Les Panthéons

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Les protecteurs des côtes marchandes

Le Sans-Visage, le protecteur des Sérènes
Autres noms : Azar ou Fortuna
Titre : Dieu de la fortune, de la chance et du hasard
Symbole : Un masque de Sérène
Alignement : Neutre-neutre
Description : Le Sans-Visage est un dieu très ancien et puissant qui est depuis le traité d'Albereno en 259 (signant l'alliance des Princes de la Croix et la sécession de l'Empire de Merodi) la divinité tutélaire de la Sérénissime. Il est communément admis que la bonne fortune est le résultat d'une bénédiction du Sans-Visage, et que la malchance est une de ses sanctions. A la Sérénissime, son culte est largement représenté et de nombreuses fêtes et réceptions lui sont dédiées.
Les plus grands érudits en Théologie de Falaën suspectent le Sans-Visage d'être en vérité un dieu d'origine Elfique, potentiellement mort longtemps avant la Rupture. Le sujet est cependant très délicat, compte tenu que le Sérénissime (dirigeant de la nation du même nom) est réputé être un avatar mortel du Sans-Visage, et que Falaën est largement subventionné par les Princes-Marchands.
Principal lieu de culte : Sérénissime

Pobea, le charpentier
Titre : Dieu de la navigation et des villes
Symbole : Une barre de navire dans un carré de bois
Alignement : Loyal-Bon
Description : Le Dieu artisan Pobea est aujourd'hui la divinité tutélaire par excellence de la flotte podestale de la Sérénissime, qui jusqu'à il y a peu était l'armada le plus conséquent du monde connu. En enseignant l'art du travail du bois, et des assemblages complexes, Pobea offra aux populations de la péninsule Sérène les maisons les plus hautes et solides de l'époque ainsi que des navires capables de traverses les mers sans encombre. Cela vaut au dieu une place importante dans le coeur des artisans de la Sérénissime, et en particulier de ceux vivant dans les villes côtières.
Pobea est traditionnellement représenté comme un humain dans la fleur de l'âge, muni de grandes mains caleuses et d'outils de menuisier.

Myssae, la généreuse
Titre : Déesse des moissons, des saisons
Symbole : Un épis de blé et une faucille
Alignement : Loyal-Neutre
Description : La généreuse Myssae est pourvoyeuse de vie dans des régions souvent baignées par le soleil. Cependant, rares sont ceux qui oublient que la déesse des saisons peut également se montrer intransigeante. Partout dans le monde connu les familles font des ravages, et incitent tout un chacun à respecter les divinités de la fertilité, a fortiori celles président à la fois aux moissons et auxc saisons.
Myssae dispose d'un culte assez bien installé dans les côtes marchandes. Son clergé est relativement vaste, et s'occupe d'améliorer les productions agricoles sur l'ensemble du territoire. Il recoit également d'importantes dotations de la part des autorités locales pour soutenir l'agriculture et apporter la bénédiction de la déesse.
Les plus anciennes représentations de Myssae la dépeinte comme une femme manifestement obèse à forte poitrine, donnant vie à la flore et tenant dans ses mains des épis de blé. Cette description laisse un doute quant à l'origine de la déesse, qui pourrait être humaine ou halfeline.

Nerias, l'équivoque
Titre : Dieu de l'éloquence, du charisme, des intrigues, des complots
Symbole : Un mur brisé
Alignement : Neutre-Neutre
Description : Nerias est une figure historique de la Sérénissime, présumée d'origine divine, qui a vécu cent ans après le départ des dieux. La région était alors dirigée par l'Empereur de Merodi et le sénat de Brône. Nerias s'est illustré en constituant une alliance improable et solide destinée à repousser l'Union de Maestria par delà l'échine montagneuse de Tanak. En y parvenant, son nom est entré dans la légende, et il est maintenant prié par tous ceux qui souhaitent pouvoir convaincre, exercer leur charisme mais aussi s'imposer plus largement dans les plus sordides cour du monde. Un dieu qui semble donc essentiel à plus d'un, dans une nation comme la Sérénissime.

Hynea, le patron des arts
Titre : Dieu de la beauté, patrons des arts et des fêtes
Symbole : Un double-portrait de profil, l'un de visage masculin et l'autre féminin
Alignement : Neutre-Neutre
Description : Hynea est le jeune et beau dieu de la beauté, des arts, des fêtes et de tous les plaisirs que ces bonnes choses apportent aux mortels. Hynea est présenté comme un dieu magnifique, svelte et viril, aimant tant la séduction des femmes que celle des hommes (le travestissement n'étant pas un problème, voir même un plaisir !). Les artistes voient en Hynea une inspiration, par sa liberté et les compétences exceptionnelles que l'on lui prêtait (en peinture, danse, musique, sculpture, etc). Il est naturellement régulièrement prié par les artistes, et de nombreuses fêtes privées ou publiques sont organisées en hommage au patron des arts.
Les érudits du Directoire pensent que l'image actuelle d'Hynea serait la jointure de plusieurs divinités plus ou moins anciennes reliées aux arts. Le sujet est toutefois sensible, puisque la divinité possède une forte popularité à travers la population.

Phametra, la tourmentée
Titre : Déesse des afflictions, des poisons
Symbole : Trois serpents enchainés
Alignement : Chaotique-Mauvais
Description : Phametra
La tourmentée est une déesse de taille et de force néméenne ayant semé la mort et le chaos dans la péninsule des Sérènes longtemps avant le départ des dieux. Reignant sur les reptiles et en particulier les serpents venimeux, Phametra a semé la morts autour d'elle, avant d'être chassée par des héros d'ascendance divine.
Phametra est aujourd'hui priée par quelques prêtres trublion ou des adeptes fanatiques, largement recherchés par les nations des côtes marchandes.
Les chercheurs du directoire estiment que la tourmentée serait une déesse d'un peuple lointain venant du sud du continent de Brana. L'historicité de certains mythes de Phametra semble attestée, laissant donc penser que la déesse aurait fuit sa région d'origine pour tourmenter le sud de Tanak, et en particulier la péninsule des Sérènes.

Laria, la Dame du Goût
Titre : Déesse de la cuisine, du goût, de la bonne chère
Symbole : Une marmite
Autres noms : Vladila (Tsarat), Mecatl (Cauh'pa), Amense (Hadursha), Narmin (Ruman, Trégénide), Azaevia (Célédine)
Alignement : Loyal-Bon
Description : Laria est la déesse de la cuisine, mais pas seulement. C'est elle dit-on, qui aurait doté les mortels du sens du goût, permettant donc à chacun de prendre plaisir en mangeant...Mais aussi de reconnaître certains poisons. Son rôle est important, et elle est priée sous de nombreux noms à travers le monde. Cependant son culte semble être le mieux implanté à la Sérénissime, où les saveurs les plus exotiques sont à même de se rencontrer.
Les chercheurs en théologie se disputent encore aujourd'hui quant à l'origine de la bien aimée déesse de la cuisine. Moins prompts à participer aux joutes des théologiens, la plupart des communautés de Halfelins vouent un culte important à Laria et la considèrent souvent comme la mère des Halfelins.
Principaux lieux de culte : Toute les côtes marchandes

Alpheron, le protecteur de Falaën
Titre : dieu de l'inspiration, des idées, de l'invention et/ou de l'innovation
Symbole : Une roue
Autres noms : /
Alignement : Neutre-Neutre
Description : Alpheron est un dieu important de Tanak. On dit qu'il aurait médité durant cent ans sur ce qui est aujourd'hui la montagne de Falaën et en aurait imaginé toutes sortes de choses. Il aurait doté le monde, et en particulier l'humanité, d'avancées majeures ; la roue, la céramique, la vannerie, ...
Lieux de culte : Falaën, Trévalion, Merkal, Sérénissime

A’tunsa, le briseur de chaînes
Titre : Dieu de l’insurrection des opprimés et du renversement de l’autorité
Autres noms : Le briseur de chaînes, le Prince des Sans-Roi, l’Homme-Libre
Alignement : Chaotique – Bon
Description : Un des dieux-esclaves trégénides, réduits en servitude par les dieux satrapes. Réduit en esclavage dans une passé mythique, il aurait mené une insurrection sanglante et victorieuse avant de fonder une nation anarchique en un lieu secret. Une prophétie prétend que les lignées d’A’tunsa et d’Olunmawifa sont destinées à se rejoindre, et que de leur union naîtra un enfant du nom d’Adebowale, et que celui-ci mènera la Dernière Révolte, lors de laquelle tous les maîtres seront égorgés, et tous les contremaîtres fouettés jusqu’à l’agonie.
Lieu de culte : Sérénissime

Olunmawifa , la Reine-Esclave
Titre : Déesse de l’affranchissement, de l’hédonisme dans la soumission, du bonheur face à l’adversité
Autres noms : La Consolatrice, la Reine-Esclave (nom usité par les habitants de Sérénissime), la Dame aux larmes de miel.
Alignement : Loyal – Bon
Description : Un des dieux-esclaves trégénides. Son culte est officieusement toléré en Sérénissime. Il se murmure même que certains cercles dépravés de nobles pratiquent dans des salons de stupre leur version très particulière du culte de la Reine-Esclave. Olunmawifa était la promise et l’aimée d’A’tunsa. Capturée par d'autres dieux puis réduise en esclavage, elle n’a jamais pu s’unir à son aimé. Tout esclave qui se trouvait en présence d’Olunmawifa ressentait, dit-on, une profonde sérénité. Lorsqu’elle entrait dans une pièce, elle y faisait taire la souffrance. Une prophétie prétend que les lignées d’A’tunsa et d’Olunmawifa sont vouées à s’unir, que de leur union naîtra un enfant du nom d’Adebowale, et que celui-ci obtiendra l’abolition de l’esclavage, et rétablira la dignité et la liberté des esclaves.
Principal lieu de culte : Sérénissime

Dorda, la voyante
Titre : Déesse de l'introspection, des souvenirs et des prémonitions
Symbole : Un oeil fermé, barré d'un épais trait vertical
Autres noms : Dor'thal (Célédine)
Alignement : Neutre-Neutre
Description : Dorda est la déesse borgne siégeant au coeur même de la conscience. Elle est celle qui a montré aux mortels l'art de l'introspection, permettant de retrouver ce qui a été fait, et d'imaginer ce qui sera. On la dit sage parmi les dieux, capable de voir le futur et présidant aux destinées.
Dorda est une déesse elfique du nom de Dor'Thal, qui patronnait jadis la principauté de Loral'Tarin. Son culte a su se maintenir au fil des siècles et est resté implanté dans la région des côtes marchandes par l’intermédiaire des elfes ayant fondé le Directoire de Falaën et des humains qui ont suivi. Son culte est cependant relativement peu puissant.
Principaux lieux de culte : Falaën, Carmes, Trévalion, Célédine, Sérénissime

Les dieux mineurs des côtes marchandes :

Xandru
Titre : déesse à la vie simple, de l'absence de parti-pris
Alignement : Neutre-Neutre
Description : Xandru est la patronne de ceux qui évitent de prendre parti, et souhaitent se maintenir dans cette position...Mais peut-on vraiment espérer qu'Elle, elle prendra partie pour ses fidèles ?
Elle est souvent priée par des prêtres nihilistes, incitant le tout venant à œuvrer simplement et ne pas chercher les excès de la vie (comme le bonheur excessif, la richesse, la gloire, la connaissance, ...). Ces cultes déviants sont souvent recherchés par les autorités.
Principal lieu de culte : Falaën, Trévalion

Iovys
Titre : Dieu de l'erreur, de l'apprentissage desdites erreurs, de la chance dans le malheur
Alignement : Chaotique Bon
Description : Iovys est un dieu mineur que l'on retrouve dans de nombreuses cultures, parfois sous d'autres noms. Il incarne les mauvaises décisions et les erreurs, sous leurs aspects de leçon. Il est souvent dit que Iovys veille sur toi si une erreur finit bien, où l'erreur n'a pas eu de conséquences graves mais a permis d'apprendre quelque chose d'important.
Son culte est important en Falaën et dans ses universités, où il existe toujours une salle portant le nom du dieu et où les étudiants (et professeurs...) peuvent méditer sur leurs échecs.
Principal lieu de culte : Falaën

Therion
Titre : Dieu des nuages
Autres noms : /
Alignement : Loyal-Bon
Description : Therion est le dieu que l'on prie lorsque le soleil est trop intense sur le monde. On ne lui voue aucune réelle dévotion, mais son nom est souvent scandé avec agressivité contre le soleil "Laisse-donc venir Therion !".
Les théologiens de Falaën estiment que Therion était un demi-dieu d'origine elfique, dont les enseignements ont été perdus avec le temps et dont seulement quelques phrases idiomatiques ont été préservées de son culte.
Principal lieu de culte : Aucun

Tellure
Titre : Dieu de l'aventure
Autres noms : /
Alignement : Chaotique Bon
Description : Dieu mineur qui assure plus ou moins la sécurité des gens qui voyagent rarement. Il est généralement invoquer par les gens qui entament un voyage exceptionnel pour eux (premier voyage sur un bateau). Il s'agissait d'un enfant qui était parti à l'aventure et dont le récit est devenu un conte célèbre.
Principal lieu de culte : Falaën, Carmes, Trévalion, Merkal

Agarean
Titre : Dieu de la musculature et de la constitution
Alignement : Chaotique-Bon
Description : Agarean est un dieu pour le moins particulier. On dit de lui qu'il possédait une force et une constitution à toute épreuve. Malheureusement, cette attribution ne lui valait qu'une vague adoration, qu'il s'évertuait, par tous les moyens, à rehausser...Faisant de lui un Dieu trublion.
On retrouve cependant beaucoup d'anciennes statues à son effigie dans les villes de la Sérénissime, que la population moins cultivée pense souvent à tort être des représentations de seigneurs barbares.
Principal lieu de culte : Aucun

L'Etranger
Titre : dieu du voyage, des fêtes, des parias
Symbole : Une pomme de pin
Alignement : Chaotique-Neutre
Description : L'Etranger est un dieu mystérieux, dont certains disent qu'ils serait à tort considéré comme un dieu majeur. Il est le dieu de ceux qui, partout où ils vont, sont des étrangers. Patron des apatrides, pour qui le voyage est nécessité, il se fait pour mission de rappeler aux mortels qu'au fond d'eux, ils ont tous une part d'étranger qu'ils refoulent à tort.
Les érudits estiment que l'Etranger aurait reçu ce nom au début des âges connus, ce qui laisserait supposer que son origine aurait été contestée par les divinités des premiers temps. A ce jour, aucun portrait dépeignant ce dieu n'a été découvert.
Principal lieu de culte : Aucun, les suivants de l'Etranger parcourent le monde

Azamielle
Titre : déesse des malheurs, des fausses couches, des afflictions infantiles
Symbole : Un berceau à l'envers
Alignement : Neutre-Mauvais
Description : Azamielle est la déesse des mauvaises choses qui accompagnent la naissance. Tous la disent méchante, mais elle voit son rôle comme essentiel : si tous les enfants venaient à devenir adulte, le monde serait chaotique. Sans difficulté, la vie n'a pas d'importance...Un point de vue que les parents ne partagent pas, et ils sont nombreux à la supplier d'épargner leur enfant et d'en maudire un autre.
Principal lieu de culte : Aucun reconnu, il existe parfois des lieux qui lui sont dédiés dans des temples en l'honneur d'autres divinités des côtes marchandes ou dans les lieux de soin. Il est possible de lui dédier une prière ou faire une offrande dans de pareils lieux.

Les esprits-dieux des plaines de Gowa

Üürekh
Attributions : Dieu-ours des forêts et de la construction
Titres et autres noms : Le Protecteur Puissant, Lui-Qui-Nous-Protège, Protecteur de la tribu de l’Ours
Alignement : Chaotique-Bon
Description et Histoire : Le quatrième des enfants d’Aavni est le puissant Üürekh, le gardien des forêts et le protecteur des campements. Il a montré aux hommes comment construire et comment se protéger contre la nature. Accompagné de Chono sa compagne de toujours, ils veillent ensemble à la sécurité et à la protection de toutes les tribus du Khatounat.
Lieux de culte : Khatounat

Aavni
Attributions : Dieu de la vie, du ciel et de la terre
Symbole : Un cercle traversé d’une ligne horizontale le divisant en deux parts égales
Titres et autres noms : Le Premier, Le Père des Steppes, L’Ancien, Le Grand Esprit
Alignement : Neutre-Strict
Description et Histoire : Dieu suprême selon les peuples des steppes du Khatounat d’Argent, Aavni serait le père de tout ce qui vit sous le ciel des steppes. Il est le père de chacun des 8 dieux, qu’il aurait engendré en s’accouplant avec un animal de son territoire. Aavni est un dieu distant et désintéressé qui ne répondait jamais aux prières de ses fidèles même avant le départ des dieux, ce qui ne les empêchait de continuer à lui faire des offrandes.
Lieux de culte : Khatounat

Bürged
Attributions : Dieu-aigle du ciel et des chamans
Titres et autres noms : Le Grand Guide, Lui-Qui-Nous-Surveille, Protecteur de la tribu de l’Aigle Alignement :[/b] Loyal-Bon
Description et Histoire : Premier né des enfants d’Aavni, Bürged est l’aigle survolant les steppes et frappant les ennemis de son peuple. Profondément bon, il guide les shamans des steppes quels que soient leur dieu protecteur dans leurs transes shamaniques. Éternel compagnon de Kheree, ils veillent ensemble sur les cieux infinis des steppes du Khatounat.
Lieux de culte : Khatounat

Chono  
Attributions : Déesse-louve de la fertilité et de la chasse
Titres et autres noms : La Mère de la Tribu, Elle-Qui-Nous-Nourrit, Protectrice de la tribu du Loup
Alignement : Neutre-Bon
Description et Histoire : Deuxième des enfants d’Aavni, Chono est la rôdeuse nocturne offrant la nourriture à ses enfants. Elle a appris la chasse et la traque aux nomades et veille sur eux dans les ténèbres de la nuit. Avec son compagnon Üürekh, elle s’assure que tous les habitants aient toujours de quoi manger et boire où qu’ils soient dans le Khatounat.
Lieux de culte : Khatounat

Khalim
Attributions : Dieu-narval de la mer et de la guerre
Titres et autres noms : Le Dévoreur des Mers, Lui-Qui-Nous-Engloutit, Protecteur de la tribu du Narval
Alignement : Chaotique-Mauvais
Description et Histoire :[/b] Le solitaire dieu des mers et de la guerre est le troisième des enfants d’Aavni. Si la plupart des dieux des steppes sont adorés et révérés, Khalim est craint et apaisé à l’aide de sacrifice pour que son attention ne soit pas attirée. La légende voudrait qu’il hante les plus profondes mers du monde, dévorant ceux ayant l’audace de s’aventurer dans son domaine.
Lieux de culte : Khatounat

Kheree
Attributions : Déesse-corbeau de la sagesse et de la mort
Titres et autres noms : La Gardienne Sombre, Elle-Qui-Nous-Emporte, Protectrice de la tribu du Corbeau
Alignement : Loyal-Neutre
Description et Histoire : Le cinquième enfant d’Aavni est Kheree, la sombre déesse corbeau. Gardienne des morts, elle s’assure que chacun vive le temps qui lui est alloué, ni plus, ni moins ; elle est aussi la plus sage des enfants du Premier, celle qui est invoquée pour trouver la sagesse. Eternelle compagne de Bürged, ils veillent tous deux sur les âmes des nomades des steppes.
Lieux de culte : Khatounat

Mogoi
Attributions :Déesse-serpent de la ruse et des rivières
Titres et autres noms : La Menace Cachée, Elle-Qui-Nous-Enseigne, Protectrice de la tribu du Serpent
Alignement : Neutre-Mauvais
Description et Histoire : Rôdant, dans les fleuves et les rivières des steppes, le sixième enfant d’Aavni est la rusée et sournoise Mogoi. Elle incarne les pièges que recèlent les étendues sauvages des steppes. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, elle n’est pas crainte par les habitants des steppes qui la remercie au contraire pour leur enseigner chaque jour à un peu plus de prudence.
Lieux de culte : Khatounat

Mori
Attributions : Déesse-cheval du voyage et des plaines
Titres et autres noms : La Vagabonde, Elle-Qui-Nous-Ignore, Protectrice de la tribu du Cheval
Alignement : Chaotique-Neutre
Description et Histoire : Le septième des enfants d’Aavni est le plus imprévisible d’entre eux. Mori est l’impétueuse déesse du voyage, parcourant les plaines au gré de ses envies avec les chevaux sauvages. Il est impossible de prédire ses actions, elle pourrait décider d’aider une tribu un jour et partir le lendemain en abandonnant son travail en cours pour partir galoper pendant un siècle.
Lieux de culte : Khatounat

Zögii
Attributions : Dieu-frelon de l’ordre et du chaos
Titres et autres noms : Le Pourvoyeur de Mort, Lui-Qui-Nous-Détruit, Protecteur de la tribu de l’Essaim
Alignement : Loyal-Mauvais
Description et Histoire : Le dernier enfant d’Aavni est une sorte de bizarrerie parmi ses frères et sœurs. Entité du paradoxe, il représente à la fois la sécurité de la communauté et le danger mortel pour chacun des membres de la communauté. Il représente à la fois l’ordre absolu nécessaire à une communauté et le chaos absolu qui peut résulter d’un tel ordre.
Lieux de culte : Khatounat

La cour du soleil de Cauh'pha

Yannalcali
Titre : Déesse de la transe narcotique
Alignement : Neutre - Bon
Titres et autres noms : la Prophétesse fongique
Description : Fille d’Ataxhuasca. De même que son père transporte les âmes des morts hors de leur corps, elle transporte les âmes des vivants hors de leur corps pour leur permettre d’accéder aux mondes immatériels. Sa bénédiction est incontournable lors de toute transe rituelle.
Lieux de culte : Cauh'pa

Yayauhcoatl
Titres : Dieu du voyage et de la pierre-soleil
Autres noms :  /
Alignement : Loyal-Bon
Description : sous un soleil radieux stylisé Yayauhcoatl est un parèdre minéral du dieu-soleil de Cauh-Pa, il est lié à la cordiérite, une pierre qui permet de déterminer la position du soleil même sous la canopée ou sous un ciel nuageux. Il est celui que prient les voyageurs perdus qui cherchent à retrouver leur chemin ou rentrer chez eux, mais il arrive que le dieu du voyage les amènent là où ils doivent aller, et non là où ils aimeraient aller.
Lieux de culte : Cauh'pa

Xanatl-Ixil
Titre : Dieu des moisissures, dieu des non-morts
Alignement : Chaotique - Mauvais
Titres et autres noms : le Mycomancien
Description : Premier-né d’Ataxhuasca, il a été rejeté et exposé par son père et recueilli par le Sans-Nom. Pour se venger de son père, il a corrompu son champignon sacré pour créer une souche de champignons magiques qui infligent la non-mort aux vivants qu’ils infectent, dérobant ainsi leurs âmes à son père. Xanatl-Ixil est également le père des champignons toxiques, des moisissures qui corrompent les réserves de vivres, et des golems-plasmodes, une race de zoomycètes monstrueux.
Lieux de culte : Cauh'pa

Le Sans-Nom
Titre : dieu de l’assassinat, de la vengeance et des araignées
Alignement : Neutre-Mauvais
Symbole : l’araignée grégaire
Autres noms : (Xihuitl- Ahuilizhuani)
Description : on dit que les enfants de Cauh’Pa exposés par leurs parents et les âmes des infirmes sacrifiés sont recueillis par le dieu qui ne porte pas de nom, et assemblés autour de lui dans une ville de toile, construite par des araignées grégaires au fond de la jungle, où ils sont formés à l’art de l’assassinat et d’où ils préparent leur sinistre vengeance. Ceux qui estiment qu’on leur a causé tort appellent souvent sur leur malfaiteur « la juste rétribution du Sans-Nom ».
Lieux de culte : Cauh'pa

Ataxhuasca
Titre : Dieu de la putréfaction, dieu du recommencement, dieu de des funérailles
Alignement : Neutre - Bon
Symbole : le champignon sacré
Titres et autres noms : le Psychopompe fongique, dieu des recommencements
Description : Ataxhuasca est le dieu de la putréfaction, qui revoie même les plus grands prédateurs aux fondements de la chaîne alimentaire. Il est associé à un champignon sacré, luminescent, couramment utilisé dans un rite funéraire en Cauh’Pa, qui consiste à badigeonner le front des défunts méritants d’une solution riche en spores. Au bout de trois jours, un bouquet de champignons s’est développé sur le front du mort et a atteint maturité. Lorsqu’il relâche ses spores en un volute lumineux, on considère que l’âme du mort a quitté son corps, et qu’elle est libre de chercher un nouvel hôte.
Lieux de culte : Cauh'pa

Mathuani
Titres : Divinité-arc-en-ciel de l’alternance des opposés
Symbole : Deux arcs-en-ciel circulaires concentriques
Autres noms : /
Alignement : Neutre-neutre
Description : Mathuani est née de l’union du soleil et de la lune. Comme toute les divinités minérales, il est associé à certaines gemmes, en particulier celles prismatiques, qui diffractent la lumière et engendrent des iris. Il est également lié à l’opale terrestre, produite par une race d’escargots géants de Cauh’Pa. Mathuani est le progéniteur/la progénitrice de toutes les divinités aquatiques, qu’il a engendrées en s’unissant à son propre reflet concentrique. Mathuani est la force qui fait alterner les contraires : vie et mort, jour et nuit, sécheresse et pluie, joie et tristesse, … Les poètes disent qu’en chaque oxymore se cache son sourire.
Lieux de culte : Cauh'pa

Ohhuani
Titres : Divinité du lien, de l’interdépendance, de l’équilibre
Symbole : Les anneaux entrelacés
Autre noms : La trameuse/le trameur
Alignement : Neutre – Neutre
Description : Ohhuani est une divinité assez conceptuelle pour le très organique panthéon Cauh’Pa. Elle trame les destins de tous les êtres et les noue entre eux, tisse les liens de prédation, de symbiose et de commensalité pour créer la tapisserie merveilleuse qu’est la Jungle. Elle est révérée par le chasseur au moment de l’hallali, par le guerrier au moment de la dévoration rituelle, par les époux au moment de sceller leurs vœux, par les amants désireux de se revoir au moment de la séparation, par les agriculteurs qui espèrent l’arrivée d’un prédateur d’un insecte destructeur de récoltes, par les tisserands qui mettent l’ouvrage sur le métier
Lieux de culte : Cauh'pa

Les Augustes princes elfes

Alas-ramus
Titre : Dieu de la loi d'Or, défenseur de la principauté d'Ihel, dieu de l'execution
Symbole : une balance ailée, une épée ailée
Autres noms : Alamus (Carmes)
Alignement : Loyal-Neutre
Description : Alas-ramus était la divinité tutélaire d'une des principautés d'or à son apogée. Il représentait leurs lois et leur application de la manière la plus stricte et la plus juste. Il serait le dieu qui apporta l'ordre aux principautés à travers des lois codifiés clairement et uniformément. Tenant son siège et son temple principal au coeur de la principauté d'Ihel, il en était le défenseur attitré.
Lieux de culte : Carmes, Célédine

La bureaucratie dorée Trégénide

Cernardi
Titre : Dieu de l'administration, des procédures, de la bonne gestion, de la comptabilité
Symbole : Un carré blanc
Autres noms : Bessufekad (Trégénide, Hadursha)
Alignement : Loyal-Neutre
Description : Cernardi est le dieu qui aurait, dit-on, montré aux hommes la voie de l'organisation. Sur ses conseils avisés les nations ont su s'étendre et administrer toujours plus de terres...Jusqu'au jour où, tous les membres de cette nation se sont retrouvés piégés dans une terrible routine, que seul le chaos pouvait venir déranger. On prie aujourd'hui Cernardi pour qu'il nous accorde ses conseils, mais on évite toutefois de tous les appliquer à la lettre.
Lieux de culte : Hadursha, Falaën, Sérénissime, Trégénide, Célédine,

Le Harem divin de Hadur

Jadis, les grandes étendues sauvages et arides au centre du continent de Brana étaient peuplées par de nombreux clans nomades. Ceux-ci voyageaient d’oasis en oasis, faisant prospérer leurs troupeaux et cherchaient à marchander avec les clans voisins.

Un jour une ancienne d’un clan itinérant fit la rencontre du jeune dieu Hadur. Celui-ci et son clan étaient, selon les dires de la prophétesse, désignés pour unifier tous les clans et faire prospérer la région. Pour ce faire, Hadur devrait vaincre et assimiler tous les clans et retrouver le puissant Abad, le père de tous.

C’est en employant les armes et la diplomatie qu’Hadur parvint en quelques années à assimiler tous les dieux avoisinants. Il trouva finalement un lieu parfait où établir son clan, dans une petite demeure abandonnée au bord d’une oasis paradisiaque. La prophétesse lui apparut à nouveau, et lui indiqua qu’il avait finalement trouvé Abad et que son règne pourrait maintenant commencer.


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Hadur
Titre : le tout puissant, dieu de la fertilité, de la sagesse, de l’unité, du ciel, des hommes, … Il représente le pouvoir complet d’un patriarche royal.
Symbole : Un portrait royal traversé par une épée
Alignement : Neutre / Bon
Description : Hadur est le dieu tout puissant du Califat, celui qui par l'épée et la diplomatie a su conquérir toutes les tribus et préparer la civilisation du monde entier. Il est un dieu qui représente la perfection de l'homme en tant que dirigeant et individu, propre et droit et prêt à tout pour atteindre ses objectifs. Son parcours a construit les bases du Califat, depuis les premières tribus humaines nomades du désert aux premières villes-oasis jusqu'à la gigantesque Hadurabad.

Abad
Titre : le Palais doré, le père de tous, le très sage
Symbole : un palais doré
Alignement : Loyal / Bon
Description : Parmi les plus anciens dieux de Brana, Abad a fait le choix de vivre seul et de travailler sans relâche pour creuser des digues, des puits, et d’autres sources pour que la vie puisse se développer. On dit qu’il aurait créé un palais où résider, et finit par fusionner avec celui-ci pour en faire un lieu sacré où la vie pourrait se développer sans cesse.

Zariya
Titre : La brillante, Sultane des côtes splendides, maîtresse du nord et des chants
Symbole : Une étoile
Alignement : Loyal / Bon
Description : Zariya était à la tête d’un clan sillonnant les côtes au nord des oasis de Brana. C’est en habitués du commerce qu’ils ont négocié avec Hadur pour rejoindre son empire. Zariya est une épouse bienveillante, qui tient à son mari et à tous les enfants du harem. Elle est vue comme la mer chantant pour amuser les innombrables enfants du tout puissant.

Khalila
Titre : La lumineuse, Sultane des étendues infinies, maîtresse du sud et de la danse
Symbole : Un soleil
Alignement : Neutre / Neutre
Description : Khalila s’est rapidement soumise à Hadur, sans toutefois lui offrir l’étendue des terres qu’elle avait visité. Son inaccessibilité et son port altier ont séduit le tout puissant, qui réserve une place de choix à Khalila au sein de son harem. On dit que ses danses rappellent des contrées inexplorées, intrigantes et inatteignables.

Amirah
Titre : L’infatigable, Sultane des sables avides, maîtresse de l’est et du sexe
Symbole : Un croissant de lune couché
Alignement : Chaotique / Neutre
Description : Amirah était la déesse d’un clan guerrier traversant les étendues arides à l’ouest des oasis centraux de Brana. Conquise par Hadur, elle sera bannie du Palais doré après avoir eu une relation incestueuse avec Qasim. Elle sera réhabilitée pour avoir donné naissance à Lybia, la fleur du palais. Elle incarne les dérives sexuelles qu’il faut éviter.

Lybia
Titre : La pure, Sultane des oasis luxuriantes, maîtresse de l’ouest et de l’amour
Symbole : Une fleur
Alignement : Loyal / Bon
Description : La fleur du palais est née de la passion démente d’Amirah et de Qasim. Elle serait si belle qu’Hadur serait immédiatement tombé amoureux d’elle, et qu’il accède à toutes ses demandes. Elle incarne la pureté chaste et l’amour courtois.

Jani
Titre : le Gardien de la Porte et protecteur des faibles
Symbole : Un grand sabre
Alignement : Loyal / Neutre
Description : Jani est un dieu étranger recueilli par Hadur lors d’une de ses campagne militaire. Il est désormais le protecteur dévoué d’Hadur, et est de ce fait le patron des fameux janissaires. On ne représente jamais le visage de Jani, puisqu’il incarne tous ceux qui rejoignent de gré ou de force les armées du Califat, qu’importe leur origine ou leur race.

Hammam
Titre : Dieu de la propreté et des alliances
Symbole : une tornade sur un fond rouge
Alignement : Chaotique / Neutre
Description : Le dieu Hammam est un Djin divinisé qui présidait aux vents et tornades de feu qui traumatisaient les habitants des régions centrales de Brana. Il a accepté de se soumettre à Hadur si celui-ci parvenait à faire face à ses plus puissantes tornades et celles de ses enfants djins. Le tout puissant ayant relevé le défi, Hammam s'est soumis au dieu sans même mettre ses tornades à exécution. Depuis, de nombreux djins oeuvrent au sein du Califat, et Hammam présidait aux alliances et à la propreté des villes du tout puissant.

Qasim
Titre : dieu de la séduction, de la générosité et de la navigation
Alignement : Chaotique / Neutre
Description : Fils d’Hadur, il a séduit Amirah à un moment où elle était encore prude. Il l’initie aux plaisirs de la chaire et en fait l’infatigable. Cela lui vaut le courroux d’Hadur qui l’a fait exécuter. Peu de temps après, Amirah a donné naissance à Lybia. Hadur en tombe amoureux. En grandissant Lybia aimerait rencontrer son père. Elle convainc Hadur de pardonner Qasim et de le relever. Relevé, Qasim devient marin et explore le monde pour Hadur. A chaque retour au palais, il revient les bras chargés de cadeaux pour Hadur et pour chacune de ses épouses. On dit de Qasim qu’il a une amante dans chaque port du monde et qu’il la couvre de présents et de baisers à chaque visite. Mais la nuit lorsqu’il navigue, c’est toujours la lune qu’il regarde et qui le guide.

Shakir, à la belle voix
Titre : Dieu de la décadence, de la débauche et des voleurs
Alignement : Loyal / Mauvais
Description : Shakir est un dieu d'origine Ajira ayant été recueilli avec son frère Hassim par le puissant Hadur alors qu'il visitait les contrées lointaines à l'ouest de son empire. Shakir est devenu avec le temps décadent, en se plongeant dans le vice et la débauche que lui permettait d'avoir sa proximité avec Hadur. Lors d'une confrontation avec son frère Hassim il castra ce dernier pour avoir osé remettre en question ses agissements. Pour ce fait, Hadur l'a enfermé à jamais sous l'aile des concubines de son palais doré, placé sous la surveillance de son frère Hasim.
Shakir était réputé pour posséder une voix enjôleuse, capable d'influer sur ceux qui l'entendent.
Les érudits du directoire ont publié plusieurs études indiquant que Shakir et son frère n'ont pas été recueilli enfants par Hadur, mais auraient été asservis adultes par Hadur. Ce sujet a amené beaucoup de tensions entre le Directoire et le Califat, menant à l'éviction du Procurateur Suprême de l'époque.

Hassim
Titre : Dieu des eunuques et des serviteurs
Alignement : Loyal / Neutre
Description : Hassim est un dieu d'origine Ajira ayant été recueilli avec son frère Shakir par le puissant Hadur alors qu'il visitait les contrées lointaines à l'ouest de son empire. Hassim est devenu avec le temps un fidèle allié de Hadur, et a pris en charge la surveillance des parties intérieurs du palais doré. Avec le temps et l'expertise, il s'est hissé en tant que gardien des serviteurs du palais, et organisait la vie au sein du palais, jusqu'aux éléments les plus intimes de la journée du tout puissant. Lors d'une confrontation avec son frère Shakir, ce dernier le castra pour avoir osé remettre en question ses agissements. Hadur a pris en charge lui même les soins de Hassim, et lui a donné pour devoir de veiller à jamais sur le palais, et en particulier sur la cellule bien dissimulée ou avait été plongé son frère.
Aujourd'hui, les enfants destinés à devenir des eunuques sont castrés lors d'un rituel en l'honneur de Hassim. La fonction de Grand Eunuque est toujours attribuée à un prêtre d'Hassim.
Les érudits du directoire ont publié plusieurs études indiquant que Hassim et son frère n'ont pas été recueilli enfants par Hadur, mais auraient été asservis adultes par Hadur. Ce sujet a amené beaucoup de tensions entre le Directoire et le Califat, menant à l'éviction du Procurateur Suprême de l'époque.

Les premiers-nés Rasvan

Kaihan
Titre : Dieu de la musique et des fêtes
Titres et autres noms : L’enjoué
Alignement : Neutre - Bon
Description : Un feu n’a aucune valeur si ceux qui se trouvent tout près ne communient pas leur joie de vivre. C’est en tout cas ce que pense Kaihan, dieu de la musique et des fêtes. Adepte du tambourin, il accompagne les récits de voyage des familles lors des soirées passées à se reposer. Sans lui, on pense que le sommeil et la famille perdrait un lien essentiel.
Lieux de culte : Califat, Sultanat, Négusat

Jahanshah
Titre : Dieu des bateaux et de la navigation
Titres et autres noms : Le voyageur des mers
Alignement : Chaotique - Neutre
Description : Le dieu au filet a un jour attrapé par mégarde son frère jumeau, Niyoosha, et la gravement blessé à l’œil. Depuis lors, il s’est lui-même exilé et navigue sans répit sur les océans du monde. On croit généralement qu’il apprécie des offrandes liées à la terre, lesquelles ne lui sont plus accessibles depuis son départ pour les mers.
Lieux de culte : Califat, Sultanat, Négusat

Siamak
Titre : Dieu du négoce, du commerce et des contrats oraux
Symbole : Un triangle sur base, dans lequel se trouve un triangle sur pointe
Titres et autres noms : Le père des familles
Alignement : Loyal-neutre
Description : Siamak le négociant apprécie et chérit tout ce qui traite de près ou de loin de commerce. Il s’emploie avec une ferveur à chaque fois renouvelée, à négocier le meilleur accord possible pour les siens. On le dit inflexible, et suffisamment têtu pout obtenir ce qu’il veut de qui il veut. Il représente la ténacité, mais aussi le besoin des Rasvan pour le négoce. Celui-ci n’est pas juste affaire de passe-temps, mais un élément essentiel à la survie de toute une famille.
Lieux de culte : Califat, Sultanat, Négusat

Sarabdim
Titre : Déesse des illusions, des mensonges et de la tromperie
Symbole : Une étoile au-dessus d’une volute de fumée, le tout dans un triangle sur sa pointe
Titres et autres noms : Dame Mirage, La Reine des Brumes, La Manipulatrice, La Tisseuse de Mensonges, La Mère des Ombres, La Déesse Endormie
Alignement : Chaotique-Neutre (Neutre-Bon pour les Rasvan)
Description : Déesse originaire des territoires du Califat et des Satrapies mais dont le culte est assez marginal, elle incarne tout ce qui est irréel et destiné à tromper les sens et la raison. Ni bonne ni mauvaise, elle représente autant les mensonges qui dissimulent des méfaits aux yeux des autres que ceux qui permettent à une société de perdurer ; elle symbolise autant les brumes qui dissimulent les récifs aux yeux des marins que celles qui déposent une rosée bienvenue qui nourrit la nature au matin, et bien d’autres choses encore. Elle protège ses fidèles pendant leur sommeil, que ces derniers nomment l’illusion de la mort, et veille à ce que ces derniers finissent toujours par se réveiller. Les anciennes légendes racontent qu’elle serait morte il y a de cela des siècles lors d’un conflit. Les fidèles des autres cultes considèrent souvent les adeptes de Sarabdim comme des fous adorant une déesse morte mais ces derniers se contentent de sourire en haussant les épaules, après tout il s’agit d’une déesse des mensonges et de la tromperie, il s’agit peut-être d’une autre de ses illusions.
Lieux de culte : Califat, Sultanat, Négusat

Anosheeh
Titre : Déesse des âmes, des étoiles et des ancêtres
Symbole : Un grand triangle sur sa base, surplombant un arc de cercle parsemé de petits points.
Titres et autres noms : La première, La grand mère
Alignement : Neutre - Neutre
Description : Anosheeh, la grand-mère, est une déesse considérée comme bienveillante par quiconque sait comment s’adresser à elle. On apprend aux Rasvan que son amitié se mérite, par une vie dédiée au respect de ses ainés et aux prières régulières à son honneur. Elle accueille les âmes dans l’au-delà, représenté par le ciel étoilé. C’est son voile qui recouvre le monde la nuit durant, et permet aux vivants de saluer leurs ancêtres.
Lieux de culte : Califat, Sultanat, Négusat

Mahasti
Titre : Déesse de l’abondance et de la chance
Titres et autres noms : La nourricière
Alignement : Chaotique - Bon
Description : Mahasti est une déesse de l’abondance obtenue par la chasse et le commerce. Elle aurait enseigné les techniques de chasse aux homme, ainsi que les autres moyens de subvenir à leurs besoins lors de leurs pélérinages. Contrairement à son père, Siamak, elle ne ressent pas le besoin de se plier à des règles ou à un cadre ; la terre est son environnement, et la met sur le bon chemin.
Lieux de culte : Califat, Sultanat, Négusat

Niyoosha
Titre : Dieu des chevaux et des roues
Titres et autres noms : Le père des chevaux
Alignement : Neutre - Bon
Description : Niyoosha est un intrépide guerrier, qui fut malheureusement rendu borgne par son frère jumeau, Jahanshah, lors d’une pêche désastreuse. On dit qu’il a durant ses voyages rencontré de nombreuses espèces, et qu’il a dompté les chevaux pour faciliter le voyage des ainés. Par la suite, c’est lui qui aurait créé la roue, pour permettre aux plus jeunes de monter sur des chariots.
Lieux de culte : Califat, Sultanat, Négusat

Shameem
Titre : Déesse de l’amitié et du partage
Titres et autres noms : La voix des familles
Alignement : Loyal - Bon
Description : Shameem est la déesse aux multiples langues. On dit d’elle qu’elle possèderait dans un sac plusieurs langues, lui permettant de parler tous les dialectes existants. Elle est connue pour bénir les contacts avec les étrangers, et accueillir ces derniers avec amitié en leur proposant du thé. Ce rite, important pour les Rasvan, vient d’un mythe dans lequel Shameem propose du thé à un voyageur en lui offrant son amitié et l’hospitalité de sa tente.
Lieux de culte : Califat, Sultanat, Négusat

Toktam
Titre : Dieu du voyage, dieu du passage à l’âge adulte
Titres et autres noms : Le fils de notre mère
Alignement : Chaotique - Bon
Description : Le dieu du voyage a initié auprès de sa famille une tradition qui subsiste encore pour les Rasvan mâles aujourd’hui ; l’initiation. Elle consiste à imiter Toktam, bien décidé un jour à tracer sa propre route, et à trouver une merveille pour la montrer à sa famille. Il aurait ainsi créé de nombreux lieux saints, de sorte à ce que sa famille puisse le retrouver et le suive à la trace. En imitant le dieu, on pense qu’un jeune homme peut devenir un adulte.
Lieux de culte : Califat, Sultanat, Négusat

Zhalah
Titre : Déesse de la mémoire commune
Titres et autres noms : La fille de notre mère, gardienne des coutumes
Alignement : Loyal - Bon
Description : Zhalah est la première fille de Saradbim, elle s’est faite un devoir de rappeler à chacun l’histoire de la famille. Ainsi, elle a initié les contes autour du feu, accompagnée d’une cithare ou d’une harpe. C’est elle qui permet aux enfants d’apprendre les traditions et de comprendre l’importance de la famille.
Lieux de culte : Califat, Sultanat, Négusat

Les gardiens des tombes de Nékhéara

Les Dieux auraient aidé les hommes à se libérer du Khasarat Ajani. Ils ont mis l’empire à feu et à sang et ont pris place dans la ville de Nékhéara, où a commencé leur insurrection. Plusieurs siècles ont passé, et ont vu le Royaume se développer sous la direction du Pharaon, vu comme l’enfant des Dieux.

Un jour, un pharaon incompétent a laissé se développer à sa cour un magicien de grand talent auquel il a donné toute sa confiance. Celui-ci a vu sa maîtrise de la magie dépasser celle des Dieux, qu’il a voulu remplacer. Il s’est alors fait passé pour le Pharaon, qu’il avait éliminé, et est parvenu à tuer douze des plus puissants Dieux de Nékhéara à l’aide de sa magie et de ses ruses. Au sommet de sa confiance et de son pouvoir, il a alors initié un rituel qui l’a fait entrer dans la non-vie et lui a permis de surpasser les plus puissants des Dieux.

Alors que la situation semblait désespérée, Weretheket a débuté un rituel pour réanimer les douze. Prévoyant cette possibilité, le Honni avait décapité chaque dieu et attaché leurs têtes à son char royal, ce qui empêchait toute réanimation classique par la déesse de la magie.
Wastet et les autres dieux encore en vie se sont alors mis en quête de têtes à même de remplacer celles des Dieux morts. Ils ont ainsi éliminé toute forme de vie aux alentours de Nékhéara, dans cette recherche désespérée, pour finalement trouver des animaux-esprit de grande puissance. Ils ont alors sectionné les têtes de ces animaux pour les placer sur les corps des douze, et aidé Weretheket dans son rituel.

Ereinté par leurs efforts, les dieux vivants sont demeurés incapables de poursuivre le combat contre le Honni. C’est donc aux douze Réincarnés que revenait le devoir de sauver Nékhéara. Ils se sont alors armés et préparés, pour finalement affronter et vaincre le Honni dans un combat qui a maudit à tout jamais la région de Nékhéara, désormais connue comme la première nécropole. Ils ont séparé le corps du Honni, et l’ont éparpillé à travers le monde pour qu’il ne puisse jamais revenir hanter les vivants.

Les 12 Réincarnés
Snefru, Dieu de l’embaumement : Tête de Serpent
Nefer-Heb-ef, Dieu des nécropoles : Tête de Chacal
Hemenotis, Dieu des pyramides : Tête de Singe
Menetawis, Dieu du souffle : Tête de Faucon
Sabatok, Dieu de l’ombre : Tête de Scorpion
Sopdet, Dieu des offrandes : Tête de Taureau
Ameniritis, Déesse de l’âme : Tête d’Oie
Naehmah, Déesse du nom : Tête d’Hippopotame
Bennekheb, Déesse des nécrophages : Tête de Scarabée
Mehet-Weret, Déesse de l’oubli : Tête de Chat
Ranouket, Déesse pour les morts qui n’ont pas reçus le dernier sacrement : Tête de Crocodile
Amaunet, Déesse du sang : Tête de Lionne

Les autres dieux
Weretheket : Déesse de la magie
Wastet : Déesse de la guerre
Neferu : Dieu des deltas
Nub-Hotep : Dieu des crues
Rashaken : Dieu des Rois
L’Honni : Dieu des Nécromants

La protectrice de Ravenne

Steria Astellia, plus couramment appelée Astellia, est une divinité liée principalement au feu et à la guerre mais qui possède également de nombreuses autres attributions telles que la lumière, le soleil, les étoiles, l’ordre, la gouvernance, la forge, la purification et les présages pour n’en citer que quelques uns. D’une nature impérieuse et autoritaire, elle est vue comme une souveraine sévère mais juste par ses fidèles qui multiplient les offrandes et les sacrifices pour l’apaiser et lui plaire.

Sa couleur est l’or et son symbole est une lance nimbée de flammes.

Les aspects de la Déesse

Étant donné la multitude de ses attributions, les Nemeriens priant Astellia la vénèrent généralement sous l’un de ses trois principaux aspects. Si chacun d’entre eux dispose de mythes et de légendes associés qui lui sont propres, ils sont tout de même vus comme des facettes de la même divinité, et par conséquent sont indissociables des deux autres ; s’il arrive que des fidèles particulièrement pieux décident de se consacrer entièrement à l’un de ses aspects, ces derniers reconnaissent tout de même l’importance des autres.

Son premier aspect est celui d’Astellia Bellona et à travers celui-ci, les fidèles prient Astellia pour son aspect le plus connu, la guerre. Sous cette identité, elle est la déesse de la guerre sous toute ses formes, depuis l’entrainement militaire et la fabrication des armes à la tactique et la stratégie au combat en lui même et à la victoire. Cette facette incarne aussi la violence et la rage qui peut s’emparer des soldats pendant la bataille mais également les compétitions physiques et les duels qui déterminent les plus grands champions. Cet aspect d’Astellia est très largement prié par la branche militaire de la population, que se soit les soldats avant la bataille, les généraux lors de l’élaboration d’une stratégie ou les champions à la veille d’une épreuve physique importante.

Son second aspect, Astellia Caelestis, est celui qui est associé le plus étroitement aux phénomènes célestes. Sous cette facette, elle est la déesse du ciel, des étoiles, du soleil, de la lumière et de la pureté, et généralement on considère qu’il s’agit là de son
incarnation la plus calme et la plus sage. C’est cet aspect d’Astellia qui est invoqué lors de la plupart des cérémonies religieuses de la vie quotidienne telles que les baptêmes et les funérailles, mais également lors de toutes les demandes de présages et d’augure par le clergé, et de manière générale pour tous ceux qui espèrent tirer parti de sa sagacité  divine.

Enfin, son troisième aspect est Astellia Imperia, et ce dernier incarne la nature dominante et civilisatrice d’Astellia. Sous cette apparence, Astellia est la déesse des empereurs et des rois, de la civilisation, de la loi et de l’ordre, de la justice, la garante de la paix et la gardienne des contrats. Principalement invoquée lors de cérémonies officielles, elle préside aux couronnements et aux évènements publics, et veille au bon fonctionnement de l’administration. Elle est aussi priée par les diplomates et les commerçants avant des négociations importantes afin qu’elle apporte sanctifie le futur contrat. Malgré ces rôles d’importance publique, elle est aussi vénérée pour toutes les franges de la population puisqu’elle est l’aspect devant lequel les futurs époux doivent prêter leurs vœux lors du mariage.

Les Mânes

Astellia est une déesse orgueilleuse, et l’un des premiers vœux que doit prononcer celui qui souhaite entrer à son service est de ne jamais adorer d’autre dieu qu’elle. Cela étant, et étant donné la coutume de Ravenne consistant à diviniser les héros et personnages importants de leur histoire, il est traditionnellement admis que ce serment n’interdit pas de
révérer ces héros et certains dieux mineurs ayant juré allégeance et soumission à la déesse tant qu’ils ont vécu en accord avec les philosophies d’Astellia et que cette révérence n’éclipse pas leur foi envers elle. Ces esprits et dieux sont alors nommés des Mânes, et ils disposent généralement d’un culte d’importance locale, chaque village ayant un ou plusieurs Mânes sensés le protéger et lui assurer bonheur et prospérité.

Il arrive également rarement qu’Astellia sanctifie lors d’un augure la récupération d’un dieu étranger pour en faire un nouveau Mâne. Il appartient alors à ses fidèles de vaincre les fidèles du dieu et de réquisitionner les objets de culte pour les ramener à la cité afin d’y construire un temple dédié à ce dieu et en recevoir la faveur et la bénédiction. On peut prendre en exemple le cas d’Eponia, déesse des chevaux et du voyage qui a été adoptée par les habitants de Delorum et d’Andrinopolis en tant que Mâne protectrice de la cavalerie.

Parmi ces Mânes, certains ont acquis une importance particulière jusqu’à étendre leur influence au-delà des limites de leur région d’origine. Ces derniers sont très largement respectés et sont considérés comme les lieutenants et adjoints favoris d’Astellia. Parmi eux on peut citer :

• Julius Tacitus, ancien héros dévoué à Astellia mort au combat en abattant un ennemi de la déesse, qui préside aux duels d’honneur
  
• Nostrea, déesse mineure supposée être la fille d’Astellia, et qui veille au repos paisible des fidèles de sa mère
  
• Pheramos, ancien dieu rival d’Astellia qui fut vaincu au combat et prêta allégeance à la déesse en retour, qui gouverne les vents qui portent les navires des fidèles.

Le culte en Ravenne

Avec un culte omniprésent au sein de Ravenne, le clergé d’Astellia est en même temps très puissant et pratiquement inexistant. Il n’existe pas de clergé à proprement parler chez les fidèles d’Astellia, la religion ayant une définition très civique. La loi, la politique et la religion
sont entièrement mêlés, l’un justifiant les autres en permanence. On peut donc être prêtre professionnel, mais c’est l’état qui nommera les grands prêtres. De nombreux mythes et cultes ont pour but de consacrer l’ordre et la loi, et l’ordre et la loi doivent nécessairement se conformer au culte.

La religion privée n’existe pas chez les Nemeriens. Elle est entièrement prise en charge par l’Etat. On ne peut pas importer n’importe quel pratique dans la cité ou rendre un culte comme on le veut : il faut suivre des règles strictes, participer scrupuleusement aux rites ordonnés par les pouvoirs publics, et ne surtout pas chercher à innover. Respecter ces
règles permet de rester en paix avec Astellia ; les renverser revient à lui déplaire, et potentiellement à condamner la cité à plus ou moins long terme. Plus une cité est puissante et honore bien la déesse, plus ses membres seront honorés dans l’au-delà. En cas de doute, il ne faut jamais hésiter à recommencer plusieurs fois le même rite pour être sûr de l’avoir réussi au moins une fois.

Le sacrifice est une part importante du culte. On sacrifie à Astellia des créatures vivantes qui peuvent être des animaux domestiques, du gibier ou, dans des cas réellement  exceptionnels (expiation d’une insulte divine à la suite d’un présage, prêtre démasqué d’un culte concurrent sur une terre consacrée) d’êtres humains. Aux Mânes, on sacrifie des aliments ou des objets qui ne doivent pas être dans un métal précieux ou des armes, ceux-là étant réservés à Astellia. Le sacrifice est très ritualisé et implique toujours une crémation.

Étant donné la nature guerrière d’Astellia, il est de coutume qu’un prêtre sache se défendre et manier les armes, et en cas de guerre ses derniers occupent généralement des postes officiels au sein de l’armée. La lance et le bouclier, les armes favorites de la déesse, sont généralement privilégiées, mais chacun est libre d’utiliser l’arme qui lui semble la plus appropriée.

Mais plus encore que les prêtres d’Astellia, ce sont les différents ordres de guerriers sacrés qui mènent les croisades qu’elle ordonne. Très souvent voués à un Mâne particulier ou à un des aspects d’Astellia, les membres de ces confréries guerrières font souvent des vœux particuliers afin de prouver leur dévotion et forment une sorte de
société au sein de la société. De nombreux ordres existent à travers l'Empire de Ravenne, parmi lesquels on peut citer :

• Les Gardiens de la Flamme aussi appelés les Flamines, voués aux trois aspects d’Astellia, est le plus important des ordres sacrés d’Astellia, ils se spécialisent dans la défense des fidèles d’Astellia où qu’ils soient et contre toutes les menaces
  
• Les Enfants de la Lance, dévoués au Mâne Julius Tacitus, les guerriers de cet ordre peu nombreux mais très prestigieux sont des duellistes hors pairs et font généralement office de champions  pur les dirigeants des cités, ils font passer l’honneur avant tout autre considération
  
• La Confrérie du Premier Astre, vouée à Astellia Imperia, se veut le défenseur des terres d'Astellia et en protège les frontières avec ferveur
  
• Les Soeurs du Temple, ordre  exclusivement féminin dévoué à Astellia Caelestis et réputé pour leur incorruptibilité, assurent la sécurité des offices religieux
  
• L’Ordre de Fer, vénérant Astellia Bellona, le plus actif dans les guerres sacrées menées au nom de la déesse et qui frappe directement les infidèles où qu’ils soient.
  

Prononcer des voeux est une forte marque de piété pour un fidèle et doit être fait publiquement devant témoins. Ceux-ci peuvent être simples comme la privation d’une activité particulière ou particulièrement importants et contraignants comme le fait de ne jamais parler ou porter un masque en permanence. Le respect de ces voeux est une grande source de prestige pour le fidèle, notamment le non-combattant, car il est reconnu comme particulièrement dévot que ce soit par ses pairs ou par Astellia. Mais c’est aussi un risque important, ceux qui brisent leurs voeux et leurs serments sont  ostracisés par la société et il n’est pas rare qu’un tel acte soit puni de mort dès qu’il est découvert.

Pour ceux occupant une fonction religieuse importante en revanche, les voeux sont un passage obligé, et au cours de sa carrière, celui qui a décidé de dédier sa vie au culte de la déesse en prêtera plusieurs à des moments clés. Lors de l’accession à son premier poste religieux, un fidèle devra prononcer le Vœu de Fidélité, qui lui interdit de prier une autre divinité qu’Astellia ou ses Mânes ; s’il souhaite occuper un poste d’importance, il devra faire le Vœu de Célibat, qui lui interdit de se marier, ce vœu n’interdit pas au fidèle de prendre des compagnes ou des compagnons, mais il ne pourra rien léguer aux enfants issus de ces unions ; enfin, pour accéder aux plus hautes fonctions, le Vœu de Pureté devra être prononcé, ce voeu interdit tout contact physique direct entre celui qui l’a prêté et les autres.