est plus puissant que ce qu’il m’a dit mais je n’ai aucun moyen d’en être sûr.
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Je n’entends plus la voix de Safa à présent, c’est probablement pour le mieux, je dois me concentrer sur mes études. C’est mon dix-neuvième anniversaire aujourd’hui et Tiberius m’a dit que j’étais prêt pour l’initiation. Je ne sais pas de quoi il parle mais ça a peut-être quelque chose à voir avec ses pouvoirs. J’en suis sûr à présent, il est bien plus puissant que ce qu’il le laisse croire, il est loin d’être le petit magicien de campagne qui accomplit des tours de magies pour émerveiller les enfants. Il m’a dit qu’à partir d’aujourd’hui je pouvais rester chez lui, que je n’étais plus obligé de rentrer chez mon père. C’est ce que je vais faire je pense. Ce n’est pas comme si j’avais quelque chose qui m’attendais là-bas, on est des étrangers l’un pour l’autre à présent moi et Farian, mon père. Mon apprentissage progresse, chaque jour qui passe je découvre un peu plus l’étendue de la tâche qui consiste à maîtriser la nécromancie, mais aussi je m’émerveille davantage devant les possibilités offertes par ce champ d’études négligé par beaucoup.
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L’intronisation s’est bien passée. Cela a pris plus de temps que ce à quoi je m’attendais mais, six mois après le début des épreuves, j’ai finalement été initié au culte du Roi Mort. Je ne m’attendais pas à ça. Tiberius ne m’avait jamais paru spécialement pieux mais maintenant je comprends pourquoi, ils restent dans le secret pour agir librement, parce que rester dans la lumière serait dangereux et entraverai la poursuite des buts de l’Empereur Sans Nom. Je pense que leurs connaissances cachées sur la nécromancie sont le meilleur moyen pour moi d’atteindre les plus hauts niveaux du domaine que j’ai décidé de suivre. Alors je les ai rejoints. J’ai prêté serment que les buts du Culte deviendraient les miens. Je serai l’une des mains de l’Oublié et j’accomplirai Ses objectifs, en retour Il m’accordera sa puissance et à Son retour, je ferai partie des élus qui hériteront du monde.
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Vingt-et-un ans. Mes études avancent de mieux en mieux, bénéficier des informations du Culte me permet d’avancer dans des directions très intéressantes. Tiberius reçoit de plus en plus souvent d’autres membres du Culte, il se fait livrer différents ingrédients et composants, pour préparer un rituel complexe très probablement. Il ne rentre pas dans les détails, et je n’ai pas insisté, j’ai mes propres études à avancer. J’ai rencontré Alessia d’ailleurs, c’est un autre membre du Culte, originaire de la Sérénissime, elle apportait des bois rares pour Tiberius, et m’a apporté un parchemin ésotérique en même temps. Je ne lui avais rien demandé mais j’apprécie le cadeau, je vais me renseigner et faire attention à ce que ça ne s’accompagne pas d’une dette cachée. Le parchemin décrit un rituel capable de protéger contre les influences nécromantiques néfastes, je ne suis pas sûr de ce que je suis sensé en déduire mais je vais étudier ça attentivement. J’ai appris que Farian mon père se remarie, c’est un mariage d’affaires d’après ce que j’ai compris, j’ai du mal à l’imaginer passer à autre chose depuis la mort d’Alaqa, ma mère, vu la façon dont il a réagi ; ce n’est pas comme si ça m’intéressait vraiment de toute façon.
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Ce sale fils de pute m’a trahi ! Cet espèce de salopard a tenté de me tuer ! Je me doutais que ça risquait d’arriver mais j’espérais me tromper. Tiberius se montrait de plus en distant ces derniers mois, à travailler sur son rituel. Mais j’ai fait mes propres recherches et rituels de mon côté. Il semblerait que lui et Alessia ne s’apprécient pas beaucoup en fait, ils ne travaillent ensemble que parce qu’ils font partie du Culte, mais ils ne perdent pas une occasion de se mettre des bâtons dans les roues. Tiberius a tenté d’effectuer un rituel pour obtenir l’immortalité et des pouvoirs encore plus grands, et il avait besoin d’une âme d’arcaniste pour nourrir le rituel. Il a voulu me sacrifier pour devenir une liche, et il aurait réussi sans le rite que m’a donné Alessia. La tentative de Tiberius a échoué, le rituel a dérapé et il a été frappé par la magie qu’il essayait de manipuler. Il a survécu je pense, dans quel état par contre, je ne sais pas. Et je n’ai pas l’intention de rester pour le découvrir. Je vais me rendre en Sérénissime, d’après ce que j’en sais, Tiberius n’est plus le bienvenu là-bas. Alessia pourra peut-être m’en dire davantage.
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J’ai pu rejoindre la Sérénissime et la cité de Pesaro où réside Alessia actuellement. Elle a accepté de me recevoir, elle m’a expliqué qu’elle a juste cherché à mettre Tiberius en défaut pour des raisons personnelles. Elle m’a expliqué un peu comment fonctionnait la société ici dans la Sérénissime mais m’a clairement dit qu’elle ne voulait pas que je reste auprès d’elle, elle ne veut pas s’encombrer d’une autre personne dans ses affaires. Cela étant, je sais comment la contacter, et nous restons tous deux des membres du Culte, si j’ai besoin de quelque chose de précis, je peux toujours passer par ces canaux-là. Je vais changer d’identité et d’apparence et tâcher de me donner des maniérismes différents de d’habitude. J’ai demandé à Alessia de nouveaux papiers d’identité, si quelqu’un peut obtenir ce genre de choses sans alerter Tiberius, c’est elle. Autant tirer parti de mon apparence inhabituelle, j’ai choisi un nom originaire du Khatounat et ai adopté un style vestimentaire similaire à celui des chamans de mon enfance. Je vais quitter Pesaro, et me diriger vers le cœur de la Sérénissime, je ne veux prendre aucun risque vis-à-vis de Tiberius. Je n’élimine pas l’idée de quitter le pays plus tard. Je dois m’arranger pour que Tiberius, s’il me retrouve, considère que se venger n’en vaille pas la peine.
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Je suis tombé récemment sur une bande de forains itinérants, ils partent bientôt pour faire le tour des cinq Grandes Sérénissimes en s’arrêtant quelques temps dans chaque ville. Je vais les accompagner. Mon déguisement a fait son petit effet, il semblerait que Nergüi le Clairvoyant, voyant exilé du Khatounat ait pas mal de succès auprès des clients de la bande d’amuseurs qui m’accompagne. J’ai récupéré auprès d’un marchand itinérant un ensemble de cartes illustrées dans le style du pays de ma mère, qui sera un complément parfait pour ma petite illusion. Vittorio, leur chef, ne semble se douter de rien sur ma véritable identité, quel imbécile. Je gagne un peu d’argent, et même si je suis obligé d’en remettre une partie aux forains auprès desquels je voyage, j’en conserve suffisamment pour pouvoir vivre correctement. Mes études sont ralenties évidemment, mais ce n’est pas le plus important pour l’instant.
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J’ai vingt-cinq ans aujourd’hui et je n’ai pas la moindre idée de pourquoi est-ce que je continue à compter. C’est incroyable la stupidité de certaines personnes de ce pays, ils sont prêts à payer des sommes conséquentes pour qu’un inconnu vienne leur parler de leur avenir. Bien sûr, je pourrais utiliser un sort ou deux pour avoir une véritable idée de ce que leur réserve le futur, mais ça serait du gâchis, j’ai autre chose à faire de ma magie. De plus, la plupart ne veulent pas vraiment savoir la vérité, ils veulent entendre des choses positives sur leur avenir. Et ils ne sont pas très difficiles à comprendre. Alors qui suis-je pour les empêcher de me payer pour leur mentir ? Moi et la bande de Vittorio continuons d’avancer au sein de la Sérénissime, ils sont idiots certes, mais leur compagnie n’est pas vraiment déplaisante. Ils s’amusent et prennent du bon temps et vivent leur vie comme ils l’entendent, je respecte ça. Et certaines des filles de la bande se sont montrées particulièrement « accueillantes » avec moi … J’ai la sensation d’oublier quelque chose ou quelqu’un, mais je n’ai aucune idée de quoi … Peu importe.
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L’une de mes compagnes occasionnelles, Lucia une violoniste de la bande, a été un peu trop curieuse ; j’ai été négligent, je n’avais pas assez bien dissimulé mon grimoire de mage et il semblerait que cette petite peste avait un don pour lire la magie, elle a reconnu mes recherches en nécromancie. Elle m’a menacé de révéler l’information aux autorités de la Sérénissime. Je l’ai tuée évidemment, je sais que la Sérénissime n’a que peu d’amour pour les pratiquants de mon art. Je parie que cette garce ne se doutait pas que je n’aurais aucune hésitation à l’éliminer. Tiberius, aussi sournois qu’il était, avait raison à ce sujet, ne pas s’attacher rend les choses tellement plus simples. Le plus difficile a été de faire disparaitre le corps. Je n’ai rien dit aux autres, de toute façon, j’ai remarqué que les membres vont et viennent, ils se diront probablement qu’elle a trouvé un mécène. Vittorio à l’air un peu plus suspicieux que les autres, il va falloir que je me montre plus prudent à l’avenir.
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J’ai un petit problème avec Vittorio, ce type n’est pas aussi idiot que ce que j’imaginais. Il se montre de plus en plus suspicieux avec moi depuis que je me suis débarrassé de la petite fouineuse. Il fait attention à mes clients, surveille mes allées et venues, et je suis presque sûr qu’il tente de me faire suivre lorsque je me rends en ville. C’est le chef de cette bande de forains, je ne peux pas le faire disparaître comme ça, ça attirerait bien trop d’attention. Je vais probablement devoir quitter le groupe. Je n’avais pas prévu de rester éternellement avec eux de toute façon. On arrivera bientôt à Trotolla, c’est l’une des plus grandes villes de la Sérénissime, je pense pouvoir trouver de quoi m’installer pour un petit moment le temps de décider quoi faire ensuite. J’ai un petit pactole de côté que j’ai économisé grâce à mes divinations, ça devrait me permettre de voir venir. J’espère que mon départ suffira à calmer Vittorio, je n’ai pas vraiment besoin d’une autre personne à mes trousses.
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Voilà huit mois que je suis installé à Trotolla, j’ai pu obtenir un petit logement dans les quartiers pauvres de la ville avec l’argent que j’avais mis de côté. Je vends mes services en tant que devin auprès des superstitieux de la cité. S’il était relativement facile de délaisser les crédules de quelques piécettes avec de fausse prédictions lorsque je voyageais de ville en ville, ce n’est plus aussi simple lorsque je n’ai pas le loisir de quitter la ville facilement. Je dois me montrer prudent, mais je ne peux pas me permettre d’être complètement invisible non plus. Il faut que je calcule soigneusement mes actions. J’ai remarqué quelque chose d’utile : certains bourgeois payent relativement cher pour avoir la chance de parler avec l’esprit des morts. Je peux probablement leur organiser ces « rendez-vous ». Bien sûr, il est impossible de parler ainsi avec les décédés, je l’ai appris relativement tôt sur la voie de la nécromancie, seul le Seigneur des Os peut accorder cette faveur. Mais ce genre d’arnaque est pour ainsi dire indétectable, qui pourrait vérifier que le grand-père mort du baron Cellini ait bien dit qu’il était déçu par les déconvenues récentes de son petit-fils ? Tout ce que ça me demande, c’est un minimum de recherches sur mes clients potentiels et la capacité à les abuser efficacement, ce que je suis tout à fait à même de faire.
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J’ai vingt-neuf ans aujourd’hui, et ma vie va bientôt prendre un tournant que je n’aurais jamais cru possible ne serait-ce qu’un an auparavant. Je m’apprête à embarquer à bord d’un énorme dirigeable de la Sérénissime à destination d’une zone sauvage dans le but de participer à sa colonisation. Pourquoi ? Il semblerait que le Culte estime profitable d’avoir un membre présent dès la première vague afin de tenter d’asseoir les bases du réseau du Roi Mort. Je ne sais pas si je dois prendre ça comme un honneur ou une tentative pour se débarrasser de moi, orchestrée par Tiberius peut-être même si je ne sais pas comment il pourrait savoir que je suis à Trotolla. Mais j’ai fait serment de servir le Culte de l’Empereur Sans Nom et par ce biais Sa volonté, et je ferai de mon mieux pour accomplir ma mission. Alors j’ai parlé au baron Cellini, je sais qu’il a été mandaté par les Princes-Marchands pour fournir des membres d’équipage et notamment une présence noble pour participer à la direction de l’expédition. Je l’ai convaincu de m’ajouter à la liste, pour que ses proches puissent bénéficier de mes « talents ». Voilà comment j’en suis arrivé là, et en fin de compte, ce n’est pas plus mal, qui dit nouvelle colonie, dit liberté accrue, et je vais peut-être enfin pouvoir faire des progrès significatifs dans ma voie ; et il semblerait que le Sultanat ne soit pas très loin de la zone choisie par les commanditaires de l’expédition, on dit que le Culte de l’Empereur Sans Nom est encore très fort là-bas, je pourrais peut-être en tirer avantage.
Dernière édition par Poulpatine le Lun 14 Jan - 23:52, édité 10 fois
kashal
Messages : 5 Date d'inscription : 19/02/2015 Localisation : Peut être ?
Sujet: Re: Les PJ Mer 9 Aoû - 7:33
Roderich Trödel-Maus
Nom : Roderich Trödel-Maus Race : Humain Classe : Artificier (alchimiste) Âge : 23 ans Taille : 1m68 Poids : 54kg Yeux : Deux, verts Cheveux : Roux Origine : Duché de Trevalion Occupation : Assistant pour savants divers, alchimiste, mercenaire amateur Foi : Diverse Alignement : Chaotique-Neutre Description : Roderich apparaît nerveux. Systématiquement. Même quand il a une confiance absolue en lui même, en ce qu'il fait, il aura l'air nerveux. Pas très grand, peu musclé, la peau pâle et les cheveux couleurs rouilles, il semble souvent au bord de la crise de nerf. Ses yeux restent rarement fixé sur un point précis quand il ne travaille pas sur un ouvrage. Il tend à garder ce qu'il pense pour lui, à murmurer dans sa barbe également. Il a néanmoins la main sûre et est plutôt adroit dans son art. Il peut également se montrer exceptionnellement volubile quand le sujet l'intéresse suffisamment. Passé : Roderich est né il y a une vingtaine d'année dans une famille aisée de marchands du duché de Trevalion. Troisième enfants et deuxième fils de la famille, son éducation révéla assez tôt une certaine intelligence le dirigeant vers de plus hautes études. A l'université de Weissenstein, il se prit de passion pour la magie mais son absence de talent naturel pour la chose l'orienta vers l'artificerie, et plus spécifiquement l'alchimie.
Un soir, il tomba sur le cadavre d'un de ses professeurs et fut pris pour le coupable. Il s'enfuya avec l'aide de son père et de son mentor pour rejoindre l'Université de Guidon à la Sérénissime. Il y obtint son diplome et vécu tranquillement de petits boulots au sein de l'Université et auprès des divers groupes de savants qui y vivaient, jusqu'à ce qu'il entende parler de l’expédition pour les Terres de Feu.
Mavi La Fée Temporelle
Messages : 4 Date d'inscription : 06/04/2013
Sujet: Re: Les PJ Mer 18 Oct - 0:49
Saveliy "Sava" Yegorovich
Nom : Saveliy "Sava" Yegorovich Race : Halfelin Classe : Moine Âge : 37 ans Taille : 1m27 Yeux : Gris Cheveux : Châtain Origine : Tsarat de Malkovie Occupation : Redresseur de torts Foi : Laria Alignement : Neutre-Neutre Description : De bonne taille pour quelqu’un de sa race, Saveliy considère qu’il n’a rien à envier au autre race. Toujours joyeux, il sera le première à rire d’une bonne blague autour d’un bon verre tout en partageant un morceau de fromage bien de chez lui. Mais s’il y a une chose avec laquelle il ne rigole pas, c’est la justice. Il fera ce qu’il faut pour faire respecter les lois, et sa formation de redresseur de torts l’aidera dans cette tâche. Passé : 4e fils d’une famille aisé du Tsarat de Malkovie , Saveliy n’avais aucune chance de fini à la tête de l’entreprise familiale. Son père le confia à l’ordre des redresseurs de torts. Un groupe chargé de faire respecter les lois dans la majeure partie de Tanak. Pendant près de 20 ans il fût formé à cela. Il apprit la discipline et l’art de se battre, deux choses souvent nécessaires pour faire respecter les lois. Suite à certain évènement il quitta l’ordre et rejoignit la Sérénissime. Il réussit à se faire engager dans une expédition pour les terres de feu en tant que Redresseur de torts. Avec en tête l’idée de prouver à son ancienne ordre, qu’ils avaient tort…
Chrysòs
Messages : 1 Date d'inscription : 05/06/2018
Sujet: Re: Les PJ Mer 22 Jan - 18:56
Parwaaze
Nom : Parwaaze Race : Rasvan Classe : Roublard (Conspirateur) Âge : 19 ans (arrivée à Ondanera) Taille : 1m70 Poids : 55kg Yeux : rouge Cheveux : Noirs Origine : Convoi de Nazhin Occupation : Archonte des voix Foi : Premiers nés Rasvan Alignement : Loyal-Neutre
Description : Parwaaze est de stature moyenne, mais affiche toujours un maintien droit et avenant. Son maquillage, aux formes des divinités Rasvan, ressort particulièrement sur sa peau grise. Les étoles qui couvrent son corps impressionnent plus par le raffinement des coupes que par la richesse des décorations et des tissus. Son aspect général intimidant, probablement causé par les cornes qui dépassent de chaque côté de sa tête et son nez arqué, est lissé par ses manières affables et les éclats de rire contenus dans ses yeux. Ses manières parfois trop franches font de son sens des réalités une lame à double tranchant.
Passé : Parwaaze mène une enfance rythmée par les déplacements de son convoi. Il participe aux rites de la petite enfance avec les autres enfants de son âge, et est initié à la vénération des dieux par sa mère, Parwana. Sarabdim et Anosheeh retiennent très tôt son attention, rejointes plus tard par Toktam. Lorsque vient le moment du rite de passage à l’âge adulte, les anciens se montrent sévères : Parwaaze doit traverser la mère et ramener au convoi une relique, sans quoi il n’est utile pour lui de rentrer. Devant une demande si aberrante, sa mère intercède auprès des anciens. Malheureusement, elle meurt dans son sommeil la nuit suivante. Il n’est pas de pire augure que de mourir dans son sommeil pour un Rasvan : Sarabdim, la Mère, déesse des illusions, veille sur les dormeurs et les protège de la mort. Si Parwana a été abandonnée par la déesse, alors c’est que son fils est maudit. C’est en paria que Parwaaze se lance dans sa quête. Néanmoins il ne part pas seul, un autre jeune, Azad, fait route avec lui, lui aussi à la recherche d’une relique pour son rite de passage. Et après de nombreuses pérégrinations, c’est lui qui le premier met la main sur l’objet de toutes les convoitises : une tasse, ayant appartenue à Shameem. Jaloux de son ami, et désireux de pouvoir rentrer en héro à la caravane, Parwaaze profite du sommeil d’Azad pour s’enfuir avec la tasse. Mais Azad se rend compte de la traitrise de son ami, et le retrouve pour le confronter. Aveuglé par le désir de rentrer à la caravane, Parwaaze refuse d’entendre raison. Azad tente alors de récupérer la relique par la force, mais Parwaaze se défend et, dans un geste malheureux, le précipite du haut d’une falaise. Affecté par la disparition de son ami, mais toujours désireux de prouver sa valeur au convoi, Parwaaze rentre avec la relique. Mais les anciens ne sont pas dupes, et finissent par mettre au jour la vérité. Le jeune homme est alors banni, condamné à être un paria. Il vit de petits larcins et adopte rapidement l’apparence d’une femme pour tromper plus facilement les gens. Rares sont en effet les gens qui peuvent de prime abord distinguer son sexe. C’est au cours d’un de ses périples qu’il tombe sur des cadavres de soldats, qui le mènent à la cité d’Ondanera…
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Sujet: Re: Les PJ
Les PJ
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Sam 29 Juil - 7:47
